Tiburce, le chat qui parlait comme vous et moi
Quatrième de couverture
(…) De la survenue inopinée de Tiburce chez un jeune peintre installé dans le Lubéron à l'importance décisive qu'il finira par acquérir sur l'œuvre comme dans l'existence de cet artiste, c'est à une véritable aventure épique que nous convie l'auteur. (…)
L’idée de Philippe Ragueneau est géniale : qui n’a pas eu l’impression d’avoir un réel dialogue avec son chat ? En tout cas, ils savent très bien se faire comprendre quand ils ont faim ou soif, quand ils veulent entrer ou sortir, quand ils veulent des caresses ou qu’on les laisse tranquilles, … De là à imaginer qu’ils mènent notre destin, c’est aller un peu loin pour mon esprit (trop ?) rationnel mais j’ai passé un agréable moment de lecture.
Juste un petit extrait qui m'a fait sourire (comprendra qui voudra) :
Gustave et Honorine étaient frère et soeur, l'un veuf, l'autre vieille fille, mais l'on ne pouvait imaginer d'être plus dissemblables. Autant Gustave était fantasque, imprévisible, tumultueux, imaginatif, désordonné, impulsif, bordélique et heureux de vivre, autant Honorine était terre à terre, méthodique, autoritaire, maniaque, bougonne et volontier pessimiste.
Je classe ce livre en 178ème position et lui donne une étoile.