Au commencement du septième jour
Voici donc le quatrième et dernier livre reçu dans le cadre des Explorateurs de la rentrée littéraire et commenté sur "lecteurs.com" :
Avis de la page 100
Camille, la femme de Thomas, devait rentrer à la maison vendredi soir après une semaine de travail loin de lui mais finalement elle l’appelle pour lui dire qu’elle ne reviendra que le samedi. Un coup de fil à 4 h du matin de la gendarmerie lui annonce que Camille vient d’avoir un grave accident de la route. Il se rend à l’hôpital, elle se trouve dans le coma. S’ensuit alors une recherche pour comprendre les circonstances, le lieu improbable, l’accident sur une route parfaitement droite, …
L’auteur, Luc Lang, nous communique l’incompréhension de Thomas et son stress latent. Il est ingénieur informaticien et donc extrêmement rationnel. Cet accident le déstabilise. Il a du mal à communiquer avec leurs enfants et va jusqu’à négliger certaines obligations professionnelles. On se retrouve à vouloir comprendre avec lui les raisons du drame et espérer comme lui le réveil de Camille.
Chronique :
L’histoire se poursuit sans que Thomas trouve la véritable explication de l’accident de sa femme alors que j’imaginais que ce serait l’objet principal du livre.
On perd quelque peu la trace de Camille car on retrouve Thomas en randonnée solitaire dans ses Pyrénées natales et on en comprend la raison plus tard (livre 2).
Viennent ensuite les retrouvailles avec sa sœur, médecin en mission humanitaire en Afrique où Thomas découvre les raisons de son exil et les racines d’un secret de famille (livre 3).
J’ai bien aimé le fond de l’histoire mais beaucoup moins la forme. Les phrases sans fin sont amusantes au début mais deviennent rapidement agaçantes au fil des pages jusqu’à ternir la compréhension du lecteur, en tout cas la mienne. Cette prose au kilomètre est lourde, sans respiration aucune même lorsqu’il y a des dialogues, à tel point qu’on ne sait parfois plus qui parle.
L’auteur mélange régulièrement les souvenirs, les rêves, la réalité, les retours en arrière, ce qui entraîne une certaine confusion. Il aime poser une situation puis revenir en arrière pour expliquer le cheminement jusqu’à cette situation, ce qui fait que j’ai eu le sentiment à trois reprises d’avoir manqué une information ou d’avoir compris a posteriori mais c’est probablement volontaire (enfin j’espère !).
Je classe ce livre en 357ème position et lui donne un "moins".