La joie du bonheur d'être heureux
A 30 ans, Aimée est Responsable Marketing, connaît quelques incompréhensions conjugales et un licenciement. Elle sombre alors peu à peu dans une dépression. Pour Aimée commence un parcours mouvementé au cours duquel elle va essayer tout ce qui existe sur le marché du développement personnel et du bonheur clé en mains. L'occasion de mettre en application l'abondante littérature sur le sujet et va découvrir successivement et dans le désordre : "Les hommes mangent des mars et les femmes des Bifidus" de John Grave, la positivence et la guérisence grâce à la solution résiliente de Boris Cyrulgnik, la méthode révolutionnaire pour en finir définitivement avec tout d'Allen Kar, la spiritualité ensablée de Poelo Coalo, Comment guérir sans soigner grâce aux sushis de Servanne Chreiber, l'ouvrage culte de Jack Slalomé – " Allonge-toi et marche ! ", " Je suis con mais je m'estime " de Christophe André, Comment préparer et réussir son immortalité par le Dr Dukhan, Sans oublier l'Eglise de Chientologie de Don Rubbarb. Mais que se passe-t-il quand on les applique tous simultanément et à la lettre ?
Il y a plein de références dans ce livre et c’est à peu près la seule chose que j’ai aimée (même si tous ces auteurs sont scrutés à la loupe et tournés en dérision). On est sensé rire (rien que le titre déjà !), voire pleurer de rire mais cela n’a pas eu l’effet escompté sur moi (mais c'est bien connu, je n'ai pas d'humour ou en tout cas pas celui-là). Cela m’a fait penser « au traité des paradoxes » de Sandrine Dauchez que j’ai lu il y a peu de temps et qui ne m’avait pas amusé non plus. Le fait que ce soit une narratrice alors que l’auteur est un homme (Pascal Fioretto) laisse penser que ce sont les femmes qui sont le plus friandes de ces lectures et peut être les plus influençables ( !).
Bref, je classe ce livre en 237ème position (juste après « le magasin des suicides »…), et ne lui donne pas d’étoile.