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Le petit monde de So et de Fi

12 novembre 2014

La maladie de Sachs

Quatrième de couverture

Dans la salle d’attente du Docteur Bruno Sachs, les patients souffrent en silence.
Dans le cabinet du Docteur Sachs, les plaintes se dévident, les douleurs se répandent.
Sur des feuilles et des cahiers, Bruno Sachs déverse le trop-plaint de ceux qu’il soigne.
Mais qui soigne la maladie de Sachs ?

C’est le troisième livre que je lis de Martin Winckler (après « le chœur des femmes » classé en 7ème position et « les 3 médecins » classé en 110ème position). J’aime beaucoup son humanisme, son humilité face aux patients, sa volonté de les soigner et de les soulager du mieux qu’il le peut. C’est un livre polyphonique où le médecin ne s’exprime pas en direct mais par la voix des patients, collègues, amis qui utilisent le « tu » pour parler de lui. On retrouve les patients au fur et à mesure et on les suit comme si on assistait aux consultations, on fait le lien au fil des pages entre certains d’entre eux et on voit le Docteur changer quand il rencontre une femme à aimer et dont il est aimé à un moment où il ne croyait plus en rien.

C’est un beau livre, avec parfois un jugement un peu sombre sur la médecine où sur ce que certains praticiens en font. Il est aussi plein d’espoir sur la vie quand on côtoie la mort si régulièrement comme le Docteur Sachs.

Je le classe en 66ème position et lui donne deux étoiles.

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10 novembre 2014

Pastorale américaine

Présentation de l’éditeur

Après trente-six ans, Zuckerman l'écrivain retrouve Seymour Levov dit «le Suédois», l'athlète fétiche de son lycée de Newark. Toujours aussi splendide, Levov l'invincible, le généreux, l'idole des années de guerre, le petit-fils d'immigrés juifs devenu un Américain plus vrai que nature. Le Suédois a réussi sa vie, faisant prospérer la ganterie paternelle, épousant la très irlandaise Miss New Jersey 1949, régnant loin de la ville sur une vieille demeure de pierre encadrée d'érables centenaires : la pastorale américaine. Mais la photo est incomplète, car, hors champ, il y a Merry, la fille rebelle. Et avec elle surgit dans cet enclos idyllique le spectre d'une autre Amérique, en pleine convulsion, celle des années soixante, de sainte Angela Davis, des rues de Newark à feu et à sang...

J’ai pris ce livre de Philip Roth à la bibliothèque ou plutôt j’ai pris « la tâche » où il était indiqué qu’il s’agissait d’une trilogie qui commençait par « pastorale américaine » puis « j’ai épousé un communiste » avant de se terminer par « la tâche ». Je les ai donc empruntés tous les trois…

Je sais que je ne lirai pas les deux suivants (!).

J’avais lu des commentaires sur internet avant d’attaquer le premier livre et j’en avais lu un notamment qui disait que c’était compliqué. En fait, ce n’est pas tout à fait cela. C’est plutôt qu’il y a des longueurs, des détours, des extrapolations, voire des divagations, … Pour exemple, la fin du livre se termine par un repas entre « amis ». Ce repas dure 170 pages !! J’ai beaucoup de mal avec les gens qui s’écoutent parler et bien là je trouve que l’on a un écrivain qui s’écoute écrire…

Et puis, au départ, le narrateur est l’écrivain Nathan Zuckerman et il raconte la vie de Seymour le "Suédois" qu’il admirait étant enfant puis cela devient le Suédois lui-même qui raconte sa vie alors qu’on sait qu’il est mort peu de temps après avoir demandé à rencontrer l’écrivain pour parler de son père.

Le tout (580 pages) tourne autour du fait que Seymour et Dawn, malgré tout l’amour donné à leur fille Merry, très intelligente mais bègue, devienne une terroriste contre la guerre du Vietnam et à l’origine de la mort de 4 personnes.

Je classe ce livre en 260ème position et lui donne deux « moins ».

8 novembre 2014

J+15 - reprise de la marche

 

L'opération est passée depuis 15 jours.

Antoine a repris le chemin du Lycée cette semaine avec attelle et béquilles.

L'infirmière du Lycée a pris le relais pour les piqûres contre la phlébite (en même temps vu qu'il se déplace pour aller au Lycée et à  l'intérieur du Lycée, je pense qu'il y a peu de risques...) et le changement des pansements. Elle venait le soir à l'internat.

Il a fait également 3 séances de kiné. L'extension revient peu à peu.

L'infirmière à domicile est venue ce matin à la maison. Piqûre et prise de sang.

Voici son genou de face, les fils sont partis :

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Voici la cicatrice derrière le genou (2 cm !) :

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Son genou est encore gonflé :

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Antoine prend encore des médicaments contre la douleur mais dans l'ensemble cela va bien.

Encore une semaine d'attelle et de béquilles avant d'envisager une reprise de l'appui complet.

8 novembre 2014

Mon époux a des phases...

Nous sommes allés faire des courses ce matin où mon cher et tendre a acheté 3 gels douche différents. Bon, 3 me direz-vous, ce n'est pas beaucoup mais il en a déjà acheté 3 la semaine dernière et des "grand format" donc sachant que notre consommation n'est pas de 3 gels douche par semaine cela fait un peu beaucoup...

Il était une époque où on ne savait même plus les ranger dans l'armoire sous le lavabo et on les étalait le long de la baignoire... Bon, il s'est un peu calmé !

Et puis, voilà encore une différence je crois entre les hommes et les femmes, il aime bien avoir plusieurs gels douche dans sa douche. Moi j'ai tendance à en utiliser un, à le terminer avant d'en prendre un autre. Là non, il aime bien changer en fonction de l'humeur du jour.

Donc tout à l'heure à la caisse, il m'a dit, c'est ma "période gel douche" !

5 novembre 2014

Mes sincères condoléances : les plus belles perles

Présentation de l’éditeur

Un moment unique, fort, solennel, émotionnel... Le dernier hommage à un proche pousse au recueillement et à la retenue... Parfois cependant, les choses se déroulent différemment. Fort de sa longue expérience de "croque-mort", Guillaume Bailly livre un ouvrage iconoclaste sur les petits dérapages de certains enterrements. Bourdes familiales, lapsus macabres, incidents techniques, demandes surprenantes et gaffes en tous genres sont légion ! Cet ouvrage "100 % vécu" permet de sourire avec bienveillance sur ces dérapages inimaginables... qui pourtant ont tous existé !

Ce livre de Guillaume Bailly, professionnel dans le monde des Pompes Funèbres est particulièrement bien écrit. Il est tour à tour surprenant, bouleversant, drôle ( !), plein de bon sens et de relativité sur les choses importantes de la vie. Il nous livre la vie quotidienne des « croque-morts ». C’est un livre à lire absolument, plein d’enseignements et de sagesse.

Je classe ce livre en 65ème position et lui décerne deux étoiles.

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4 novembre 2014

Pilou-pilou

Quand j'ai dit à mes collègues que je m'étais acheté un pyjama en pilou-pilou, elles n'ont pas compris ce que c'était.

Du coup, j'ai vérifié dans le dictionnaire et j'ai vu que le pilou était bien un tissu de coton, pelucheux et très inflammable.

Bon, ce n'est pas tout à fait un pyjama mais plutôt une veste chaude à mettre par dessus.

Vous voulez la voir ? La voici :

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Et puis j'ai acheté un pyjama et des chaussons tout doux :

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Si cela vous tente, j'ai trouvé tout cela chez Etam lingerie...

2 novembre 2014

J+9 – déjà des progrès

Nous voilà un peu plus d’une semaine après l’opération.

Antoine arrête les médicaments ce soir, sauf ceux contre la douleur mais il a déjà bien réduit sa consommation.

Antoine a vu l’infirmière tous les jours pour la piqure contre les phlébites, pour un changement de pansements tous les 2 jours et un prélèvement sanguin. Les cicatrices sont vraiment toutes petites : deux petits points devant le genou et une cicatrice de 2 cm sur l'arrière.

Il a vu également le kiné 4 fois. Il a du mal à tendre complètement le genou. Il faut éviter le flessum.

La marche avec les béquilles n’est pas évidente. Il doit les garder encore deux semaines normalement car il ne doit pas mettre tout son poids sur son genou. Hier, pendant que nous faisions les courses, il est tombé dans le rayon poissonnerie car c’était un peu mouillé sur le carrelage. Il a chuté sur l’avant et sur son genou (!!). Plus de peur que de mal… Il faut qu’il fasse plus attention.

Antoine repart à l’internat ce soir.

L’infirmière du Lycée pourra normalement continuer les piqures et le changement des pansements. Il faut que je vérifie demain matin, sinon je ferai appel à une infirmière libérale.

Antoine continuera les séances de kiné (4 par semaines) avec le kiné du Pôle espoir. Sa cuisse s’est déjà remusclée un peu. Juste après l’opération, il ne savait plus lever sa jambe sans s’aider de ses bras.

Nous avons reçu le compte-rendu du chirurgien et le protocole de sortie. Nous avons rendez-vous avec lui pour un contrôle à la fin du mois.

 

2 novembre 2014

L'équation de l'amour et du hasard

Présentation de l’éditeur

Quelles étaient les probabilités statistiques pour que Graham et Ellie se rencontrent un jour ? Minimes, négligeables, voire nulles : Graham Larkin habite à Los Angeles, Ouest des Etats-Unis, tandis qu’Ellie O’Neill réside dans une petite ville du Maine sur la côte Est. Pourtant, un jour, Graham envoie par erreur un email à Ellie. Il n’en faut pas plus pour que les deux internautes commencent à échanger une série de messages drôles et touchants et, petit à petit, discutent de leur vie, leurs espoirs et leurs peurs. Mais le filtre virtuel permet aussi de cacher ses secrets… Ellie ignore que Graham est un acteur connu dans le monde entier et Graham ignore tout du sombre passé familial d’Ellie. Décidé à rencontrer la jeune fille pour tenter une relation dans le monde réel, Graham parvient à organiser son prochain tournage dans la petite ville d'Ellie. Mais est-ce qu’une star aussi connue que Graham peut réellement sortir avec une fille ordinaire comme Ellie ? Et pourquoi la mère d’Ellie veut-elle à tout prix éviter d’attirer l’attention médiatique ? Si le destin vous envoyait un email, y répondriez-vous ?

« L’équation de l’amour et du hasard » est un gentil livre, romantique et sentimental mais pas trop mièvre. L’auteure Jennifer E. Smith a su éviter les écueils et les facilités que l’on trouve parfois dans ce genre littéraire. J’ai passé un bon moment de lecture même si je pense qu’il s’adresse plutôt à des adolescent(e)s (l’âge des personnages est de 17, 18 ans).

Je le classe en 179ème position et lui donne une étoile (ce classement assez complaisant est peut-être dû au fait que je lisais en parallèle la « sociologie des prénoms » et que ce livre m’apportait une respiration entre deux plongeons dans le monde de la sociologie...).

2 novembre 2014

Sociologie des prénoms

Présentation de l’éditeur

Pour quelles raisons le prénom que l'on porte dit-il autant de choses sur nous-mêmes et sur les personnes qui nous l'ont donné ? Comment est-il choisi et utilisé ? Comment l'empire de la mode (c'est-à-dire des variations du goût socialement déterminé) a-t-il remplacé l'emprise de la parenté ? Pourquoi les Léa de maintenant seront-elles, demain, les Mauricette d'aujourd'hui ? En deux siècles, le prénom, outil étatique d'identification, est devenu support personnel d'identité : le prénom de l'état civil est de plus en plus perçu comme exprimant le moi profond. Et, en même temps, la ronde des prénoms obéit à la mode : certains prénoms sont propres à une époque ou à une classe sociale. Les sociologues s'en sont donc souvent servis : au niveau macrosocial, pour étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation ; au niveau microsocial, pour comprendre la répartition du pouvoir dans la famille ou le monde du travail à partir des usages quotidiens du prénom.

Dans le cadre de son cours de Sciences Economiques et Sociales, Antoine va lire «Sociologie des prénoms » de Baptiste Coulmont. J’ai donc eu envie de découvrir de quoi il retourne.

Avant cela, je me permets de faire une remarque sur la forme. C’est un petit livre de 125 pages (dont 17 sont consacrées à la bibliographie) où les caractères sont extrêmement petits. Pourquoi ne pas rajouter une vingtaine de pages et augmenter la taille de la police ? Ne serait-ce que cela, on n’a pas envie de se plonger dedans. Le summum ce sont les petits paragraphes écrits noirs sur fond gris (quelle bonne idée !!!).

Quant au contenu, je m’étonne que l’on fasse lire cela à des élèves de 15-16 ans. Antoine n’a pas encore regardé mais je pense qu’il va franchement s’ennuyer (à moins que l’analyse faite en cours change tout !!). Quand j'ai regardé les commentaires sur internet sur ce livre, j'ai trouvé qu'ils étaient très succincts. Est-ce le signe d'une certaine perplexité ?

C’est relativement compliqué (il faut parfois relire les paragraphes pour comprendre le sens), il faut s’armer d’un dictionnaire (exemple : tout le monde connaît la signification de « onomastique » et la différence avec « l’anthroponymie » ou  avec la « toponymie ») et les phrases sont parfois particulièrement longues. Je trouve que les spécialistes dans leur domaine de compétence ont beaucoup de mal à vulgariser leur science et la rendre plus accessible. Il devrait y avoir un lexique à la fin en plus du sommaire.

Sinon, qu’ai-je retenu de cet ouvrage ? Trop peu de choses, je pense :

-          Avant le prénom était enregistré lors du sacrement du baptême et le choix se cantonnait aux noms des saints. Avec la sécularisation et la déclaration auprès des services de l’état civil, le nombre des prénoms possibles a augmenté

-          Le prénom était souvent hérité de son père, il devient ensuite un élément de mode

-          La durée de vie d’un prénom est environ de 40 ans. Il apparaît généralement dans les classes sociales aisées puis passe dans le milieu des professions intermédiaires avant de se retrouver chez les artisans, les employés, les ouvriers, les agriculteurs et de disparaître dans le même ordre.

-          Les deuxième et troisième prénoms proviennent souvent de la parenté (grands-parents, oncles, tantes, parrain, marraine, …)

-          Certains prénoms sont abandonnés en fonction de l’opinion publique (abandon du prénom Adolphe) ou au contraire peuvent être patriotiques (Joffre, Joffrette, Joffrine).

-          Les prénoms choisis par les migrants pour leur fils proviennent à 80 % de leur culture mais tombent à 30 % pour les filles.

-          Les prénoms sont souvent un indicateur de sexe, d’appartenance religieuse, de race (aux Etats-Unis), de l’origine culturelle, …. C’est pour cela que sont apparus les CV anonymes pour éviter une certaine discrimination à l’embauche.

-          Le prénom permet une identification au niveau de l’état mais représente également une identification personnelle pour l’individu. Il reflète le choix des parents (opinion, valeur, orientation)

J'aurais bien aimé des exemples et des détails sur l'utilisation de certains prénoms, voire une explication plus précises de ce qui guide le choix des parents.

Je classe ce livre en 205ème position et ne lui donne pas d'étoile.

 

1 novembre 2014

Ainsi font font font, les petites marionnettes !!!

JP fait partie d'une association qui produit des spectacles de clowns (voir mon billet du 20/12/2013) mais également de marionnettes. Flo et Pat ont rejoint l'équipe depuis septembre.

Hier, il y avait une représentation.

L'équipe de marionnettistes en train de répéter le filage : 

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Le spectacle commence avec les 3 petits cochons :

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Ici, le loup va souffler sur la maison en briques :

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Puis le spectacle continue avec l'histoire du petit chaperon rouge (on devine à gauche JP qui anime le chasseur, Flo qui joue la mère-grand et Amandine le petit chaperon rouge) :

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Scène finale avec tous les personnages qui reviennent pour chanter :

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J'ai adoré (et les enfants présents étaient partie prenante et dialoguaient avec les personnages !!).

Il y a des musiques entraînantes pour l'apparition de chaque personnage (et une musique plus grave pour le loup...) et des jeux de lumières qui agrémentent le tout. Cela représente beaucoup de travail, d'investissement des membres de l'association et de temps passé...

Bravo !!

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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