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Le petit monde de So et de Fi

21 avril 2015

Allons voir plus loin, veux-tu ?

Présentation de l’éditeur

Deux femmes, deux hommes qui n’ont aucun lien entre eux, sinon de brèves rencontres de hasard. Christine, la cinquantaine, s’est arrangée une vie aisée et tranquille. Dans sa maison du Berry, elle est tout à coup frappée au coeur par le néant de son existence. Paul est un paysan qui s’abrutit de travail, frémissant d’une sensibilité que lui-même ne comprend pas. Solange, une employée de la SNCF, va découvrir lors d’un voyage organisé une étrange clocharde qui la bouleversera. C’est aussi en voyage, en Hongrie, que Luc, conduit à une résignation désespérée par une femme destructrice, trouvera le courage de réagir. Leurs destins se croiseront alors que chacun croyait être arrivé au bout de sa route. Le bonheur viendra à eux, inattendu et pourtant inscrit dans leur histoire. On n’oublie plus les scènes émouvantes, cocasses, violentes, subtiles, au cours desquelles ces personnages singuliers se révèlent à eux mêmes et à nous.

C’est un livre magnifique. Les 4 personnalités sont finement décrites. Le style d’Annie Duperey est très beau, fluide et particulièrement agréable à lire. On a envie de connaître la suite mais on voudrait en même temps que cela ne s’arrête pas. De belles réflexions sur la vie, la mort, le hasard des rencontres, les coups durs et les joies intenses, tout y est !

Je classe ce livre en 20ème position et lui donne 3 étoiles.

Allons voir

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21 avril 2015

Dernière acquisition pour le jardin...

Depuis un certain temps, je cherchais à changer notre table et nos deux chaises bistro en bois.

D'une part, parce que l'ensemble commençait à dater et puis surtout par que notre toutou adoré avait rogné les chaises... voir mon billet du 28/08/2014.

Je voulais quelque chose de plus coloré.

Ne trouvant pas dans les différents magasins où nous sommes allés, j'ai regardé sur internet et j'ai trouvé mon bonheur sur le site de la Camif.

Voici donc en image :

IMG_1623

Si vous aimez bien, sachez que toute la gamme est également disponible chez Jardiland (et d'ailleurs à un prix plus intéressant mais je ne les ai vus qu'après ma commande sur internet !!).

Il y a des jolis bancs aussi de la même couleur... A voir si je me laisse tenter.

20 avril 2015

Newletters et commentaires

Si vous êtes un lecteur régulier (ou lectrice :o) !) de mon blog, si vous appréciez celui-ci et si vous souhaitez être informé(e)s de mes nouvelles publications, sachez que vous pouvez entrer votre adresse mail dans « newsletter » (colonne de droite du blog) et cliquer sur "m'abonner", vous recevrez ainsi un mail avec le lien d’accès direct à chaque fois que j’écrirai un nouveau billet.

N’hésitez pas non plus à me laisser un commentaire. Créer un blog n’a de sens que s’il est lu et quoi de mieux qu’un retour écrit du lecteur !! J'adore ça :o) !

19 avril 2015

La cité de la joie

Petit résumé de mon cru (pas de quatrième de couverture et pas de résumé intéressant sur internet) :

Parmi beaucoup de personnages dans ce livre, il y a Hasari Pal et sa famille qui vivent à Bankuli, à 400 km de Calcutta. Ils sont paysans mais petit à petit ils n’arrivent plus à subsister car les mauvaises saisons se succèdent et ils sont obligés peu à peu de vendre leurs terres. Il décide alors de partir avec femme et enfants à Calcutta pour trouver un travail et permettre à ce qui restent de recevoir leur aide. Ils vivront tout d’abord sur un bout de trottoir avant qu’il ne trouve un travail très physique de tireur de rickshaws qui leur permettra d’habiter dans un slum (bidonville au nom de « cité de la joie »). Paul Lambert est un prêtre français souhaitant vivre parmi les pauvres pour les aider. Il y découvrira beaucoup de souffrances : la malnutrition, la maladie (le choléra, le paludisme, la lèpre, la fièvre rouge, …), l’insalubrité (surtout en période de mousson), les rats et les cloportes... Un comité d’entraide se crée avec des hommes et des femmes qui vivent aussi dans le bidonville (Margareta –chrétienne-, Santa et Ashish –jeune ménage hindou-, Aristote John –Anglo-indien chrétien-, Salladin –ouvrier musulman- et Bandona –jeune assamaise-). Viendra en renfort pendant un an, Max Loeb, jeune interne en chirurgie américain, qui stoppe ses études momentanément. Paul et Max constateront que cette communauté très pauvre, composée de personnes de religions et de castes différentes, est animée d’un esprit de solidarité incroyable et ceux qui ont si peu partagent ce qu’ils ont avec les plus démunis qu’eux. Il leur faut faire face également à la mafia qui « protège » mais surtout rackette pour un bout d’abri, à une administration très lourde (récupérer un colis de médicaments nécessite parfois plusieurs jours), à une police habituée aux bakchiches et particulièrement soupçonneuse par rapport aux étrangers venus pour aider (ne sont-ils pas plutôt à la solde de la CIA ?) et aux trafics en tout genre (dons du sang contre argent, achat du squelette avant une mort proche, ...).

C’est un livre témoignage très fort sur la vie dans un bidonville de Calcutta où la souffrance est continuelle mais où la fraternité entre les hommes permet de garder l’espérance.

Comme je l’ai indiqué dans mon billet précédent, le livre et le film qui en a été tiré sont vraiment très différents. On retrouve certains personnages (et pas d’autres) et pas dans les mêmes circonstances. Paul Lambert n’est pas dans le film, par exemple, alors qu’il est le personnage central du livre (il est remplacé par une femme non religieuse qui s’occupe du dispensaire déjà crée dans le film à l’arrivée de Max).

J’avais adoré le film et même s’il est très différent, j’ai adoré le livre. Il faut le lire absolument !!!

Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

 

17 avril 2015

Adaptations fort libres

Souvent, quand on a aimé un livre, on est déçu par le film qui est adapté au cinéma. Cela, soit parce qu’il manque des morceaux complets voire même des personnages, soit parce que le scénario a pris d’énormes libertés par rapport à l’histoire originelle. C’est ce que j’ai ressenti par exemple avec « l’élégance du hérisson ».

Ici, je suis en train de lire un livre dont j'avais adoré le film il y a quelques années : «la cité de la joie ».

Dans le film, le personnage principal était un chirurgien qui décide de partir sur un coup de tête en Inde suite à une opération qui se termine mal pour une petite fille et qui finalement se retrouve à aider une dame s’occupant d’un dispensaire dans un bidonville.

Or, je m’aperçois que dans le livre, le personnage principal est un prêtre français et le fameux chirurgien que je désespérais de voir arriver, n'intervient qu’à la 321ème page (il n’est d'ailleurs pas encore chirurgien) et ce, pour une raison complètement différente, car il sait dès le départ, qu’il va en Inde pour une durée d’un an afin d’aider le prêtre à monter une léproserie.

Malgré tout, j’aime beaucoup le livre mais je suis une nouvelle fois surprise des différences énormes avec le film qui en a été tiré.

A suivre...

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13 avril 2015

Catherine courage

Quatrième de couverture

Parce qu'un jour de printemps un enfant est mort dans ses bras, le destin de Catherine, la Fille de Maria Vandamme, a basculé : elle a décidé de devenir médecin. Mais dans le monde de 1891, un tel choix est folie pour une femme : toutes les portes, ou presque, sont closes. Catherine les ouvrira une à une, se lancera dans les aventures les plus risquées avec obstination, générosité et courage. Aimée et désirée d'abord par Paul, un jeune journaliste qui ne comprend guère son ambition, puis par Jérôme qui, lui, saura l'aider ; encouragée autant que détestée par son entourage, Catherine traverse, depuis le Nord jusqu'à Paris, les salons et les taudis, les salles de rédaction et celles des hôpitaux. Et trouve enfin le succès et l'amour. Autour d'elle, de superbes personnages, énigmatiques ou cocasses, puissants et misérables, animent cette vivante et brillante fresque de la France au tournant du siècle.

« Catherine Courage » de Jacques Duquesne est un livre comme je les aime. Il met en avant le tempérament et la volonté d’une femme qui ose se former à un métier jusqu’alors réservé aux hommes avec tous les obstacles que cela comporte alors en 1891. La fin est un peu abrupte et j’aurais aimé suivre Catherine plus longtemps dans ses aventures.

Je classe ce livre en 95ème position et lui donne 2 étoiles.

8 avril 2015

Le moulin de la dérobade

Quatrième de couverture

Tout conspire à troubler Valentine de Montfleury, héritière d'un vaste domaine bourguignon, à l'aube de ses dix-huit ans. Pourquoi son père lui destine-t-il un homme qu'elle n'aime pas ? Et pourquoi tant de mystère autour du portrait de famille qui orne son salon et lui ressemble tant ? L'instituteur du village, fin connaisseur, affirme qu'il s'agit d'un tableau flamand du XVIIIe siècle : qui était cette "Belle meunière" jouant de la viole au pays des plaines et des moulins à vent ? Avec sa grand-mère, qui détient d'autres indices, Valentine forme le projet fou de partir à la recherche de ces ancêtres supposés. Lorsqu'elles arrivent dans la jolie petite ville de Bailleul, au pied des monts de Flandres, le cœur de Valentine bat à tout rompre...

Ce roman d'Anne Degroote est intéressant à la fois pour le côté historique et pour le côté régional. L’auteure, originaire des Flandres, décrit sa région et ses traditions avec passion. On sent aussi l'amour pour les moulins. Je suis toutefois un peu déçue par la fin de l'histoire, un peu rapide et un peu facile...

Je classe ce roman en 130ème position et lui donne une étoile.

3 avril 2015

Le grand voyage de Juliette Le Goff

Quatrième de couverture

En février 1911, Juliette Le Goff, jeune Lorientaise de dix-huit ans, apprend que son frère Yvon, officier à bord d'un voilier, a disparu au large de l'Australie lors du naufrage de son navire. Contre toute logique, elle refuse de croire à cette disparition et se persuade que c'est à elle de mener les recherches. Se faisant passer pour un jeune garçon, elle parvient à s'embarquer à bord d'un cap-hornier. Après s'être confrontée à la dure vie des marins, à la rudesse des hommes, à la solitude et à la fatigue, elle est reconnue comme femme. A son arrivée à Valparaiso, elle s'enfuit en compagnie d'un matelot fidjien qui l'a prise en amitié et trouve refuge à la Casa de Amor, où elle devient joueuse de cartes professionnelle. Un aventurier américain accepte de l'emmener à bord de sa goélette, le Sea Falcon. Mais l'homme est assassiné par ses officiers de bord et Juliette, accusée du meurtre, s'échappe dans une chaloupe jusque sur l'une des îles Salomon. Elle y fait la connaissance de Tom Cowan, planteur irlandais qui vit seul en compagnie d'indigènes à peine civilisés. Juliette pourrait s'installer dans une nouvelle vie. Mais une dernière fois elle repart sur les traces de son frère.

« Le grand voyage de Juliette Le Goff » d’Hugues Douriaux m’a beaucoup plu. On suit les trépidations de la jeune bretonne avec plaisir. Grâce à son fort tempérament et sa volonté, elle s’impose et prouve sa valeur au sein d’un monde d’hommes.

Je classe ce livre en  69ème position et lui donne deux étoiles.

30 mars 2015

Demain matin si tout va bien

Quatrième de couverture

Que feriez-vous si l'homme de votre vie décidait de partir pour une île paradisiaque du bout du monde, sans vous, pire, avec sa garce de meilleure amie? Ajoutez à cela une mère complètement allumée, une voyante cinglée et un prétendant bègue qui ne la lâche pas d'une semelle, vous aurez une idée des turbulences que traverse Garance Kléberg. Heureusement, il y a Arthur, le fidèle ami homosexuel, et " les filles ", les quatre bonnes copines " à la vie à la mort ". Et malgré les tuiles qui lui tombent sur la tête, les quiproquos à répétition et les gaffes en série, Garance veut encore y croire. Elle pense avoir perdu " l'homme idéal ", pourtant il est là, tout près... et pas forcément celui qu'on attendait.

En lisant « demain matin si tout va bien » de Cécile Krug, j’ai  ri, parfois aux larmes ( !), ce qui est assez rare pour être signalé. C’est un livre divertissant (surtout après « la fille de l’homme au piano » !), plein d’humour et d’autodérision car Garance, l’héroïne principale est une gaffeuse invétérée qui reconnaît ses travers.  Le style de l’auteur est direct, léger et sans fioriture. A lire si vous avez envie de vous changer les idées et passer un moment agréable.

Je classe ce livre en 125ème position et lui donne une étoile.

28 mars 2015

Echanges sms avec son ado !

lui : 2 heures ça parait long

moi : Zut Antoine, c'est non négociable

lui : je ne négocie pas là, je m'interroge juste

moi : interroge-toi, c'est porteur

lui : j'aurais préféré 3 heures avec 3 matières différentes plutôt que 2 heures d'une seule. Mais tout ce que je te dis, tu le prends mal même quand je ne critique pas

moi : je ne prends pas mal, j'explique gentiment

lui : quand tu dis zut c'est que je t'énerve

moi : non, je réponds zut pour te dire fin de conversation

lui : ah ok, on n'est pas en démocratie

moi : au bout d'un moment, tu dois te ranger à l'avis de tes parents que ça te plaise ou non.

lui : bah, je n'ai pas dit le contraire. Prendre les décisions comme un dictateur qui ne consulte pas son peuple, ça n'est pas mieux.

moi : Remets les choses dans leur contexte où là je risque de m'énerver : il s'agit de 2 heures de soutien de maths et pas de te mener devant un peleton d'exécution comme sous une dictature !!

lui : c'était une image, tu prends tout mal

 

 

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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