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Le petit monde de So et de Fi

1 mars 2013

Auto-portrait à la manière de Michel Leiris

Antoine devait rédiger en français un auto-portrait à la manière de Michel Leiris.

Il me plaît beaucoup donc je vous en fais profiter :

"J’ai 14 ans… enfin presque… Un âge ou rien ne nous parait important à part notre image, voici la mienne : les cheveux courts, châtains, clairs en été, foncés en hiver comme les nuages au dessus de nos têtes. La tête en ovale, quoi de plus banal !? Les yeux en grain de café, couleur marron tabac. Mon nez, Quel nez ! Fin en haut, épaté en bas, au moins de l’original. Héritier de lèvres tracées et d’une mâchoire large, il a fallu tout gâcher en ajoutant des rails de train sur mes dents afin de dompter des canines fuyardes.


Un mètre soixante environ pour un poids d’une petite quarantaine de kilos... De petites mains, des jambes en tronc d’arbre et un dos aussi droit qu’une planche à roulettes. Des joues qui rougissent au moindre changement de température et non pas quand je suis intimidé ! Eh oui, c’est bien vrai ! Je me reconnais en me regardant dans une glace et je suis fidèle à mon caractère, cela me suffit."

Il a eu 18/20. Bravo mon fils !

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1 mars 2013

tam-tam ou nuages de fumée ?

Ce matin, je reçois un courrier de notre assurance suite à la visite nocturne de ce début de semaine me réclamant la copie du récépissé du dépôt de plainte.

J'appelle pour demander une adresse mail pour lui envoyer de suite.

Mon interlocuteur m'informe qu'ils n'ont pas de messagerie externe. Quand je m'en étonne, il me répond qu'autrement ils seraient submergés de mails !!!

Euh... Est-il possible encore de nos jours de travailler sans avoir de messagerie professionnelle et être en lien avec ses assurés, clients, fournisseurs, partenaires ou autres contacts ??

Encore, si cela venait d'une administration, j'aurais été moins surprise, mais là, je ne m'en remets pas.

"Submergés de mails", trop fort !

27 février 2013

Histoire courte

Ce matin, au moment d'emmener Antoine pour son deuxième jour de stage de judo dans son club :

- moi : "il est où ton sac de sport ?"

- Antoine : "oups, dans la voiture de papa qui m'a ramené hier soir"

Du coup, il prend son deuxième sac avec son deuxième kimono.

- Antoine : "je n'ai pas ma ceinture marron, ils m'en prêteront une"

- moi : "peut-être n'en auront-ils pas, ils te prêteront une ceinture verte sinon c'est pas grave !" (sourire)

- Antoine : "ah ah !" (sourire jaune, on ne plaisante pas avec les grades !)

Je le dépose à 8 h (alors que Carole, la responsable du club lui avait dit 8 h 15 mais l'information a dû lui échapper).

Alors que je suis en voiture pour le travail, Antoine m'envoie un texto :

- "mon sac, il était au dojo !"

Donc, j'ai un fils étourdi et certes, je le savais déjà, mais mon mari, il n'est pas mal non plus !!

26 février 2013

Journée de m....

6 h 00 du matin :

- JP "on a volé ma voiture"

- moi, dans le lit : "hum"

- JP : "on a volé ma voiture"

- moi : tu déconnes ?

Et voilà comment commence une journée de m.... !

- JP : "non"

moi, tout à fait réveillée et à présent debout dans l'entrée : " tu avais laissé les clés dessus ?" (Souvenir d'une fois où JP avait pris ma voiture, avait laissé les clés dessus et où elle avait été volée...).

- JP : "non, elles étaient sur le meuble de l'entrée".

J'ouvre la porte d'entrée et m'aperçois qu'elle a été fracturée.

- JP : "il n'y a plus non plus les doubles dans la boîte à clés"

Ils sont venus, ils ont forcé la porte, ils ont pris les clés et les doubles des clés (!) et sont repartis avec sa voiture. Ils n'ont pas pénétré dans le salon où se trouvait par exemple le téléphone portable de JP ou la tablette numérique...

- moi : "il faut appeler la police"

- JP : "à cette heure-ci ? c'est quoi le numéro ?"

- moi : "oui, les policiers travaillent 24 h sur 24 et c'est le 17 !"

6 h 45  :  3 policiers constatent l'effraction, prennent des notes et nous informent qu'une équipe de la police scientifique va venir prendre des photos et relever des empreintes.

Au moment où ils partent, on se rend compte que la porte du garage aussi a été fracturée.

7 h 45 : je laisse JP à la maison, lui donne les coordonnées de notre assurance, emmène Antoine pour son stage de judo (et oui encore !) et vais au travail.

8 h 45 : quelques difficultés de concentration au travail...

11 h 45 au téléphone :

- JP : "La police a retrouvé ma voiture"

- moi : "non ! où ça ?"

- JP : "A 3 km de la maison, dans la zone industrielle !! Je suis convoqué au commissariat à 14 h".

Je rentre manger. Entre-temps, JP qui n'est pas parti au travail (sans voiture c'est difficile et il y avait un certain nombre de formalités à effectuer) m'informe que l'assurance de la maison est prévenue (140 euros de franchise !), qu'il a appelé son employeur (accessoirement propriétaire du véhicule de fonction) qui a prévenu son assurance, que le serrurier envoyé par notre assurance doit passer dans l'après-midi et me montre 3 clés que la police scientifique a retrouvé dans le pot de fleurs devant la maison. Il s'agit de la clé de l'abri de jardin et du scooter (JP n'avait pas reconnu les clés). Ils ont dû ouvrir le garage pensant que les clés de la voiture seraient là.

13 h 45 : je dépose JP devant le commissariat et rentre de suite à la maison (qui est ouverte aux 4 vents !) et attends le serrurier.

14 h 45 : le serrurier change les serrures de la porte d'entrée et du garage.

15 h 15 : JP a besoin que je le récupère pour aller chercher sa voiture qui est à 6 km du commissariat (histoire de faire simple) !

16 h 00 : je reviens à la maison, signe les papiers du serrurier et repars au travail (enfin !).

16 h 15 : JP a besoin du formulaire de restitution qu'il a laissé dans ma voiture. Je lui envoie par mail.

17 h 00 : JP récupère sa voiture, les clés et les doubles à l'intérieur (!) après que la police scientifique ait également fait un relevé d'empreintes.

18 h 30 : retour maison pour tout le monde...

Toute ressemblance ou similitude avec des faits et personnages existants ne saurait être que coïncidence fortuite.

 

 

17 février 2013

Régionales

Après le cap des districts, puis des départementales, hier, c'était le tour des régionales.

Antoine a perdu son premier combat mais comme son adversaire a gagné le suivant, Antoine a été repêché. Il a gagné alors son second combat. Son troisième combat, s'il le gagnait, lui permettait de se qualifier pour l'étape suivante (et dernière étape en minime), à savoir les Inter-régions. Antoine malheureusement perd ce troisième combat et n'est donc pas qualifié.

A priori, il finit 7ème de la compétition (ils ne prennent que les 5 premiers pour les Inter-régions).

Antoine est déçu. Il a marqué des points mais a perdu principalement sur shido (fautes légères) pour refus de kumikata (empêchement de la saisie du kimono), pour garde croisée (il a trouvé cela injuste car la prise makikomi (sa prise préférée du moment) entraîne un croisement de bras mais pas une garde croisée) et pour défensive exagérée (maintien des bras tendus pour empêcher les attaques de l'adversaire).

Il n'y a pas forcément de logique, ce n'est pas parce qu'Antoine bat un adversaire n°1 qu'il ne peut pas être battu par un adversaire n° 2 qui est lui-même battu par l'adversaire n° 1. Je ne sais pas si tout le monde suit ! Chaque judoka a un judo différent et le combat sera distinct en fonction de ces "judos" différents.

Ces derniers temps, Antoine se pose la question de sa poursuite ou non au pôle espoir l'année prochaine.

Il trouve qu'il fait moins de résultats cette année alors qu'il est plus entraîné (10 heures de judo par semaine au Pôle au lieu de 3 l'année dernière dans son club). Il avait effectivement fini 5ème aux régions et 5ème aux inter-régions FFJ et champion de France FSGT. Cette année, il finit 7ème aux régions FFJ et n'ira pas plus loin (en FSGT on ne sait pas encore pour cette année).

La responsable du Pôle Espoir souhaite le garder. Il manque encore de technique mais elle considère qu'il est plutôt doué et engagé lors des entraînements. Elle lui répète qu'il ne faut pas qu'il se compare avec des judokas qui ont fait plusieurs années en sections sportives. Il n'est au Pôle que depuis 5 mois... Souvent les résultats tardent à venir. Elle m'a expliqué que pour elle, les premiers résultats au niveau national sont arrivés en junior et au niveau international en sénior !

Son père et moi espérons qu'il va continuer. On va bien sûr lui laisser le choix. Il sait qu'il va regretter s'il arrête à la fin de l'année. Il sait aussi que l'année prochaine sera difficile car il sera alors en cadet 1 et qu'à partir de l'année prochaine au lieu de n'avoir que cadet 1 et cadet 2, il y aura aussi cadet 3 (changement décidé par la ligue de judo). Du coup, il rencontrera en compétition des judokas qui pourront avoir deux ans de plus que lui (alors que jusqu'à présent c'était au maximum un an de plus).

Vendredi soir, nous sommes allés à une réunion du Pôle. Comme lors de la première réunion, je suis tombée des nues car à l'époque des parents se plaignaient du comportement de certains judokas envers leur fils et que deux judokates s'étaient également accrochées et Antoine ne m'avait parlé de rien. Cette fois-ci c'est à l'internat qu'il y a des problèmes. Apparemment 2 ou 3 meneurs ont un comportement inadmissible envers les assistants d'éducation ou envers d'autres judokas et entraînent certains du groupe dans le même sens. La encore, Antoine ne m'avait parlé de rien... En fait, il ne se sent pas concerné, du coup, il n'en parle pas.

Pour en revenir à l'année prochaine, s'il continue, il aura l'avantage de connaître les lieux (internat, lycée, lieux d'entraînement). Il aura un an d'expérience du Pôle derrière lui. Certains vont arriver et il fera partie des anciens.

Antoine vient d'arriver et lit derrière mon épaule, je lui laisse donc le mot de la fin : il aimerait bien que Valentin vienne au Pôle l'année prochaine (c'est un judoka ami qu'il rencontre régulièrement en compétition dont j'ai parlé lors de mon dernier billet), d'ailleurs il était là hier mais a été éliminé en perdant au premier combat et son adversaire a perdu le combat suivant donc il n'a pas été repêché). J'en ai parlé à sa maman et vais tenter de joindre le papa...

Cela sous-entend qu'Antoine se voit au Pôle l'année prochaine... A suivre donc...

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11 février 2013

Un début prometteur

Mot de l'éditeur et extrait du livre :

" Un jour, tu comprendras. Le frigo des filles et tout ça. Celles qui accumulent les Diet Coke, celles qui collectionnent les jus d'orange survitaminés. Tu comprendras les crèmes épilatoires, les salles de bains avec ou sans baignoire, le sérum physiologique pour les lentilles de contact, le petit fil blanc ou bleu qui dépasse quelques jours par mois. Et le frigo des filles, la façon dont elles rangent et cartonnent au jeu des sept familles, jamais, jamais tu m'entends, en six ans de vie commune, je n'ai vu une plaquette de beurre à côté d'une bière ouverte ou d'une confiture périmée dans un frigo. Je vais te dire Henry, dans un frigo de fille, la nonchalance n'existe pas. "

Bon, lire deux livres de Nicolas Ray à la suite n'était pas une bonne idée. Je suis certainement partie du mauvais pied avec "un début prometteur". L'extrait qui sert de quatrième de couverture est plutôt très drôle par rapport au ton du reste du livre... Ils l'ont bien choisi !

Je n'ai pas aimé et dès le début, j'avais hâte d'en finir.

Il (Henry) nous raconte son premier amour, ses premières désillusions et celles de son père et de son frère (pas beaucoup de chance dans la famille), l'alcool et la drogue (encore !), enfin bref, un roman bien sombre...

Je le classe en 115ème position et ne lui donne aucune étoile.

6 février 2013

L'amour est déclaré

Quatrième de couverture :

(…) Après le léger passage à vide et l’héroïque victoire de notre héros sur les addictions liquides, chimiques et médicamenteuses, l’amour, qui semblait avoir enfin déserté sa vie, a pourtant frappé par surprise en la personne de Maud. Mais l’amour n’est-il pas la plus dangereuse des addictions et le plus périlleux des chemins ?  (…)

Ce récit me fait davantage penser à la rédaction d’un blog ou d’un journal intime plutôt qu’un roman. L’auteur raconte les évènements de sa vie, parfois sans rapport d’un chapitre à l’autre. En plus, on a l’impression qu’on devrait ne connaître que lui, alors que j’ai découvert Nicolas REY pour la première fois avec ce livre et n’en n’avais jamais entendu parler avant. Il est suffisant et prétentieux et m’a fait pensé à Frédéric BEGBEDER… et pas seulement pour le côté cocaïne…(et dire que j’ai acheté un deuxième livre de Nicolas REY !).

Seuls deux points positifs dans ce livre : le titre que j’aime beaucoup et l’épaisseur (on peut rapidement passer à autre chose !)

Je classe ce livre en 113ème position et ne lui donne pas d’étoile.

3 février 2013

Compétition locale

Ce matin, Antoine est allé à une compétition locale.

Nous y sommes arrivés à 9 h 15, la pesée était à 9 h 30 et Antoine a dû commencer les premiers combats vers... 12 h 45 !! Bon, comme d'habitude beaucoup d'attente, mal au fesse sur les bancs en bois, beaucoup de bruit (notamment des parents qui hurlent des conseils à leur enfant en train de combattre et qu'il n'entend pas car trop loin ou concentré) et comme par hasard sa catégorie a fini la dernière...

A part cela, ils étaient 6 combattants en minime moins de 46 kg. Il y avait 3 adversaires déjà connus et 2 jamais rencontrés.

Au lieu de prendre des photos, j'ai pris les combats en vidéo avec mon téléphone.

Voici le premier combat : Contre Mohamed, ceinture bleue. Antoine fait un o goshi, marque wasa ari et poursuit 20 secondes en osaekomi. Gagne par ippon.

Judo 1

Voici le deuxième combat : contre une ceinture jaune-orange. Antoine fait un tai otoshi et marque ippon :

Voici le troisième combat : Grand ami judoka d'Antoine, il s'agit de Valentin (qualifié comme Antoine pour les Régionales), ceinture marron. Ils se battent l'un l'autre tour à tour. Vous verrez donc un tomoe nage d'Antoine raté (planchette japonaise), Antoine est ensuite à terre deux fois, mais Valentin n'arrive pas à le retourner. Antoine tente ensuite deux tai otoshis qui n'aboutissent pas. Enfin, il fait un soto makikomi (avec les deux bras) et remporte le combat par ippon :

Le quatrième et dernier combat. Antoine se retrouve en finale contre une ceinture verte (vu lors des Départementales et qualifié aux Régionales). Antoine fait un tomoe nage qui lui donne un yuko. Il tente ensuite deux tai otoshis mais cela ne fonctionne pas. Tentative de contre. Antoine fait un premier ko uchi gari qui n'aboutit pas, puis un second qui lui permettra de remporter le combat par ippon :

Antoine finit donc 1er. Bravo mon fils !

 

2 février 2013

Cyanure

Quatrième de couverture :

Martin Molin accompagne sa petite amie Lisette sur l’île de Valö pour une réunion de famille juste avant Noël. Mais au cours du premier repas, le grand-père, un magnat industriel, meurt étouffé, juste après avoir annoncé à ses enfants qu’il les a déshérités. Martin se rend vite compte qu’il a été assassiné au cyanure. Une tempête de neige fait rage, l’île est isolée du monde et Martin décide de mener l’enquête.

L’idéal dans les romans policiers, c’est de ne pas deviner qui est le coupable trop rapidement. Et là, dans ce livre de Camilla Lackberg, j’ai eu des doutes assez rapidement. Il y a bien eu des pistes pour noyer le poisson mais la fin était pour moi un peu attendue.

Je classe ce livre en 100ème position et lui donne une étoile.

29 janvier 2013

Les bouts de ficelle

Dans Paris. Des regards échangés, des vies qui se croisent, qui s'entremêlent. Emma et ses jolies chevilles ; Jean, le beau et patient attaché de presse d'Irwing, écrivain génial, indiscipliné et sur la touche ; Paulo, amoureux de sa mère comme tous les enfants ; Monsieur Daniel, le vendeur de Kleenex. Mille destins suspendus les uns autres par un lien ténu et imprévisible, l'amour.

Bon, alors ça, c’est ce qui figure sur la quatrième de couverture…

Quant à moi, je suis complètement passée à côté de ce livre de Grégoire Polet, même si l’écriture en est fluide et agréable.

Trop de personnages qui se croisent pour pouvoir en aborder même un seul suffisamment de près. Bien sûr, on sait que les rencontres ne tiennent qu’à un fil et que l’on croise des vies tous les jours sur lesquelles on ne saura jamais rien. Mais voilà, en dehors de cela, j’ai juste eu le sentiment de survoler l’histoire de ces trop nombreux personnages…

Je classe ce livre en 134ème position et ne lui donne pas d’étoile.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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