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Le petit monde de So et de Fi
13 octobre 2023

Intuitio

Présentation de l’éditeur :

Timothy Fisher, jeune auteur de polar, mène une vie tranquille dans une rue du Queens à New York, avec son chat Al Capone. Quand deux agents du FBI se présentent à sa porte pour lui demander de les aider à arrêter l’homme le plus recherché du pays, il croit d’abord à une plaisanterie. Mais après un moment de rejet, il finit par accepter leur étrange proposition : rejoindre un programme secret visant à former des intuitifs, des personnes capables d’accéder à volonté à leurs intuitions. D’abord sceptique, Timothy, qui croyait avoir une existence banale, découvre que le monde cache des possibilités insoupçonnées. Il se retrouve embarqué dans une course contre la montre qui le conduit à apprivoiser ce pouvoir méconnu mais accessible à tous, un pouvoir qui nous montre la vie telle qu’elle est véritablement : extraordinaire.

J’ai déjà lu 5 livres auparavant de Laurent Gounelle : « Le jour où j’ai appris à vivre » classé en 71ème position avec 3 étoiles, « les dieux voyagent toujours incognito » classé en 86ème position avec 3 étoiles, « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » classé en 196ème position avec 2 étoiles, « Le philosophe qui n’était pas sage » classé en 519ème position avec 1 étoile et « l’homme qui voulait être heureux » classé en 718ème position sans étoile.

Pour ce dernier livre, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire mais j’ai dévoré la fin. L’anti-héros devient héros petit à petit en se faisant confiance ainsi qu’à son intuition. Quant aux techniques utilisées pour développer son intuition, cela me laisse un peu perplexe et sujet à interprétation mais selon l’auteur, cela fonctionne…

Je classe ce livre en 145ème position et lui donne 3 étoiles.

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6 octobre 2023

Connemara

Présentation de l'éditeur :

Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu. Christophe, lui, n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, priv ilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions, l’âge des choix. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible. Connemara c’est l’histoire d’un retour au pays, d’une tentative à deux, le récit d’une autre chance et d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.

J’ai trouvé ce livre de Nicolas Mathieu très long et il fait 544 pages… J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire et à la fin je me suis dit : « tout ça pour ça ! ». Les 2 protagonistes se rencontrent à 40 ans et on fait des allers-retours depuis leur adolescence. Les scènes de sexe sont trop crues pour moi et les descriptions sur la conjoncture économique frôlent un cours en amphithéâtre... bref je me suis ennuyée.

Je le classe en 606ème position et ne lui donne pas d'étoile.

27 septembre 2023

La nuit imaginaire

Quatrième de couverture :

"L'automne. J'y décelais une invitation inédite à remettre à l'heure les aiguilles de mon présent. Après l'hiver, plus rien ne serait jamais figé". Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu'à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l'expulse de son quotidien immobile et l'ébranle : mais que faire d'une vérité pareille ? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieilles amies qui ont connu sa mère à l'époque ? Chercher à s'en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s'assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu'il traverse comme on traverse le passé. Il est peut-être temps de quitter les nuits imaginaires et d'avoir le courage de se jeter "pour la beauté du geste, la tête la première dans le grand bain".

Franchement, j’ai trouvé ce livre d’Hugo Lindenberg très pénible à lire. J’en ai entendu parler sur RTL où Laurent Ruquier l’interrogeait. Et je n’ai pas vraiment reçu le témoignage de l’auteur sur le suicide de sa mère comme Laurent Ruquier l’a présenté.

Je m’attendais à une sorte de remontée à la source pour comprendre le pourquoi de ce geste en rencontrant les personnes l’ayant connu à cette époque. Alors, certes oui, il rencontre Suzy Zaltmman, Gloria et Ibrahim Gabbai mais ils ne lui apportent pas vraiment de réponses. La majeure partie du livre est consacrée aux nuits de débauche au Hangar où il a des rapports sexuels avec des tas de garçons (sans protection bien évidemment), ou alors il va à des fêtes où il s’ennivre systématiquement.

Alors, non, je n’ai pas aimé ce livre, d’autant plus qu’il m’a fallu souvent relire des paragraphes car il est facile de perdre le fil de sa pensée tellement il s’éparpille dans tous les sens.

Je classe ce livre en 733ème position et lui donne un moins.

25 septembre 2023

Ce que les étoiles doivent à la nuit

Présentation de l’éditeur :

Il n'y a pas de hasard, dit-on, seulement des rendez-vous. C'est ce que va découvrir Liz, cheffe prodige et étoilée, en partant au Pays basque sur les traces de sa mère. Dans un petit village perdu, elle rencontre M. Etchegoyen, dandy insaisissable et plein de panache, qui lui confie les clés de son restaurant et un défi à relever : faire de sa gargote une adresse gastronomique. Mais Peyo, le chef, ne voit pas arriver cette étrangère d'un bon oeil. L'un et l'autre vont devoir s'apprivoiser et affronter ensemble les fantômes de leur passé.

J’ai déjà lu 3 livres de cette auteure : « Les demoiselles » classé en 98ème position avec 3 étoiles (« Ce que les étoiles doivent à la nuit » est plus ou moins une suite de celui-ci), « même les méchants rêvent d’amour » classé en 332ème position avec 2 étoiles, et « le bonheur n’a pas de ride » classé en 451ème position avec une étoile.

J’ai apprécié ce livre d’Anne-Gaëlle Huon de plus en plus au fur et à mesure de la lecture. En fait, au début, j’ai eu du mal avec ces aller-retours dans le passé. J’avais davantage envie de suivre la vie de Liz plutôt que celle de sa mère. Et puis, je suis un peu déçue de la fin, un peu rapide, un peu bâclée car les problèmes de Liz se résolvent en quelques lignes, cela paraît un peu trop simpliste.

Je classe ce livre en 282ème position et lui donne 2 étoiles.

21 septembre 2023

Haute saison

Présentation de l’éditeur :

Un club de vacances sur la côte basque. Quatre solitudes qui n’auraient jamais dû se rencontrer. Une histoire d’amitié et de rédemption.Anglet, fin juillet. À la réception du Club Océan, Germain accueille comme chaque semaine les nouveaux arrivants, avec un mélange de plaisir et d’appréhension… Au milieu des habitués, certains clients goûtent pour la première fois aux « joies du club ». Chantal, qui débarque sans grand enthousiasme avec ses petits-enfants, Matthias, papa solo ayant cédé à l’appel de l’option « mini-club », et Fanny, venue en famille pour tenter de resserrer les liens, vont plonger dans ce huis clos aussi enjoué qu’inquiétant, dont la feuille de route est claire : faites connaissance et a-mu-sez-vous ! Mais qu’a-t-on à partager avec des êtres si différents ? Entre tournois de tir à l’arc, plaisirs du self et jeux apéro, ces vacanciers contraints de cohabiter parviendront-ils à rompre la glace malgré les secrets qu’ils ont emportés dans leurs bagages ? Peut-on réparer ce qui a été brisé ? Faut-il se lever à l’aube pour avoir un transat à la piscine ? Autant de questions à la fois profondes et légères qui portent ce roman solaire, plein d’humour, d’émotion et d’humanité.

Voici un livre facile à lire, sans prise de tête, une pause après un livre ayant nécessité plus de concentration et d’attention.

C’est parfois un peu gentillet mais j’ai bien aimé l’appréhension du sujet du handicap, sujet que l’on trouve assez rarement dans les romans contemporains (les sujets à la mode étant plutôt le harcèlement scolaire, les violences intra-familiales,  ..).

Ce livre m’a fait pensé à « Je revenais des autres » de Mélissa da Costa, du fait de rencontres de gens différents ayant des histoires particulières et se rencontrant dans un même lieu.

D’Adèle Bréau, j’ai déjà lu « La cour des grandes » classé en 40ème position avec 3 étoiles, « Le jeu des garçons » classé en 41ème position avec 3 étoiles, « Frangines » classé en 48ème position avec 3 étoiles et « les devoirs de vacances » classé en 233ème position avec 2 étoiles.

Je classe ce livre en 340ème position et lui donne une étoile.

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16 septembre 2023

Vivre avec son passé

Présentation de l’éditeur :

Comment faire de notre passé une force d'avenir ?Enfance, éducation, souvenirs heureux ou traumatiques : notre passé ne passe pas. Il est toujours présent. Il nous appartient alors d'établir une relation apaisée et féconde avec notre mémoire. Celle-ci n'est pas, comme on le pense souvent, un stock de données. Les neurosciences nous apprennent, au contraire, que la mémoire est dynamique, mouvante. Nos souvenirs ne sont pas figés, ils s'apparentent à une partition à interpréter. Notre rapport au passé doit être repensé. En convoquant sciences cognitives, nouvelles thérapies, sagesses antiques et classiques de la philosophie, de la littérature ou du cinéma, Charles Pépin nous montre que nous pouvons entretenir un rapport libre, créatif, avec notre héritage. Notre bonheur dépend de notre capacité à bien vivre avec notre passé. Cet essai lumineux nous donne les clés pour y parvenir.

Voici un livre intéressant de Charles Pépin sur la manière de « gérer » notre passé. L’auteur commence par nous décrire les différentes mémoires (épisodique, sémantique, procédurale, de travail et sensorielle).

Il présente ensuite le passé comme le socle de notre identité. Il dit que tourner le dos à son passé ou vouloir l’oublier n’est pas la solution car l’évitement ne permet que de reculer et pas de sauter.

Il propose 3 façons d’intervenir dans ses souvenirs pour modifier la perception que l’on en a :

-          Comparer le mauvais souvenir avec un autre souvenir où la même action n’a pas eu le même effet pour changer la règle de vie implicite que l’on a établie

-          Se remémorer régulièrement ce mauvais souvenir à la manière des stoïciens (dans le cadre d’un traumatisme) afin de ne pas pratiquer l’évitement ou le ressassement qui serait contreproductif et pourrait générer un rebond non souhaité à des moments non désirés

-          Reparentaliser le souvenir en faisant intervenir un personnage fictif parlant à la personne associée à ce mauvais souvenir comme l’aurait fait un parent protecteur

Revivre les souvenirs heureux, pas seulement les souvenirs douloureux.

Vivre des moments heureux, qui deviendront à leur tour des souvenirs heureux et relègueront au second plan les souvenirs malheureux.

Pardonner aux autres mais également se pardonner à soi-même. "En refusant le pardon, nous maintenons ouverte la blessure en nous et nous nous interdisons le plaisir de vivre, annihilons notre capacité à nous projeter pleinement vers l'avenir. Et nous risquons, épuisés par cette rancoeur tenace, de sombrer dans la dépression."

En cas de deuil, les phases de déni, de sidération et de colère sont normales et indispensables pour ensuite entretenir avec le disparu un lien intérieur.

Quelques extraits :

"Dans les valeurs auxquelles nous croyons, dans ce qui nous importe plus que tout, persiste la marque de notre milieu social, de notre éducation, de nos rencontres les plus décisives."

"Tout ce que nous sommes, nos qualités comme nos défauts, nous goûts et nos dégoûts, nos rêves et ambitions, mais aussi nos peurs, nos angoisses, nos joies comme nos peines, nos réactions, notre vision du monde, et bien sûr nos habitudes : tout cela procède de notre passé. En en tout cela, notre passé est présent. On le croyait derrière nous : il ne cesse de faire signe."

"On accablait son père, on se découvre injuste. On idéalisait ses parents, on les regarde avec une lucidité nouvelle. On se voyait aîné exemplaire, protecteur attentionné, on se sait maintenant également jaloux, blessé par l'arrivée d'un plus petit."

"Comment revenir sur son passé sans s'enfermer dans le ressassement ?"

"Freud est un pionnier. Il est le premier à avoir donné un cadre théorique d'envergure à cette idée : notre premier univers social - notre famille, notre rapport à nos parents, notre place dans la fratrie... - influence pour notre vie entière notre rapport aux autres, au monde."

« Le deuil est en cours lorsque l’on réussit à faire résonner dans le monde extérieur cette relation intérieur. Cette conscience de la mort peut nous aider à mieux distinguer l’essentiel, à apprécier pleinement chaque seconde de notre existence. »

« C’est en faisant le deuil d’hier que nous pouvons nous épanouir au présent : il nous faut accepter la fin de ce qui a été en trouvant comment prolonger l’histoire que l’on écrit. Si la vie nous a apporté son lot de tracas, de désillusions ou de maladies, elle nous a aussi délivré ses leçons de sagesse. »

« Si tant vieillissent mal, c’est qu’ils vivent non avec leur passé, mais dans leur passé. »

« Nous pouvons bien vieillir, la vieillesse peut même être une des plus belles aventures de notre vie, et la route qui y conduit est celle que nous avons essayé de dessiner durant toute notre réflexion : mieux nous vivrons avec notre passé, à la bonne distance, dans un dialogue ouvert avec lui, mieux nous vieillirons. »

« Le vieux con gonflé d’orgueil et celui qui se vit en victime se ressemblent plus qu’ils ne le pensent : leur passé prend trop de place. L’un se vante, l’autre se lamente, mais aucun d’eux ne parvient à aimer le présent, a forciori à se lancer dans des projets, pour soi ou pour ses proches. »

Je conseille de lire ce livre. Pour ma part, il a remué des choses en moi et la perception même de certains souvenirs.

Je classe ce livre en 97ème position et lui donne 3 étoiles.

12 septembre 2023

Chaleur humaine

Présentation de l’éditeur :

Ceci est un roman total. Entrelaçant l’histoire du monde et une histoire de famille, il embrasse notre présent et nos fautes passées. En quelques semaines, du début du mois de janvier 2020 à la fin du mois de mars, le quotidien d’une famille française va basculer en même temps que l’humanité. Fuyant le confinement urbain, Vanessa, Caroline et Agathe se réfugient aux Bertranges, une ferme du Lot entre les collines et la rivière, où leurs parents vivent toujours. Les trois sœurs y retrouvent Alexandre, ce frère si rassurant avec qui elles sont pourtant en froid depuis quinze ans, ainsi que des animaux qui vont resserrer les liens du clan. Tandis que, du dérèglement climatique aux règlements de compte, des épidémies aux amours retrouvées, la nature reprend ses droits, ces hommes et ces femmes vont vivre un huis clos d’une rare intensité.

Ce livre de Serge Joncour est la suite de « Nature humaine » que j’ai lu juste avant. En fait, j’ai entendu à la radio qu’il parlait de « Chaleur humaine » comme étant la suite de « Nature humaine » et donc j’ai voulu commencer par le début, logique.

J’ai préféré le deuxième livre car le premier fait un peu le tour de toutes les catastrophes climatiques, de pollution nucléaire ou marée noire de 1976 à 1999. Je l’ai trouvé un peu long et plombant, même si je suis d’accord pour dire que si les anciens faisaient d’une certaine façon, c’est qu’il y avait de bonnes raisons.

Dans ce deuxième livre, il est davantage question des personnages et notamment d’Alexandre, agriculteur qui persiste à vouloir faire « comme avant » dans le respect de sa terre et de ses bêtes. Cela se passe en 2020 au moment de la montée de la Covid et du confinement.

Je classe ce livre en 267ème position et lui donne 2 étoiles.

6 septembre 2023

La nature humaine

Présentation de l’éditeur :

La France est noyée sous une tempête diluvienne qui lui donne des airs, en ce dernier jour de 1999, de fin du monde. Alexandre, reclus dans sa ferme du Lot où il a grandi avec ses trois sœurs, semble redouter davantage l’arrivée des gendarmes. Seul dans la nuit noire, il va revivre la fin d’un autre monde, les derniers jours de cette vie paysanne et en retrait qui lui paraissait immuable enfant. Entre l’homme et la nature, la relation n’a cessé de se tendre. À qui la faute ?
Dans ce grand roman de « la nature humaine », Serge Joncour orchestre presque trente ans d’histoire nationale où se répondent jusqu’au vertige les progrès, les luttes, la vie politique et les catastrophes successives qui ont jalonné la fin du XXe siècle, percutant de plein fouet une famille française. En offrant à notre monde contemporain la radiographie complexe de son enfance, il nous instruit magnifiquement sur notre humanité en péril. À moins que la nature ne vienne reprendre certains de ses droits…

Personnellement, je me suis ennuyée avec ce roman de Pierre Joncour. Pourtant, j’aime plutôt bien ses livres habituellement : « Chien-loup » classé en 151ème position avec 3 étoiles, « L’amour sans le faire » classé en 317ème position avec 2 étoiles, « Repose toi sur moi » classé en 357ème position avec 1 étoile mais aussi « L’idole » classé en 745ème position avec un « moins ».

L’auteur commence par la sècheresse de 1976, en passant entre autres par la construction des centrales nucléaires, l’accident de Tchernobyl, la catastrophe de l’Erika et finit avec la tempête de 1999.

Tout cela n’est pas très réjouissant et donne le ton du livre.

En plus, le héros, Alexandre, attend désespérément que l’amour de sa vie décide de le rejoindre…

Bref, c’était long…

Il y a une suite qui vient de paraître, je suis sûrement un peu tordue mais je vais peut-être la lire...

Je classe ce livre en 601ème position et ne lui donne pas d’étoile.

1 septembre 2023

Les 15 premières vies d'Harry August

Présentation de l’éditeur :

Harry August se trouve sur son lit de mort. Une fois de plus. Chaque fois qu'il décède, il naît de nouveau, au lieu et à la date exacts auxquels il est venu au monde la première fois, possédant tous les souvenirs des vies qu'il a déjà vécues. Au crépuscule de sa onzième vie, une petite fille apparaît à son chevet. « J'ai bien failli vous rater, docteur August, dit-elle. Je dois vous transmettre un message, passé d'enfant à adulte, d'enfant à adulte, remontant de génération en génération depuis un millénaire dans le futur. Le voici : la fin du monde approche, et nous ne pouvons pas l'empêcher. À vous de jouer. »

Que dire ? Ce livre de Claire North est un peu difficile à apprivoiser. L’idée de départ est bonne mais il y a des contradictions.

Donc, il y aurait des « Kalachakras » qui vivraient plusieurs fois leur vie, à savoir qu’ils renaissent dans la même peau, au même endroit, à la même date et selon les mêmes circonstances, sauf qu’à partir de 4 – 5 ans, ils se rappellent leurs vies précédentes. Celles-ci changent d’une fois sur l’autre, en fonction des enseignements qu’ils ont appris ou des désirs qu’ils ont de les orienter différemment. Dans ces différentes vies, ils rencontrent des êtres « linéaires » qui ne vivent qu’une fois et mon premier souci (parce qu’il y en a plusieurs), c’est qu’ils sont amenés à rencontrer les mêmes personnes plusieurs fois (donc les linéaires vivent plusieurs vies aussi ?).

Mon deuxième souci, c’est que les Kalachakras, membres du cercle Cronus qui communiquent à travers le temps, ne doivent pas changer le cours de l’histoire. Mais du fait de leur changement de vie à chaque renaissance, ils impactent forcément le cours de la vie des personnes de leur entourage.

Le héros, en plus, d’être Kalachakras est également Mnémonique, c’est-à-dire qu’il se rappelle de tout très précisément, sur plusieurs siècles.

Mon troisième et dernier souci, c’est qu’à la fin du livre, on ne sait plus si les événements qu’il décrit ont eu lieu ou pas dans la vraie vie.

J’ai trouvé les ¾ du livre assez confus (el le livre fait 580 pages...) même si l’auteur nous explique à chaque fois dans quelle vie on est (la 3ème, la 14ème, la 7ème, ...), car bien sûr, ce n’est pas dans l’ordre chronologique et je ne comprenais pas trop où elle voulait nous emmener. Le dernier quart du livre devient plus clair et plus facile, pour ma part, à lire.

Je classe ce livre en 454ème position et lui donne une étoile.

19 août 2023

Né sous une bonne étoile

Sans être vraiment fâché avec l’école, Gustave peine à y trouver sa place. En classe, il observe les oiseaux dans la cour, rêvasse, scrute les aiguilles de la pendule. Il aimerait bien rapporter des bonnes notes à sa mère au lieu des habituelles convocations du directeur. Pourtant, Gustave est travailleur. Il passe beaucoup de temps sur ses devoirs, mais les leçons ne rentrent pas. Certains enseignants commencent même à le prendre en grippe et à le croire fainéant. Et à force d'entendre qu'il est un cancre, Gustave finit par s'en convaincre. Jusqu’à ce qu’une rencontre vienne changer le cours des choses…

J’ai bien aimé ce livre d’Aurélie Valogne que m’a conseillé ma belle fille Aurélie.

J’ai déjà lu quatre livres de cette auteure : « Minute papillon », classé en 288ème position avec 2 étoiles, « la cerise sur le gâteau » classé en 425ème position avec 1 étoile, « Nos adorables belles-filles » classées en 427ème position avec 1 étoile, et « mémé dans les orties » classé en 434ème position avec 1 étoile.

Au départ, j’ai cru que cela allait tourner au harcèlement scolaire, sujet beaucoup trop abordé par les écrivains contemporains en ce moment je trouve, mais c’est en fait de décrochage scolaire dont il est question. Le fait que l’école ne s’adapte pas à tous les profils et qu’elle laisse parfois de côté des élèves aux intelligences ou centres d’intérêt différents.

On s’attache à Gustave et même à sa sœur Joséphine, excellente élève de son côté, qui paraît insensible à ceux qui l’entoure, mais finalement pas tant que ça.

Je classe ce livre en 273ème position et lui donne 2 étoiles.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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