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Le petit monde de So et de Fi

29 janvier 2012

Le Club des Incorrigibles Optimistes

Je viens de terminer « Le club des incorrigibles optimistes » de Jean-Michel Guenessia.

On suit Michel Marini, de ses douze ans en 1959 jusqu'à ses 18 ans, sur fond de guerre d'Algérie. Il fait connaissance tour à tour avec les membres d'un club d'échecs. Tous sont des réfugiés politiques provenant des pays de l'est où ils ont quitté famille et amis. Ces rencontres vont bouleverser à jamais la vie du jeune garçon.

J’ai mis pas mal de temps à lire ce livre. Je l’avais commencé et puis JP m’ayant acheté un livre numérique, je l’ai mis de côté pour lire « la femme gelée ». Je l’ai repris ensuite avec difficulté mais j’ai lu la deuxième moitié (350 pages sur 730) sur une semaine de temps.

Il y a beaucoup de personnages, des histoires qui se croisent et j’ai fini par suivre avec intérêt les aventures du jeune héros. La fin du livre est inattendue et permet de relier certains personnages entre eux.

Pour la petite histoire, j’ai pu terminer ce livre ce matin, lors de la dernière compétition d’Antoine. La pesée était à 9 h et il n’est combattu qu’à 14 h !!!

Je classe ce livre en 37ème position et lui décerne une étoile.

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15 janvier 2012

Judo ou plus judo ?

Je suis en train de réfléchir mais je vais sûrement arrêter le judo. Je me pose des questions depuis quelque temps. Je n’ai plus l’impression de progresser et je ne m’éclate plus autant.

Au dernier cours, il s’est passé trois choses qui ont conforté ce sentiment :

-          l’entraîneur a tenu des propos qui m’ont choquée. Il était en train de montrer une clé de bras et je lui demande si cela peut casser le bras de l’adversaire si on va au bout du mouvement. Il me répond que oui et qu’il ne faut pas arrêter si l’adversaire fait “aie, aie” mais n’arrêter que si l’arbitre le dit, au risque de le blesser !!!

Pour moi, le judo, ce n’est pas ça. Où est le code moral ? "Politesse, courage, sincérité, honneur, modestie, respect, contrôle de soi, amitié" !!!

-          dans la dernière partie, on a terminé par des randoris et pour la première fois j’ai eu peur de me faire mal en tombant. Du coup, j’étais un peu paralysée et n’avais plus envie de combattre.

-          Enfin, au moment du salut, l’entraîneur a remis une ceinture orange à une jeune de 17 ans. Elle a commencé cette année seulement, a eu très rapidement sa ceinture jaune et puis elle s’est blessée à l’orteil. Du coup, elle n’est pas venue pendant près de 5 semaines. Dès son retour, elle obtient cette ceinture orange. Cela veut dire 2 choses à mon avis. Elle a 17 ans et donc beaucoup moins peur que moi de tomber. Sa progression fulgurante veut certainement dire aussi qu’à 17 ans c’est plus facile qu’à 42 !!

Je n’ai toutefois pas envie d’arrêter le sport. J’ai proposé ce matin à Jean-Paul de reprendre des cours de danse de salon. On va regarder cela. Il faudra que cela coïncide avec les activités d’Antoine (théâtre le lundi, judo le mardi et le jeudi) et mon cours de renforcement musculaire du mercredi.

A suivre donc…

11 janvier 2012

La femme gelée

La femme gelée d’Annie Ernaux.

C’est l’histoire autobiographique de l’auteur qui raconte son enfance, son adolescence et ensuite sa vie de femme mariée puis mère de deux enfants. Elle est plutôt douée pour les études mais les laisse provisoirement de côté pour pouvoir s’occuper de son foyer et les reprendra ensuite pour devenir professeur. Elle raconte l’inégalité entre les hommes et les femmes au niveau de la répartition des tâches ménagères et de la vie quotidienne en général. Elle se retrouve dans une vie faite de concessions qui n’était pas celle qu’elle imaginait et qui n’était pas non plus le modèle donné par ses propres parents.

Je n’ai pas apprécié ce livre. J’ai eu le sentiment d’écouter quelqu’un se plaindre pendant 386 pages ! Dans le Nord, on appelle ça un « Braillou » (du verbe braire).

Effectivement, l’égalité des sexes n’existe pas et moins encore il y a 40 ans mais elle a fait des choix dans sa vie qui ne semblent pas assumés. Elle finit par gérer plutôt bien sa situation de femme mariée, mère de famille et enseignante mais il n’en ressort rien de positif, jamais ! L’auteur revendique un style objectif, j’ai eu le sentiment que de ne voir toujours qu’un seul côté des choses.

Je classe ce livre en 71ème position et ne lui décerne aucune étoile.

Ce livre a été l'occasion pour moi de "tester" le cadeau de Noël de mon époux : un livre numérique.

Le téléchargement est très facile, la page ressemble à la page d'un livre papier au niveau des couleurs (pas de brillance ou de luminosité comme sur les ordinateurs). Par contre, le livre étant divisé en deux parties (une fois 183 pages et une fois 203 pages), j'ai découvert "l'épaisseur" au fur et à mesure. Il y a parfois des espaces où il ne devrait pas y en avoir et les citations sont collées au reste du texte sans espace. Sinon, cela reste un bel objet mais il faut s'habituer à ne plus tourner les pages manuellement...

28 décembre 2011

Egypte la belle

Nous sommes partis tous les 3 accompagnés de maman et de Jean pour une semaine en croisière sur le Nil en Egypte.

1er jour :

lever à 2 heures du matin - arrivée à 4 h 45 à l'aéroport de Roissy-Charles-de-Gaulle - décollage à 7 h 30 pour une arrivée à Louxor à 13 h 30 où nous sommes accueillis par Yasser, notre accompagnateur pour la semaine - bus - arrivée sur le princess Sarah vers 14 h 30.

Voici le bateau :

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Le pont supérieur (avec la piscine, les transats et le coin repas pour le tea-time de 16 h dans l'arrière plan) :

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Voici notre chambre :

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Départ en calèche pour le centre de Louxor - promenade dans les souks :

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puis chicha et thé à la menthe dans un café :

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Retour au bateau en taxi conduit par JP (!).

2ème jour :

Visite du temple de Karnak (ou plutôt de l'ensemble de temples) à Louxor avec les premières explications sur l'Egypte ancienne de notre guide Lotfi. Chaque temple est dédié à une divinité ou à un pharaon. Celui-ci l'a été initialement au Dieu Amon, à son épouse Mout et à leur fils Khonsou.

Voici l'entrée avec les sphinx à tête de bélier et le premier pylône :

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La magnifique salle hypostyle composée de 134 colonnes :

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Retour au bateau pour le déjeuner et démarrage de la navigation pour la destination de Edfou (en passant par Esna).

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Premier coucher de soleil sur le Nil :

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3ème jour :

Départ en calèche pour le Temple d'Edfou :

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Arrivée au Temple d'Edfou, très bien préservé, avec son pylône de 36 m de hauteur :

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Ce temple est dédié au Dieu-Faucon Horus :

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Détail de bas-reliefs dans l'une des 9 chapelles qui entourent le sanctuaire :

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Retour sur le bateau pour le déjeuner et navigation jusque Kom-Ombo.

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Visite du Temple de Kom-Ombo qui borde le Nil en soirée :

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Ce temple est dédié au Dieu-crocodile Sobek. On voit par endroit des restes de pigments qui ornementaient à l'origine l'ensemble des bas-reliefs :

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Bas-reliefs (Cléopatre à gauche) :

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Une dernière vue de l'ensemble :

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Retour au bateau, navigation de nuit jusque Assouan.

4ème jour :

Départ en bateau autour de l'île Eléphantine afin d'observer la faune et la flore (aigrette sur la droite du bateau) :

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Visite du jardin botanique de l'île de Kitchener :

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Poissons-éléphant :

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Héron pourpré :

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Escalade d'une dune de sable :

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Café nubien et narguilé :

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avant une promenade en dromadaire :

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jusqu'à un village nubien :

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La construction du barrage d'Assouan et le haut barrage ont changé la topographie régionale. Une grande partie de la Nubie disparut sous les eaux du Lac Nasser et les Nubiens durent se déplacer. Une partie de ses habitants sont partis au Soudan et une partie en Egypte. Une vingtaine de Temples furent également déplacés dans les années 1960.

Nous avons bu thé à la menthe et carcadet chez l'habitant :

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ou plutôt chez l'habitante :

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Nous sommes ensuite allés en bus au barrage d'Assouan et au Temple de Philae (île d'Aguilhya) sur le Lac Nasser :

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Il est dédié au Dieu Isis. Il a été déplacé pierre par pierre (grâce à l'UNESCO) pour être remonté 20 m plus haut.

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Retour au bateau pour le diner.

5ème jour :

Lever à 3 h du matin pour un départ en bus accompagné d'un convoi militaire à destination des Temples d'Abou Simbel (280 kms dans le désert et à 40 km du Soudan) :

Lever de soleil dans le désert :

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Arrivée aux Temples (celui de gauche dédié à Ramsès II et celui de droite à son épouse Néfertari) :

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Ces 2 temples font partie de ceux qui ont été déplacés pour ne pas être engloutis dans les eaux du Nil suite à la création des barrages. Ils ont été démontés et déplacés 64 m au-dessus du lieu initial. Rapprochons-nous un peu du Temple de Ramses II et ses statues de 24 m de haut :

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A l'intérieur de grandes statues également (il s'agit d'une numérisation de carte postale car nous n'avons pas le droit de prendre des photos à l'intérieur des 2 temples et le guide ne peut également nous donner des explications qu'à l'extérieur, ce qui complique un peu les choses pour retrouver les scènes dont il a parlé) :

 Statues

et une des scènes de guerre avec ramsès II (également une numérisation) :

Scène Pharaon

et le Temple de Néfertari vu de plus près (il m'a fallu un peu de temps pour obtenir une photo sans touristes devant) :

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 de retour dans le bus, nous avons dépassé un camion au contenu un peu particulier :

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L'après-midi, nous avons fait un tour en felouque, bateau à haute voile (28 m) :

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avant une promenade dans les souks d'Assouan :

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Le soir, sur le bateau, spectacle fabuleux avec un Derviche-tourneur :

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Navigation de nuit jusque Edfou

6ème jour :

Départ en calèche avec Abdulah pour les souks de Edfou :

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Retour au bateau et navigation pour Louxor.

Diner et soirée Orientale :

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7ème jour :

Départ en bus pour les Colosses de Memnon (hauteur 18 m) :

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Poursuite de la visite par la Vallée des rois. Il s'agit de 63 tombeaux des Pharaons mais il est interdit de faire des photos. On descend jusque dans la salle où se tenait le sarcophage avec la momie du pharaon par des couloirs rectilignes ornés de bas-reliefs colorés par les pigments, des hieroglyphes et des fresques de toute beauté conservés car à l'abri de la lumière et des vents.

Avec les billets, nous avions droit à 3 tombeaux, nous avons vu, suivant les conseils avisés de notre guide, celui de Ramses IX, celui de Ramses III et celui de Ramsès IV.

Après la vallée des Rois, place à la Vallée des Nobles où les tombes sont bien évidemment beaucoup plus petites que celles des Pharaons mais tout autant décorées (pas de photo possible à l'intérieur non plus) :

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L'après-midi, visite du Temple de Louxor où il n'y a plus qu'un seul Obélisque (celui de gauche), le second ayant été donné à la France et se trouvant Place de la Concorde à Paris :

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C'est un Temple de fête où les statues d'Amon, de Mout et de Khonsou retrouvaient annuellement à la saison de la crue celle d'Amon d'Opet.

Le Dromos (allée de sphinx) de 3 km qui rejoint le Temple de Karnak :

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Colonnes lotiformes (en forme de fleur de lotus) :

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Retour au bateau où nous attend notre surprise quotidienne :

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Nous avions eu également des serpents, des bonhommes suspendus ou habillés d'un de mes foulards.

Dernier repas du soir sur le bateau.

8ème jour :

Lever à 3 h du matin - arrivée à l'aéroport de Louxor puis décollage à 7 h 30

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Escale d'une heure à Lyon puis arrivée à 13 h 30 à Roissy-Charles-de-Gaulle - récupération de la voiture et départ pour la maison de maman pour y passer Noël en famille.

C'était un voyage magnifique, tout était bien : le bateau, l'accompagnateur Yasser, le guide Lotfi, le groupe de 31 personnes (la famille de 8, la famille de 12, la famille de 2, la famille de 4, la famille de 5 (nous)), les paysages, les excursions, les temples, la météo, l'organisation générale du voyage et le fait de partager tout cela tous les 3 avec maman et Jean pendant une semaine !!! 

J'ai fait plus de 650 photos, en ai imprimé 161 que je vais à présent classer dans l'album avec tickets d'entrée, carte de l'Egypte et autres cartes postales... encore un peu de travail en perspective mais pour des souvenirs inoubliables !

14 décembre 2011

La fille du tailleur

« La fille du tailleur » de Janice GRAHAM raconte l’histoire de Veda Grenfell, atteinte de surdité suite à une maladie à l’âge de 16 ans. Issue d'une famille de célèbres tailleurs londoniens, elle rêve de succéder à son père, mais dans l'Angleterre victorienne, une jeune fille de la bourgeoisie, infirme de surcroît, ne peut envisager de devenir couturière. Pourtant, l'indomptable Veda n'est pas de celle qui s'en laisse conter... Et lorsqu'elle tombe sous le charme d'un irrésistible gentleman de la haute société, c'est avec la même énergie qu'elle combat les barrières sociales et les conventions de la société de son temps. A ses risques et périls...

Comme les enfants, j’adore que l’on me raconte des histoires et c’est exactement ce que j’ai ressenti en lisant ce roman. J’ai suivi l’héroïne dans ses aventures, ses joies et ses désillusions, ses rencontres et sa passion de la mode masculine. Elle va tout tenter contre l’adversité et balayer les préjugés de son époque pour décider de sa vie en dépit des trahisons (y compris de ses proches) dont elle va être victime.

J’avais envie de connaître la fin et en même temps je n’avais pas envie que cela s’arrête. Comme vous pouvez le constater j’ai adoré ce livre. Je le classe en 6ème position et lui décerne 3 étoiles !!!

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12 décembre 2011

participation ou bavardage, il faut choisir !

Il y a une semaine, j'ai assisté au conseil de classe d'Antoine.

Je me suis heurtée aux professeurs présents lors de l'évocation des résultats des élèves et de l'attribution des mentions. En effet, plusieurs élèves dont Antoine, n'ont pas eu les Félicitations malgré une moyenne de plus de 16/20. L'un d'entre eux par qu'il avait oublié à plusieurs reprises de remettre un DM (l'étourdi les avait laissés chez lui !), les autres parce que trop de bavardages.

Trois élus ont eu ses fameuses félicitations gràce à un comportement soit-disant exemplaire ! Sauf que comportement exemplaire signifie aussi dans les 3 cas un manque de participation. La professeure de mathématiques a fini par l'admettre lors de la réunion parents-professeurs qui a suivi.

Antoine a eu un bien meilleur comportement depuis le début de l'année par rapport à la 5ème où il avait perdu des points sur le permis en comportement et en travail. Cette année, pas de perte de point mais seulement des observations pour bavardage. Il n'y avait que 4 professeurs présents au conseil et seulement un connaissait déjà Antoine l'année dernière, le professeur d'histoire-géo. Il n'a jamais eu à se plaindre d'Antoine et n'a donc pas pu constater cette nette amélioration. La professeure d'anglais, par contre, absente au conseil de classe aurait pu défendre Antoine en ce sens et aurait souhaité les félicitations.

J'ai bien sûr été déçue de cette non-écoute et j'ai fini par dire à Antoine, le principal c'est la moyenne que tu obtiens, les Félicitations on s'en moque !!! Plusieurs parents avec lesquels j'ai discuté lors de la rencontre avec les professeurs en sont arrivés à la même conclusion...

11 décembre 2011

1ère place chère payée !

Ce matin, Antoine avait une compétition de judo à Guesnain. Dans la voiture, Antoine joue sur l’ipad sur un jeu que son père vient de télécharger et celui-ci lui demande régulièrement s’il progresse. Pesée prévue entre 9 h et 9 h 30, nous arrivons à la salle de sport à 8 h 55 et une fois sortis tous les 3 de la voiture, je dis à Antoine de prendre son sac. Il me regarde, regarde à côté de lui, Jean-Paul regarde dans le coffre et pas de sac de sport (avec Kimono, ceinture et passeport). Je pense alors qu’on va rentrer à la maison et JP me dit de rester avec Antoine pendant qu’il fait l’aller-retour pour récupérer le sac de sport (environ 40 minutes de route x 2). En arrivant dans la salle, j’explique à Carole qui représente le club, qu’Antoine n’a ni kimono ni passeport. Elle s’adresse au responsable du club de Guesnain qui lui dit que c’est bon et qu’il peut aller se peser quand même. C’est une compétition amicale.

Je tente de joindre JP au téléphone pour lui dire qu’Antoine a été accepté à la pesée mais je tombe sur la messagerie. JP n’avait pas pris son téléphone.

En attendant le retour de JP, Alexis, le fils de Carole prête un kimono à Antoine pour qu’il puisse aller s’échauffer.

Une fois arrivé à la maison JP m’appelle et m’informe qu’il a été arrêté par la police pour excès de vitesse, qu’il lui
a été retiré 3 points sur son permis ainsi que 90 euros d’amende. Je lui dis de revenir plus calmement et qu’il ne manque à Antoine que sa ceinture bleue.

Antoine est très affecté et complètement déconcentré. JP revient avec le sac mais dans le sac pas de kimono
et pas de ceinture !! Antoine les a laissés sur sa chaise dans sa chambre !! JP a fait l’aller-retour pour rien. On finit par trouver auprès d’un adhérent du club une ceinture bleue.

Antoine a 4 adversaires, 2 ceintures jaune, une ceinture bleue et une ceinture orange-jaune. Il a gagné les 4 combats et finit premier.

Pour la petite histoire et compléter cette magnifique matinée, la veste de pantalon de jogging est repartie dans le
sac d’un copain d’Antoine…

2 décembre 2011

Il ne resta qu'une voile rouge

Je viens de terminer "Il ne resta qu'une voile rouge" de Heinz G. Konsalik.

En 1893, le tsarévitch Nicolas Alexandrovitch, futur Nicolas II, a vingt-cinq ans. Matilda Felixovna, la meilleure élève de l'Académie de Danse, en a dix-huit. Une histoire d'amour s'engage alors...
Mais la raison d'Etat ignore les raisons du coeur l'héritier du trône de Russie ne peut épouser une ballerine. Nicolas II subira son destin tragique et regardera partir Matilda, reine de la danse, avec un autre homme, à bord d'un bateau dont les voiles sont rouges.

En 1971, à Meudon, une vieille dame russe meurt. Dans son testament, une clause étrange: elle veut être enterrée dans une voile rouge.

Il s'agit d'un roman sur fond d'histoire. Tout ce qui concerne la vie du tsar Nicolas II est exact et il a effectivement eu une relation amoureuse avec une ballerine avant d'épouser la princesse allemande Alix de Hesse-Darmstadt.

Après une petite période d'adaptation aux noms russes à ralonge :) , j'ai bien apprécié ce livre dont une amie m'avait parlé et dont elle gardait un très bon souvenir.

Je classe ce livre en 17ème position et lui donne 2 étoiles.

25 novembre 2011

Judoka récompensé

Hier soir, à la fin du cours de judo, l’entraîneur est revenu sur la compétition de dimanche dernier. Il avait à côté de lui, la coupe remportée par le club pour la 4ème position de celui-ci sur les 21 clubs présents ce jour là.

Il annonce qu’il va donner cette coupe au combattant le plus méritant et ayant eu de bons résultats.

En maman fière de son fils, j’ai tout de suite pensé à Antoine, qui a fini 1er en gagnant ses 4 combats et en battant notamment lors du dernier une ceinture marron (tout en sachant que d’autres de ses camarades dans d’autres catégories avaient fini 1er également comme Charlotte ou Kathleen -mais elles avaient eu moins d’adversaires à combattre-). Dans la poule d’Antoine (minimes moins de 38 kilos), il y avait Joseph, ceinture blanche de notre club, Florentin, ceinture verte également de notre club, une ceinture verte et une ceinture marron de 2 autres clubs.

L’entraîneur annonce donc que c’est Joseph qui aura la coupe car il a bien combattu. En plus de la coupe, Joseph reçoit sa ceinture jaune.

Alors je me réjouis pour Joseph, parce qu’il vient de démarrer le judo et que j’ai moi-même félicité les parents car pour une première compétition il s’est bien débrouillé mais je trouve un peu fort tout de même que lui donner la coupe alors qu’il a fini 4ème sur 5, juste parce qu’il a gagné 1 combat sur 4 contre une ceinture verte que les 3 autres ont battu. La ceinture jaune aurait à mon sens largement suffi à l’encourager.

L’entraîneur explique que c’est parce qu’il a bien suivi les conseils à l’entraînement.

Je n’aurais pas écrit ce billet si Antoine une fois dans la voiture ne m’avait pas dit qu’il espérait avoir cette coupe. Il me dit en souriant : « Joseph a suivi les conseils et a fini 4ème et moi qui apparemment ne les ai pas suivis, j’ai fini 1er !! » Antoine m’a fait remarqué également que Joseph est à présent ceinture jaune alors qu’il vient de commencer sa première saison de judo et son frère qui fait du judo depuis l’année dernière est encore ceinture blanche/jaune ( !). Antoine a eu, tout comme moi, un léger sentiment d’injustice…

Cela me fait le même effet que l’obtention des « Félicitations » au collège. Un élève qui à 15 de moyenne dans une mauvaise classe et se retrouve 1er les obtient alors qu’un élève qui a la même moyenne mais se retrouve 6 ou 7ème dans une bonne classe ne les obtient pas. Le pompon c’est quand la principale adjointe avait dit à Antoine avec 15,1 de moyenne, tu n’as pas les félicitations parce que tu as eu parfois un mauvais comportement mais si tu as la même moyenne au 3ème trimestre sans point retiré pour le comportement tu les auras et au final, même en ayant rempli le contrat, il ne les a pas obtenues !!

Pour en revenir au judo, disons-nous pour nous consoler que :

- le judo reste un sport individuel,

- cela ne doit pas être évident pour le club de faire certains choix,

- que le club existe parce qu'il y a des bénévoles pour le faire tourner et qu'ils font de leur mieux.

 

19 novembre 2011

Fourrure

Je viens de terminer "Fourrure" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Après l'enterrement de sa mère écrivain avec qui elle était fâchée, Ondine, découvre son dernier manuscrit, une autobiographie. On entre aussitôt dans la vie de cette jeune femme prête à tout pour devenir quelqu'un. Fille de Madame Claude dans le Paris des années 1970, puis maîtresse du grand auteur Romain Kiev, elle accomplit enfin son rêve : écrire. Les fêtes, les belles voitures, Yves Saint Laurent : on suit Zita Chalitzine dans un tourbillon d'avant crise, mais aussi dans sa chute.

J'ai beaucoup aimé ce livre au style agréable. On se prend de sympathie pour l'héroïne au caractère bien trempé et on a envie de la suivre dans les moments heureux comme dans les moments difficiles. Il y a des rebondissements, de l'insolence et de l'amour aussi...

Je classe ce roman en 19ème position et lui décerne 2 étoiles. Un vrai bon moment de lecture.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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