Présentation de l’éditeur :
« Christopher avait tous les droits de disparaître sans que je le pourchasse. Mais partir si longtemps sans laisser de mot ? N’y avait-il pas quelque chose d’étrange ? ». La narratrice est séparée de son mari, Christopher, depuis six mois mais personne ne le sait. Quand sa belle-mère l’appelle pour lui dire qu’il a disparu, elle accepte de partir à sa recherche dans le Péloponnèse. Elle s’installe dans l’hôtel où il a été vu pour la dernière fois, et les jours passent sans que Christopher réapparaisse... Dans cette campagne grecque ravagée par les incendies, la jeune femme retrace l’histoire de leur relation et interroge sa propre responsabilité dans l’échec de leur mariage.
Si vous souhaitez un livre plein de questions sans réponse et finalement sans fin, il faut choisir « Les pleureuses » de Katia Katimura.
Le titre fait référence aux pleureuses, ses femmes payées aux enterrements pour pleurer les défunts et exprimer la tristesse que la famille n’expose pas forcément. Faut-il y voir un lien ensuite entre ce que ressent l’héroïne à la mort de son mari (malgré leur séparation qu’elle tait à sa belle-famille), cela fait partie des questions qui subsistent.
Parce que des suppositions, des hypothèses et présomptions, c’est ce que l’héroïne nous livre du début à la fin. Elle dissèque tout, les personnes qu’elles rencontrent, les situations qu’elle imagine avoir eu lieu, son mariage (ou ce qu’il en reste), les paysages de l’arrière-pays grec dévasté par les incendies, les raisons possibles de la mort de son mari, … Elle se dédouble presque entre la veuve qu’elle paraît (pour sa belle-famille) et son moi réel (épouse cocufiée et en instance de divorce).
Si ma curiosité a été éveillée, si j’ai apprécié le choix des mots, j’ai malgré tout fini par m’ennuyer de toutes ses interrogations sans réponse, de cette introspection sans fin.
Je classe ce livre en 411ème position et ne lui donne pas d’étoile.