Quatrième de couverture
Hantée par la disparition de sa mère Eliza, négligée par un père revenu du bout du monde avec une nouvelle épouse, Isobel Fairfax est douée (ou affligée ?) d'une faculté exceptionnelle : circuler à son gré dans le temps, pour explorer une tranche du passé ou entrouvrir une porte sur l'avenir.
Ainsi va-t-elle remonter à l'époque où ses ancêtres, contemporains de Shakespeare, étaient les seigneurs du pays environnant, puis reparcourir la longue décadence qui mène à son épicier de père. Et aux multiples secrets, dérisoires ou tragiques, qui sont le lot de toutes les familles...
C’est un livre très très particulièr que « Dans les replis du temps » de Kate Atkinson. J’ai d’ailleurs mis plus de 15 jours à le terminer.
Il y a un premier tiers où j’ai dû me « contraindre » à le lire. Cette partie était très sombre et en même temps très alambiquée avec des allers et retours dans le passé. L’auteure partait parfois dans des « délires » que j’avais du mal à la suivre.
Un extrait pour illustrer :
Les molécules d’un être ou d’une chose se séparent, s’unissent à d’autres molécules et deviennent quelque chose d’autre. Le néant, en fin de compte, n’existe pas –à moins que ce ne soit le grand vide de l’espace- et il y a peut-être même plus de choses que n’en rêve notre philosophie. (ce n’est pas parce qu’on ne voit pas une chose que celle-ci n’existe pas).
Ensuite, le second tiers m’a paru plus intéressant et j’ai compris enfin les liens entre les différents personnages. On a alors le sentiment de vraiment rentrer dans l’histoire.
Cela se complique à nouveau dans le dernier tiers où on continue à avancer et à reculer dans le temps mais on nous donne également plusieurs versions des évènements. On finit par comprendre pourquoi (heureusement !).
La fin me laisse perplexe car c’est un peu à nous de décider ce que l’on veut bien comprendre…
Je classe ce livre en 93ème position etlui donne tout de même une étoile pour la partie intermédiaire qui m’a le plus plue.