Jalouse et La mélodie
Jalouse :
Nathalie Pêcheux, professeure de lettres divorcée, passe quasiment du jour au lendemain de mère attentionnée à jalouse maladive. Si sa première cible est sa ravissante fille de 18 ans, Mathilde, danseuse classique, son champ d'action s'étend bientôt à ses amis, ses collègues, voire son voisinage... Entre comédie grinçante et suspense psychologique, la bascule inattendue d’une femme.
Ce film avec Karin Viard, Anne Dorval, Thibault de Montalembert de David Foenkinos, Stéphane Foenkinos est plutôt réussi. On n’arrive pas à détester cette femme jalouse et on souhaite qu’elle trouve la voie de la sagesse. Karin Viard est magnifique dans ce rôle.
Je classe ce film en 21ème position et lui donne deux étoiles.
La mélodie :
A bientôt cinquante ans, Simon est un violoniste émérite et désabusé. Faute de mieux, il échoue dans un collège parisien pour enseigner le violon aux élèves de la classe de 6ème de Farid. Ses méthodes d’enseignement rigides rendent ses débuts laborieux et ne facilitent pas ses rapports avec des élèves difficiles. Arnold est fasciné par le violon, sa gestuelle et ses sons. Une révélation pour cet enfant à la timidité maladive. Peu à peu, au contact du talent brut d'Arnold et de l'énergie joyeuse du reste de la classe, Simon revit et renoue avec les joies de la musique. Aura-t-il assez d’énergie pour surmonter les obstacles et tenir sa promesse d’emmener les enfants jouer à la Philharmonie ?
Ce film avec Kad Merad, Samir Guesmi, Renély Alfred, de Rachid Hami ressemble trop à d’autres films déjà vus (les choristes, les grands esprits, …) mais en beaucoup moins bien. L’apprentissage du violon (instrument des plus difficiles) est bien trop rapide (et sans solfège en plus !) pour être crédible. Ce manque de réalisme m’a empêchée de rentrer dans l’histoire. Kad Merad ne m'a pas convaincue par son jeu. JP n’est pas d’accord, il me dit que c’est du cinéma. D’accord mais alors à ce moment là, il faut mettre ce film dans la catégorie science-fiction. Cela m’a fait penser au commentaire d’une auteure sur ce que j’avais écrit sur son livre "Le dernier facteur" en pointant sur le manque de réalisme, elle m’avait répondu que c’était un conte…
Je classe ce film en 31ème position et ne lui donne pas d’étoile.