Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Le petit monde de So et de Fi

16 mai 2017

Minute, papillon

Présentation de l’éditeur

Dans la vie, on a tous droit à une deuxième chance. Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre. Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique. Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

C’est le troisième roman que je lis d’Aurélie Valogne. « Mémé dans les orties », est actuellement classé 222ème avec une étoile et « Nos adorables belles-filles » est classé 216ème avec une étoile également. J’ai préféré ce dernier roman même si je trouve des points communs avec les deux autres. Côté positif, les personnages sont toujours très attachants et les caractères de chacun bien décrits et bien trempés. Côté négatif, il y a toujours une certaine naïveté dans cette approche "des bons et des méchants" qui reviennent un peu dans chaque histoire. La fin de ce dernier roman m’a parue trop rapide et un peu trop idyllique. Son fils est également un peu trop facilement accepté dans une belle-famille très riche, il aurait été bien plus crédible de nous décrire les difficultés rencontrées avec ce milieu très différent du sien surtout dans les circonstances que l'on apprend.

Je classe ce livre en 160ème position et lui donne une étoile.

Publicité
Publicité
14 mai 2017

L'atelier des souvenirs

Présentation de l’éditeur

Alice végète depuis trois ans dans le déprimant état de chômeuse surdiplômée, quand elle a l’idée d’animer des ateliers d’écriture dans des maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… : les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé tout en complotant pour influer sur l’avenir d’Alice. Un roman sur la solitude et la nostalgie. Sur l’amitié, la tendresse et l’amour, aussi…

J’ai téléchargé ce roman d’Anne Idoux-Thivet encouragée par les commentaires unanimes des internautes même s’ils étaient peu nombreux (11 pour tout dire). Je n’ai malheureusement pas le même engouement. J’ai trouvé cela fouillis, fourre-tout, naïf et peu crédible. Rendez-vous compte, Alice décroche un travail dans deux maisons de retraite distantes de 20 kilomètres et fait se retrouver deux personnes âgées (90 et 93 ans !) qui ont eu un coup de foudre lors d’une seule rencontre 70 ans plus tôt, et ce, juste parce que ces deux personnes ont, comme par hasard, écrit l’une sur l’autre dans leur premier atelier de lecture… Ce n’est qu’une des situations improbables de ce roman qui en est truffé. Quand à la situation sentimentale d'Alice et cette non-histoire avec Antoine, je n'y ai rien compris. C’est dommage car il y a de bonnes idées et on sent une amoureuse des livres qui a voulu passer de l’autre côté en écrivant à son tour.

Je classe ce livre en 339ème position et ne lui donne pas d’étoile.

10 mai 2017

Patients

Présentation de l’éditeur

Il y a une quinzaine d'années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l'eau n'est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu'on lui annonce qu'il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l'usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d'auteur-chanteur-slameur, en 2003, c'est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu'il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d'un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d'émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d'infortune.

Quand je lis un livre que j’ai aimé et que je vais voir ensuite le film qui en est adapté, je suis souvent déçue, soit parce qu’il manque des éléments à mon sens importants (mais c’est difficile de résumer un livre en 1 h 30), soit parce que le réalisateur a pris de grosses libertés avec le texte. J’avais peur d’être déçue par le livre de Grand Corps Malade après avoir vu le film "Patients" que j’avais beaucoup aimé. Mais non, pas du tout. Le film est en fait très fidèle au livre. On y retrouve l’immense autodérision de Grand Corps Malade qui arrive à vous faire rire avec des situations difficiles. On y retrouve aussi sa grande force de caractère et sa plume magnifique. J’ai adoré !

Un extrait ?

«Moi le matin, j’aime bien regarder les clips sur M6. Mais quand ensuite tu ne peux pas changer de chaîne, tu es obligé de te taper « M6 Boutique » en intégralité ! Qu’est-ce que je peux galérer en voyant Pierre et Valérie vanter les mérites de la ceinture qui fait les abdos ou du service de couteaux japonais qui coupent même des pneus… Je suis à deux doigts de renoncer définitivement à regarder les clips de peur de retomber sur Pierre et Valérie. Pouvoir zapper, c’est un grand pas vers l’autonomie ! »

Un autre encore ?

« Un jour alors qu’Eric essaie de se redresser dans son lit en tirant sur le petit trapèze suspendu au-dessus de chaque lit d’hôpital, il rate son coup et retombe violemment à plat dos sur son matelas. Et là, il me demande : « Fabien ! Elles sont où mes jambes ? ». Je sais bien qu’il ne les sent pas, mais là, sur le coup, je me demande s’il ne se fout pas un peu de ma gueule. Eh bien non, il est sérieux, voir même un peu inquiet. Dans sa chute, il ne parvient pas à se redresser et ne voit pas où sont passées ses jambes. Reprenant mes esprits, je lui réponds : « Ben, y en a une sur le lit et une autre qui pend sur le côté ; fais gaffe de pas glisser. Bouge pas, j’appelle un aide-soignant. » Elle est marrante aussi cette phrase réflexe : « Ne bouge pas ». Dans notre situation, elle est complètement inappropriée, mais on la sort quand même à tout bout de champ. »

Je classe ce livre en 33ème position et lui donne 3 étoiles.

9 mai 2017

La colline aux esclaves

Présentation de l’éditeur

États-Unis, 1791. Après avoir perdu ses parents lors de la traversée de l’Atlantique, Lavinia, une jeune Irlandaise âgée de 7 ans, se retrouve domestique dans une plantation de tabac pour rembourser son passage. Placée avec les esclaves de la cuisine, sous la protection de Belle, fille naturelle du maître, Lavinia apprend à faire le ménage et le service, guidée par l’amour et la force tranquille de sa nouvelle famille. Cependant, malgré tous ses efforts, elle ne peut faire abstraction de sa peau blanche et pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison. Lavinia parviendra-t-elle à chevaucher deux mondes que tout oppose ?

J’ai lu ce livre avec plaisir. Par contre, le comparer avec « Autant en emporte le vent » est excessif. On nous décrit l’esclavage du point de vue des esclaves. Les maîtres abusent des femmes noires et les enfants issus d'une esclave et d'un propriétaire blanc deviennent à leur tour domestiques ou employés aux champs. Les esclaves sont de simples marchandises que les propriétaires vendent, échangent ou tuent comme des animaux. Lavinia apparaît bien naïve et découvre la réalité à ses dépens. Le tout est sans prétention mais intéressant.

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles..

7 mai 2017

Départementales Séniors

 

Hier, Antoine a participé au championnat départemental sénior (alors qu'il est junior 1). Il a rencontré ainsi des judokas de 21 ans et plus.

Ils étaient 21 dans sa catégorie des moins de 66 kilos :

DSC_0006

Antoine remporte son premier combat sur waza ari grâce à un maki komi puis sur ippon grâce à un sumi gaeshi :

DSC_0016

Il remporte le deuxième combat très rapidement sur ippon grâce à un maki komi :

DSC_0023

Le troisième combat est plus accroché. Antoine remporte le combat au bout du temps règlementaire (4 minutes) sur 2 waza ari sur sa fameuse prise maki komi :

DSC_0053

Pour le 4ème combat (demi-finale de la compétition), Antoine fait un sumi gaeshi et le remporte sur ippon.

DSC_0072

En finale, ils vont jusqu'à la fin du temps règlementaire. Antoine met deux waza aris, l'un par un sumi gaeshi et l'autre par un maki komi. Son adversaire réduit la marque par un waza ari sur un contre mais cela ne sera pas suffisant.

DSC_0085

Antoine est 1er et champion du département sénior :

DSC_0113

Il se qualifie pour les demi-finales du championnat de France sénior qui aura lieu à la fin du mois.

Publicité
Publicité
5 mai 2017

La renaissance de la nounou barbue

Présentation de l’éditeur

Cathy élève seule ses deux enfants, Lucas et Pilou, dans un petit village au cœur de la Dordogne. Son quotidien est heureusement allégé par le soutien sans faille de sa tante Lulu. Jusqu’au jour où – catastrophe ! - tante Lulu tombe de l’escabeau et se retrouve immobilisée, les deux chevilles dans le plâtre. Cathy décide alors d’engager une aide pour s’occuper des enfants. Mais dans la région, les candidats sont rares… Pressée par le temps, son choix se portera sur le seul aspirant disponible, Elias, grand gaillard barbu au profil pour le moins atypique. Pourtant, entre Cathy et la « nounou barbue », une belle amitié va bientôt naître, puis peu à peu évoluer… Mais Elias est-il vraiment celui qu'il prétend être ?

Ce roman d’Aloysius Chabossot est agréable et facile à lire. Rien de transcendant non plus mais cela reste un bon moment de divertissement. 220 pages avalées lors d’une journée de travail (soit lecture uniquement le matin et le soir). Auteur à continuer de découvrir peut-être sur d’autres livres…

Je classe ce livre en 262ème position et lui donne une étoile.

4 mai 2017

J'ai demandé au hasard

Présentation de l'éditeur

Bretagne, mars 1848 : Louise, une fillette de dix ans, regarde s’éloigner le bateau de pêche de son père. Pour la première fois, Antoine, son frère et compagnon de jeu, a également pris la mer. Elle est seule sur la grève. Varsovie, décembre 1881 : Helena, une jeune mère, assiste, impuissante, à une émeute dans l’église située en face de chez elle. Bretagne, juin 2015 : Charlotte, une jeune toxicologue, apporte son expertise aux services de police dans le cadre d’une enquête sur l’empoisonnement d’hommes et d’animaux dans la baie de Paimpol. L’aide de Julien, policier, et de Fanch, ostréiculteur, lui fera-t-elle dépasser le cadre de cette investigation ? Cent cinquante ans après, le chemin de Charlotte va se mêler à ceux de Louise et d’Helena, et sa vie va changer à jamais. J’ai demandé au hasard retrace le parcours de trois familles liées par un terrible secret, c’est aussi l’évocation de pages marquantes de l’histoire européenne.

Le point de départ (l’empoisonnement d’hommes et d’animaux lié ou non aux algues vertes) est complètement occulté pour faire place à une quête au travers de l’arbre généalogique de la narratrice Charlote. A vos crayons pour noter la liste des aïeux sinon vous ne vous y retrouverez pas… Ce livre m’a énormément fait penser au « jardin des secrets » de Kate Morton (classé en 4ème position) mais en beaucoup, beaucoup moins bien… Il y a des maladresses et des coïncidences un peu trop incroyables.

Je classe ce livre en 267ème position et lui donne une étoile.

3 mai 2017

10 ans de mariage pour Bédi et Manu

Ce week-end, Manu a fait une surprise à Bédi...

DSC_0003

Il a invité les deux familles et leurs amis pour fêter leur 10 années de mariage (Noces d'Etain).

Bédi se doutait de quelque chose mais n'imaginait pas tout le monde présent, surtout ceux du Nord, d'Angers et de la Région Parisienne.

Bédi avec son papa :

DSC_0010

Père et beau-père adorés (ils s'entendent bien ces deux là !) :

DSC_0012

Bédi avec le petit dernier de la famille et son frère Nicolas :

DSC_0023

Le buffet préparé par Manu (il a tout fait sauf les desserts !) :

DSC_0036

Manu au milieu avec son papa et son beau-papa :

DSC_0039

Les jeunes mariés :

DSC_0044

Les frères, beau-frère et soeur, belles-soeurs de Bédi (de notre côté) :

DSC_0050

Une partie des convives (40 personnes en tout avec les enfants) :

DSC_0053

Bédi et Manu sur les genoux de leur papa respectif :

DSC_0056

La petite pièce de théâtre des enfants retraçant le jour du mariage (trop mignon !) :

DSC_0059

Les danseurs de slow :

DSC_0085

Les gâteaux (3 différents et tous excellents !) :

DSC_0090

JP et son dernier petit-enfant, Gabin :

DSC_0105

JP et les enfants (dont 3 petits-enfants à lui) :

DSC_0106

Les amis du Nord :

DSC_0109

Le lendemain, escapade avec Jean et Colette (parents de Manu) à Sarlat-la-Caneda :

DSC_0123

La place de Sarlat :

DSC_0147

Les ruelles :

DSC_0164

Le lendemain avec ceux qui ont pris une journée de plus...

DSC_0168

Bravo Manu ! Jolie surprise pour Bédi et belle réunion de famille.

3 mai 2017

Dernière chance pour la finale...

Samedi, Antoine concourait pour tenter de rejoindre la finale du championnat de France de judo junior.

Comme il avait fini 5ème aux demi-finales, il n'était pas qualifié (voir mon billet du 3 avril).

La dernière possibilité était de finir 1er ce week-end à la coupe de France. Ils étaient 34 judokas dans sa catégorie avec tous le même objectif !

Il gagne son premier combat grâce à une clé de bras.

Il gagne également le second combat grâce à un sankaku (étranglement avec les pieds).

Il rencontre alors Akim en quart de finale. Il perd malheureusement sur une clé de bras. Il n'ira donc pas en finale du championnat de France cette année.

Comme Akim arrive en demi-finale, Antoine est repêché. Il gagne son quatrième combat par ippon grâce à un makikomi.

Il gagne également son cinquième combat par 5 waza ari (!) grâce à des sumi gaeshi.

Antoine finit 3ème de la compétition. Il est déçu de ne pas aller en finale du championnat de France mais il a montré davantage d'agressivité positive, ce dont il avait manqué lors des demi-finales à Amiens. Son entraîneur est satisfait de lui.

26 avril 2017

Le misanthrope

Présentation de l’éditeur

Rompre avec le monde, telle est la volonté d'Alceste. Affligé par l'hypocrisie et la frivolité de la société mondaine, il revendique un idéal d'honnêteté et de transparence des cœurs. Un idéal quelque peu anachronique aux yeux d'une noblesse qui a appris à taire son orgueil et à se plier aux compromis de la vie de cour... Alceste s'en moque : il fustige Oronte, le mauvais poète, sans s'embarrasser des convenances. Mais pour son plus grand malheur, il est aussi jalousement amoureux de Célimène, la jeune veuve coquette et reine des salons qui adore médire de ses semblables. De cette situation paradoxale naît la comédie de fâcheries en rodomontades, le ridicule ne tarde pas à rattraper ce misanthrope excessif, emporté et désespérément amoureux...

Molière, comme à son habitude, dénonce les travers de ses contemporains. Ici, il s’agit de l’hypocrisie des courtisans dans leurs flatteries auprès de personnes souvent influentes qu’ils n’apprécient pas par ailleurs et dont ils s’empressent de médire une fois le dos tourné. Le texte est fin et plein d’enseignements.

Je classe ce livre en 238ème position et lui donne une étoile.

 

Publicité
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 212 578
Publicité