J'avais RV aujourd'hui pour retirer les fils suite à l'opération de Jecko mais j'y suis allée hier car j'ai découvert une grosse boule juste au niveau de la cicatrice.

La vétérinaire m'a dit que c'était peut-être une allergie aux fils et qu'en les retirant la boule allait sûrement se résorber toute seule.

Aujourd'hui, la boule est toujours là :

La vétérinaire m'a conseillée de repasser la voir demain si la boule est toujours là... J'ai bien l'impression que ce sera le cas.

Sinon, chose plus réjouissante, je continue l'éducation de Jecko. Après plusieurs mois de répétition, il se couche enfin sur commande.

Voici une petite vidéo :

Suite à mon billet du 27 juin, Jecko a été opéré aujourd'hui.

Tout s'est bien passé. Le spécialiste nous a même donné en souvenir tous les petits morceaux de cartilage qu'il a retirés !!

Jecko a donc à présent un beau pansement. Il faudra retourner voir notre vétérinaire vendredi.

Le seul hic, c'est qu'il faut refaire la même opération en Septembre pour le coude gauche (youpi tralala itou comme dirait JP)... et re 500 euros... Oups !

Antoine lui a mis un tee-shirt pour qu'il ne tente pas d'arracher son pansement, mais à mon avis il est un peu trop court...

Depuis fin avril, j’avais remarqué un léger boitement de Jecko. La première fois que j’en ai parlé à JP, il m’a dit que Jecko avait passé l’après-midi à courir autour de lui alors qu’il s’occupait du jardin et que cela ne l’avait apparemment pas perturbé.

J'en ai parlé au vétérinaire lors de son 1er rappel (le 14 mai, le jour de ses 3 mois) et il pensait que cela provenait de l'épaule. Il lui a donné des comprimés anti-inflamatoires à prendre pendant un mois pendant lesquels Jecko n'a plus boité.

Et puis, il y a 15 jours, nous sommes partis en balade avec le chien. JP a enfin pu constater que le chien boitait effectivement de la patte avant droite.

Du coup, nous sommes retournés chez le vétérinaire (la fois où il a déchiqueté mon cadeau d’anniversaire de mariage dans le coffre de la voiture pour ceux qui suivent assidûment mes billets).

Ils (les deux vétérinaires) ont effectivement pu constater lors de la palpation que quand le coude est en extension, Jecko manifeste sa douleur. Ils lui ont donc fait une radio et au vu du résultat, nous ont conseillé d’aller voir un spécialiste des os. Il a été prescrit un anti-douleur à base de cortisone en attendant. Ils avaient l’air un peu pessimistes. Cela paraissait presque irréversible, voire génétique et il nous a même été dit que l'on n’aurait jamais un chien "sportif".

Bon, l’idée de départ, c’était quand même de pouvoir faire de belles ballades en compagnie de notre toutou...

Entre temps, un midi où je ne suis pas rentrée, Antoine a donné à manger au chien et comme il n’a pas remis le médicament à sa place, Jecko a consommé toute la boîte d’un coup. Appel chez le vétérinaire qui m'a dit que cela n’aurait pas de conséquence à part une grosse soif (effectivement !) et peut-être un peu d’énervement (ce que je n’ai pas constaté).

Donc, aujourd’hui, nous sommes allés chez LE spécialiste à une heure de route de la maison (enfin normalement, parce qu’avec un accident sur l’autoroute cela nous a pris trois quarts d'heure de plus et à l’arrivée, on a eu du mal à trouver, JP était presque prêt à faire demi-tour…).

Le spécialiste a été formel, il s’agit d’une ostéochondrose, à savoir un défaut au niveau d’un cartilage dû à la croissance.

Il y a donc deux nouvelles, une bonne et une mauvaise :

-          La bonne, c’est que cela n’est pas du tout irréversible et qu’après une opération, Jecko ne devrait plus boiter. A priori, au vu d’autres palpations, le problème ne serait présent qu’au coude mais le spécialiste fera des radios complémentaires pour vérifier cela le jour de l’opération,

-          La mauvaise, c’est le coût de l’opération, à savoir 500 euros (Oups !).

En même temps, je me dis que si Jecko ne boîte plus après rétablissement de l’opération, c’est plutôt génial car on s’attendait presque à ce que le spécialiste nous dise que son problème était général sur l’ensemble de son squelette et ce n’est pas le cas !!

Donc résultat, Jecko se fait opérer mardi…

Photo du toutou mouillé, il a plu ce soir...

Maman s’est fait opérée il y a 3 semaines de trois nouvelles tumeurs à Villejuif (elle devrait écrire un bouquin après toutes les opérations, examens, traitements, conséquences des traitements et récidives de cette foutue maladie). Le lendemain de l’opération, le biquet était déjà parti et rentré  chez lui (le biquet ne s’éternise pas à l’hôpital).

Le problème c’est que dans les jours qui ont suivi, la tension a baissé, elle avait du mal à respirer et pas la pêche du tout. Du coup, elle est allée voir le médecin et a été réhospistalisée à Montargis cette fois. Ils ont fait les premiers examens et ont vu du liquide dans les poumons. N’étant pas capables de traiter son cas, maman a été transférée à Orléans. Une nouvelle opération a été programmée pour retirer le liquide, suturer comme il faut et vérifier à l’aide d’une caméra que tout était bien comme il faut partout.

Donc quinze jours après la première opération, nouvelle anesthésie générale et réopération. Le chirurgien (très compétent, très clair dans ses explications) lui a retiré un litre de sang dans les poumons !! Après une journée un peu difficile, biquet a senti que cela allait mieux même si la douleur était là. Elle avait une pompe à morphine pour calmer quand cela était nécessaire. C’est le chirurgien lui-même qui est venu retirer le drain !

Depuis, biquet est rentré à la maison. Elle prend des calmants quand il faut, une infirmière va venir pendant quinze jours pour changer les pansements et faire des piqures pour éviter une phlébite.

Bon, maintenant, je peux le dire, j’ai eu peur !! Deux anesthésies générales et deux opérations en quinze jours c’est beaucoup. Bon, je sais que le biquet est costaud, qu’il a un petit cœur en pleine forme au vu de tous les sports pratiqués, mais quand même j’ai eu peur !! Et je pense que je ne suis pas la seule...

Maman, je t'aime !!

12 avril 2008, nous devions partir tous les 3 une semaine au Sénégal. Vaccins contre la fièvre jaune et l’hépatite A effectués, traitement antipaludéen dans les valises.

5 jours avant RV chez un cardiologue pour JP pour un électro-cardiogramme car depuis quelques temps il est essoufflé au moindre effort. Nouveau RV la veille de partir pour un test d’effort. Test positif : mon chéri souffre d’un angor autrement dit une angine de poitrine et risque l’infarctus à tout moment. Voyage annulé.

Ensuite batterie d’examens (analyse de sang, coronarographie, Echo sous dobu, scanner, doppler, entre autres). Résultats : 2 artères bouchées (la circonflexe et la coronaire droite). 2 solutions : angioplastie avec pose de stent (petit ressort pour maintenir l’artère ouverte) ou pontage. RV chez LE chirurgien au Chesnay (à côté de Versailles). JP opte pour le double pontage (positionnement de 2 artères mammaires de façon à remplacer la fonction des artères bouchées).

Opération programmée le 16 juin 2008 (4 jours avant nos 10 ans de mariage). Impossible de le voir avant 48 heures. Je l’ai retrouvé en réanimation. Moment intense. On a eu peur. Post réanimation pendant 2 jours. Au passage, une équipe médicale formidable. Remonté ensuite en cardiologie. Retour à la clinique près de la maison pour 5 jours avant retour maison le 27 juin.

A suivi un mois de juillet difficile, JP ayant mal au niveau du sternum qui doit se ressouder (car ouvert pendant l’opération) et dort mal car il se réveille à chaque changement de position. Reprise du travail début septembre après un mois et demi d’arrêt et 4 semaines de vacances. Rééducation cardiaque et cardiologique (a fait 3 séances au lieu de 20… ). Rencontré d’autres pontés (certains plus jeunes) qui sont toujours en arrêt.

Je pense qu’il a été bien opéré et soigné (merci Monsieur LE chirurgien, Monsieur le Cardiologue, Mesdames les infirmières, …), du début à la fin, mais je pense aussi qu’une partie se passe dans la tête, que la volonté permet de se redresser plus rapidement et il en a eu. On a géré tous les deux les choses différemment. De mon côté, j’avais besoin de savoir et de comprendre ce qu’on lui faisait au fur et à mesure. De son côté, il voulait en savoir le minimum pour y aller plus serein.

Depuis, JP a déjà oublié tout cela. Il a repris le cours normal de ses activités. Il est pourtant passé par la petite porte. Tous les médecins nous l’ont dit. Oups !