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Le petit monde de So et de Fi
lecture
6 octobre 2014

Chambre à part

Quatrième de couverture

Les années 1970 furent celles de la libération sexuelle. Que devinrent les couples qui se formèrent durant cette période agitée ? On a souvent dit que leur amour n'avait pas duré. Après trente années passées avec celui qu'elle a élu " homme de sa vie ", Maryse Wolinski prouve que, en dépit d'un ciel parfois changeant, " amour " peut rimer avec " toujours ". C'est une invention de chaque instant, une adaptation de l'un à l'autre qui, peu à peu, s'amplifient jusqu'à prendre la force de l'évidence et de l'inéluctable. Si l'on veut bien s'en donner la peine, aimer devient alors un éternel recommencement, un enchaînement de désirs toujours neufs et de passions inédites. Une aventure des intensités du cœur.

Bof ! La couverture était rigolote, le titre me plaisait bien mais le contenu m’a un peu déçue. Le récit autobiographique sur le couple Wolinski, Georges, le dessinateur satyrique et Maryse, journaliste et écrivain, m’a laissée sur ma faim. L’auteure dresse un portrait d’elle, surtout au début, que je trouve peu flatteur : elle est belle, un peu potiche car elle manque de culture par rapport aux relations de l’homme qui va devenir son mari. On l’imagine aussi un peu intéressée par ce que peut apporter cette relation, à tort surement au vu de la perénnité de leur couple... Quant à son mari, il paraît conforme à l’idée que l’on peut se faire de lui, quand on connaît un peu son histoire.

Bon bref, j’ai peu aimé.

Je classe ce livre en 194ème position et ne lui donne pas d’étoile.    

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4 octobre 2014

La fiancée de Bombay

Quatrième de couverture

Automne 1928. Trois jeunes Anglaises embarquent sur un bateau à destination de l’Inde. Pour Viva, ce voyage est avant tout le moyen de revenir sur les traces de ses parents morts à Bombay alors qu’elle était enfant. Rose, ravissante jeune fille d’une dangereuse candeur, est sur le point d’être mariée à un officier de cavalerie colonial qu’elle connaît à peine. Victoria, sa demoiselle d’honneur, pleine d’imagination, se montre déterminée à perdre sa virginité au cours du voyage, avant de se trouver un époux aux Indes. Toutes les trois ont des raisons différentes de quitter l’Angleterre, mais les bagages d’espoirs et de secrets qu’elles emportent ne les ont pas préparées à ce qui les attend…

C’est un roman bien construit et consistant (700 pages) qui nous ramène dans les années 1930 à l’époque coloniale alors que l’Inde était Britannique. A travers le portrait de 3 femmes aux caractères et aux parcours bien différents, on découvre les conditions de vie des Indiens et leurs rapports de plus en plus tendus avec les britanniques. Gandhi souhaite alors mener son pays vers l’indépendance.  

Je classe ce livre en 68ème position et lui donne 2 étoiles.

26 septembre 2014

Le jardin des cedrats

Quatrième de couverture

Sur le pont du bateau qui le conduit en Corse, Olivier dialogue avec son père. Ou plutôt avec l'urne funéraire contenant les cendres de ce père, emporté par la maladie d'Alzheimer, auquel la famille a promis cet ultime voyage, ce retour à l'odorant maquis. Mais voilà que dans l'île cette arrivée dérange. A vouloir comprendre ce qui s'est passé là, ce qui a poussé son père et son grand-père à fuir vers le continent, Olivier inquiète. Ne risque-t-il pas de réveiller des mémoires endormies depuis trois générations, de mettre en lumière de lourds secrets ? Et n'est-il pas devenu trop gênant ? Tandis qu'Olivier hésite, cherche le lieu dans lequel il accomplira la promesse et dispersera les cendres du défunt, le présent et le passé s'embrouillent, les ombres s'animent et s'agitent, l'histoire s'accélère. Le sort s'acharnera-t-il une fois encore ? Ou bien, Olivier, laissé pour mort au détour d'une petite route, trouvera-t-il sur la vieille terre corse des alliances inattendues et la force de ne pas céder à l'appel de la vengeance ?

Pas toujours facile de se retrouver dans l’arbre généalogique du personnage principal. Pas toujours évident de comprendre les retours en arrière ou tout au moins comment il découvre certains évènements ayant eu lieu (pendant sa retraite initiatique par exemple). Il ne faut pas être trop rationnel car il y a un peu de sorcellerie et de mythe.

Ensuite, cela se passe en Corse. Les paysages, les odeurs et la culture des cedrats sont magnifiquement décrits. Le caractère des Corses également nous est expliqué en partie par l’histoire de l’île.

Par contre, les règlements de compte et les meurtres paraissent par trop faciles et souvent inexpliqués…

Je me suis parfois un peu perdue dans l’histoire.

Je classe ce livre en 198ème position et ne lui donne pas d’étoile.

21 septembre 2014

Le ciel antérieur

Quatrième de couverture

Dans son bureau parisien, Pierre Orangel, éditeur vieillissant, reconstitue le parcours d’un de ses auteurs, disparu quelques années plus tôt. Marc Williams est-il mort ? A-t-il choisi le silence ? Se cache-t-il sous une fausse identité ? Et dans quel but ? Nous apprendrons bientôt que les réponses sont à chercher du côté de l’Auvergne, dans un camping de bungalows abandonné, sur les hauteurs du Forez. Au même moment, dans le quartier de Brooklyn, à New York, Felicia Lascaux, jeune écrivain à succès, est hantée par un étrange visiteur.

« Le ciel antérieur » de Mark Green est un roman à 3 voix. A la même date ( !?), chacun des trois personnages raconte alternativement le déroulement de l’histoire de sa vision des choses.

On s’attend à une catastrophe imminente qui ne se produit pas (ou alors je n’ai pas tout compris) et la fin n’est pas vraiment une fin.

Je me suis ennuyée, l’auteur a de jolies réflexions tout comme parfois de gros délires (à mon goût). Je ne crois avoir compris le titre qu’en consultant sur internet pour trouver d’autres avis sur le livre, que je n’ai pas trouvés d’ailleurs, et parce que cela s’est affiché comme choix possible sur la recherche google. Le ciel antérieur serait « toute la phase pré-existentielle d’un individu. C’est ce qui se rapproche le plus de l’âme occidentale et que les chinois appelle le Shen ».

Un petit extrait (c’est l’éditeur qui parle) :

J’ai aimé ces endroits et maintenant je suis certain qu’ils sont morts. Je suis terrifié à l’idée de me promener dans les rues mortes, de m’asseoir à la terrasse d’un bistrot et de m’apercevoir que c’est fini, qu’il n’y a plus que le café, dans ma tasse, d’à peu près supportable. Un café peut-être meilleur au demeurant, que celui qu’on servait il y a quarante ans, préparé dans un percolateur dernier cri, une machine qui a couté le prix d’une voiture, servi dans une tasse fabriquée en Chine. Et autour, plus rien. Des zombies qui portent de tee-shirts. Qui hurlent dans des portables. Qui s’assoient à côté de vous. Tous ces pays sont remplis d’ondes, d’ondes téléphoniques et de wi-fi et je ne sais quoi. Ces pays sans substance. Evidés.

Je classe ce livre en 233ème position et lui donne un « moins ».

 

 

16 septembre 2014

Elle s’appelait Sarah

Présentation de l'éditeur

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.

Tout au long du livre de Tatiana de Rosnay, on alterne entre les deux époques. Celle de l’histoire de Sarah et de sa famille juive, arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv et celle de Julia Jarmond, qui enquête en tant que journaliste américaine sur cette rafle à l’occasion du 60ème anniversaire de ce dramatique évènement. On relie petit à petit les deux familles entre elles.

On voit alors apparaître deux camps, ceux qui souhaitent oublier et ne pas remuer le passé et ceux qui veulent en parler, comprendre et reconnaitre ce qui s’est passé pour respecter un devoir de mémoire.

C’est un roman très prenant. On espère que Sarah va pouvoir s’en sortir mais se sort-on réellement d’évènements tels que ceux-là ?

De ce livre a été réalisé un film qui porte le même nom avec comme actrice principale Kristin Scott Thomas dans le rôle de la journaliste américaine qui mène l’enquête.

Je classe ce roman en 30ème position et lui donne 3 étoiles.

 

 

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12 septembre 2014

Vivement l'avenir

Description de l’éditeur

Dans une petite ville de province, trois trentenaires paumés vont se rencontrer et prendre en charge un jeune homme handicapé physique et mental, considéré par tous comme un monstre.

Vous connaissez ce sentiment de se réjouir à l’avance parce que l’on sait que l’on va se replonger dans un livre que l’on aime et bien c’était le cas pour moi avec « vivement l’avenir » de Marie-Sabine ROGER. J’ai pris du temps pour les derniers chapitres, histoire d’y gouter le plus longtemps possible.

J’aime beaucoup ses livres ("le coeur en friche", "bon rétablissement", "les tartines au ket-cheupe") . Le vocabulaire est un peu cru parfois mais il y a plein de poésie, de tendresse, de justesse, de bon sens, d’humanisme et de jolies réflexions.

Un petit extrait pour le plaisir :

"Monsieur Lemauroux ne m’aime pas des masses. Pour lui, je suis un parasite, un incapable. Il pense que je fais perdre son temps à son fils et que c’est ma faute, s’il est démotivé. Les parents sont toujours persuadés que leurs gamins sont les meilleurs du monde, et lorsque ça n’est pas le cas, -c'est-à-dire toujours, sauf pour les parents d’Einstein-, c’est forcément la faute de leurs fréquentations. Ou de leurs profs. De qui d’autre, sinon ?"

Je le classe en 16ème position et lui donne 3 étoiles.

 

 

10 septembre 2014

Sauve-moi

Quatrième de couverture

Lorsque, par une froide soirée d’hiver, Juliette et Sam se croisent en plein cœur de Broadway, c’est le coup de foudre instantané. Elle, jolie Française de 28 ans, multiplie les petits boulots en nourrissant des rêves d’actrice. Lui, la trentaine, est un jeune pédiatre new-yorkais dévoué corps et âme à son travail depuis le suicide de sa femme. Persuadés d’avoir enfin trouvé un sens à leur vie, ils vont s’aimer le temps d’un week-end intense, aussi magique qu’inoubliable. Mais Juliette doit retourner à Paris. Quant à Sam, il ne sait trouver les mots pour la garder à ses côtés. Du moins, pas assez vite. Car à peine l’avion de la jeune femme a-t-il décollé qu’il explose en plein vol…

On retrouve ici le style efficace de Guillaume Musso et son goût pour le « retour vers le futur » ou « le passé qui ressurgit » en mêlant un peu (trop ?) de fantastique dans tout cela.

Ce livre m’a trop fait penser à « demain ». Une rencontre amoureuse contrariée dans les deux cas, dans « demain » par un décalage temporel et dans « sauve-moi » par un contournement intempestif du destin qu'il faut soit-disant réparer.

J’ai trouvé l’intrigue un peu moins bien ficelée dans « sauve-moi » car trop surréaliste et trop inexplicable à mon goût…

Je le classe totu de même en 121ème position et lui donne une étoile même si je suis un peu déçue.

5 septembre 2014

Un jour

Quatrième de couverture

15 juillet 1988. Emma et Dexter se rencontrent pour la première fois. Tout les oppose, pourtant ce jour marque le début d'une relation hors du commun. Pendant vingt ans, chaque année, ils vont se croiser, se séparer et s'attendre, dans les remous étourdissants de leur existence. Un conte des temps modernes ou la splendeur d'aimer a fait chavirer le monde entier.

J’ai bien aimé l’articulation du roman de David Nicholls, chaque chapitre racontant l’histoire d’Emma et de Dexter à un an d’intervalle. J’ai trouvé la première moitié un peu longue mais plus j’avançais vers la fin du livre et plus j’ai commencé à aimer jusqu’à lire d’une traite les dernières 150 pages.

C’est une belle histoire d’amitié avant de devenir une histoire d’amour. On suit le parcours des deux personnages principaux, jamais célibataire en même temps, avec des hauts et des bas professionnels à tour de rôle.

Je classe ce livre en 108ème position et lui donne une étoile.

28 août 2014

Bon rétablissement

Quatrième de couverture

« Depuis que je suis là, le monde entier me souhaite bon rétablissement, par téléphone, mail, courrier, personnes interposées. Par pigeons voyageurs, ça ne saurait tarder. Bon rétablissement. Quelle formule à la con ! ». « Veuf, sans enfants ni chien », Jean-Pierre est un vieil ours bourru et solitaire, à la retraite depuis sept ans. Suite à un accident bien étrange, le voilà immobilisé pendant des semaines à l'hôpital. Il ne pouvait pas imaginer pire. Et pourtant, depuis son lit, il va faire des rencontres inattendues qui bousculeront son égoïsme…

J’ai ressenti le même plaisir à lire ce livre de Marie-Sabine Roger qu’avec « la tête en friche » ou « les tartines au ket-cheupe ». On y retrouve aussi certains points abordés dans « les encombrants » sur la vieillesse et le temps qui file. Le style est direct, rapide et les réflexions sur la vie pleines de bon sens et d’humour. Le héros est un vieux râleur qui va gagner en tolérance et en sensibilité grâce à des rencontres qu’il n’aurait jamais faites sans son accident et ce séjour à l’hôpital.

Je classe ce livre en 35ème position et lui donne 3 étoiles.

27 août 2014

Ce qu'il advint du Sauvage blanc

Quatrième de couverture

Au milieu du XIXe siècle, Narcisse Pelletier, un jeune matelot français, est abandonné sur une plage d Australie. Dix-sept ans plus tard, un navire anglais le retrouve par hasard : il vit nu, tatoué, sait chasser et pêcher à la manière de la tribu qui l’a recueilli. Il a perdu l’usage de la langue française et oublié son nom. Que s’est-il passé pendant ces dix-sept années ? C’est l’énigme à laquelle se heurte Octave de Vallombrun, l’homme providentiel qui recueille à Sydney celui qu’on surnomme désormais le « sauvage blanc ».

J’ai eu peur de m’ennuyer au début du livre de François Garde car on découvre Narcisse PELLETIER au moment où il se perd sur une île à la recherche d’eau potable et que la goélette repart sans lui. S’en suivent alors plusieurs journées à la recherche de nourriture puis une rencontre avec une aborigène australienne. Sans dialogue, le livre aurait pu sembler long. Mais on alterne alors à chaque paragraphe, ce que vit Narcisse PELLETIER dans son île et le moment où on le retrouve 18 ans plus tard, raconté par Octave de Vallombrun.

J’ai suivi l’histoire avec plaisir mais (il y a un mais ou plutôt deux) :

-      on ignore ce que devient Narcisse à la toute fin de l’histoire et c’est un manque je trouve… surtout que le titre du livre est « ce qu’il advint du sauvage blanc » ( !). A moins que l’auteur ait souhaité que l’on tire chacun sa propre conclusion…

-      Octave de Vallambrun passe pour un original n’ayant plus toute sa tête alors qu’il a passé des années à tenter de comprendre l’histoire du « sauvage blanc ».

Je le classe en 116ème position et lui donne une étoile.

 

 

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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