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Le petit monde de So et de Fi
26 février 2019

Grâce à Dieu

Synopsis : Alexandre vit à Lyon avec sa femme et ses enfants. Un jour, il découvre par hasard que le prêtre qui a abusé de lui aux scouts officie toujours auprès d’enfants. Il se lance alors dans un combat, très vite rejoint par François et Emmanuel, également victimes du prêtre, pour « libérer leur parole » sur ce qu’ils ont subi. Mais les répercussions et conséquences de ces aveux ne laisseront personne indemne.

Ce film de François Ozon dure 2 h 17 mais on ne s’en rend pas compte. Les acteurs Melvil Poupaud, Denis Menochet et Swann Arlaud sont criants de vérité. Une histoire difficile à raconter car elle touche à des abus d’un adulte auprès de jeunes enfants mais elle montre particulièrement bien la difficulté pour ces enfants devenus adultes de la complexité de se construire après de tels événements. Leur combat pour la vérité et la justice en est d’autant plus courageux. Ce film m’a fait penser aux « Chatouilles », particulièrement bien réalisé également.

Je classe ce film en 6ème position et lui donne 3 étoiles.

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21 février 2019

La ferme africaine

Présentation de l’éditeur

«Quand le souffle passait en sifflant au-dessus de ma tête, c'était le vent dans les grands arbres de la forêt, et non la pluie. Quand il rasait le sol, c'était le vent dans les buissons et les hautes herbes, mais ce n'était pas la pluie. Quand il bruissait et chuintait à hauteur d'homme, c'était le vent dans les champs de maïs. Il possédait si bien les sonorités de la pluie que l'on se faisait abuser sans cesse, cependant, on l'écoutait avec un plaisir certain, comme si un spectacle tant attendu apparaissait enfin sur la scène. Et ce n'était toujours pas la pluie.Mais lorsque la terre répondait à l'unisson d'un rugissement profond, luxuriant et croissant, lorsque le monde entier chantait autour de moi dans toutes les directions, au-dessus et au-dessous de moi, alors c'était bien la pluie. C'était comme de retrouver la mer après en avoir été longtemps privé, comme l'étreinte d'un amant.» Le travail d'Alain Gnaedig, un des plus éminents traducteurs des langues scandinaves, mais aussi l'auteur d'une nouvelle traduction de Dickens, rend enfin tout son éclat à la prose de Karen Blixen, en proposant au lecteur français une traduction fidèle de l'original danois de La ferme africaine, un des titres les plus populaires de la littérature du XXᵉ.

Ce livre de Karen Blixen n'est qu'une succession de descriptions et d'anecdotes durant 509 pages, ce qui le rend particulièrement long et répétitif. L’auteure décrit la vie (sa vie) au sein de la ferme entourée de domestiques et d’indigènes sans montrer jamais aucun sentiment. Elle parle froidement des « nègres », de la chasse, de la déforestation, … ce qui en dit long, je trouve, sur le comportement des gens privilégiés de cette époque.... Bref, je me suis fortement ennuyée à la lecture de ce livre, et ai été parfois même choquée de ce positionnement par rapport aux indigènes ou au Masaï parqués dans des réserves. Ce livre m’a fait penser « Au cœur de Borneo », un livre de Redmond O’Hanlon, fort descriptif lui aussi et où je m’étais particulièrement ennuyée.

Je classe le livre en 467ème position (juste derrière « Au cœur de Borneo ») et ne lui donne pas d’étoile (je lui aurais même décerné un "moins" si je n’avais pas fait le rapprochement entre les deux livres).

19 février 2019

Championnat régional par équipe séniors à Tergniers

Ce week-end, à Tergniers, se déroulait le championnat régional senior par équipe. Pour rappel, c'était à cette même compétition qu'Antoine s'était blessé l'année dernière. Il avait combattu dans une catégorie au dessus de son poids (en moins de 73 kg) et s'était rompu le ligament croisé pour la deuxième fois (pas le même genou). Sa blessure n'était, selon lui, ni due à la catégorie de poids, ni à son adversaire car il considère s'être blessé seul par un faux-mouvement. Bref, son père et moi n'étions pas très rassuré avant le démarrage de la compétition de ce week-end... pourtant, nous ne sommes pas superstitieux.

Le club d'Antoine présentait deux équipes, une masculine et une féminine.

Concernant les garçons, victoire en 1/8 de finale 3/2 contre Beautor (02) :

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Antoine gagne son combat en moins de 66 kg en 10 secondes par ippon sur makikomi :

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Victoire en 1/4 de finale 3/2 contre Emmerin (59) :

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Antoine gagne son combat également en 10 secondes par ippon sur makikomi :

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Défaite en 1/2 finale contre HDF Judo Amiens Métropole (80) 4/1 :

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Pour le 3ème combat, il est contré deux fois sur makikomi et perd son combat :

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 Victoire en place de 3 contre Hénin Judo (62) sur le score de 4/1 :

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Antoine gagne son combat sur kata guruma (!!) magnifique ! :

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Avant la remise des médailles :

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Les garçons obtiennent la qualification pour le championnat de France 2eme division en montant sur le podium (3ème place sur 16 équipes) :

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Chez les filles, avec un équipe réduite à 4 et un tirage pas facile : défaite au 1er tour 3/2 contre Wasquehal (59) puis en repêchage 3/2 également contre Roubaix (59). Elles terminent 7eme.

11 février 2019

Désolée, je suis attendue

Présentation de l'éditeur :

Yaël ne vit que pour son travail. Brillante interprète pour une agence de renom, elle enchaîne les réunions et les dîners d'affaires sans jamais se laisser le temps de respirer. Les vacances, très peu pour elle, l'adrénaline est son moteur. Juchée sur ses éternels escarpins, elle est crainte de ses collègues, et ne voit quasiment jamais sa famille et ses amis qui s'inquiètent de son attitude. Peu lui importe les reproches qu'on lui adresse, elle a simplement l'impression d'avoir fait un autre choix, animée d'une volonté farouche de réussir. Mais le monde qu'elle s'est créé pourrait vaciller face aux fantômes du passé.

J’ai beaucoup apprécié ce livre d’Agnès Martin-Lugand. La partie concernant la « Yaël » robotisée, ne pensant qu’à son travail jusqu’au burn out est un peu longue, parfois répétitive mais j’ai aimé suivre son évolution, sa réflexion et la révision de ses priorités. La fin est, par contre, un peu trop rapide à mon goût, parce que j’aurais bien aimé poursuivre un peu l’histoire, mais c'est toujours un peu comme ça quand on aime un livre.

C’est le cinquième livre que je lis de cette auteure : « Les gens heureux lisent et boivent du café » classé en 153ème position avec 2 étoiles, la suite «  La vie est facile ne t’inquiète pas » classé en 154ème position avec 2 étoiles, « Entre mes mains, le bonheur se faufile » classé en 233ème position avec 1 étoile et enfin, « J’ai toujours cette musique dans la tête » classé en 241ème position avec 1 étoile.

Je classe ce livre en 22ème position et lui donne 3 étoiles.

11 février 2019

Green book : sur les routes du Sud

Synopsis : En 1962, alors que règne la ségrégation, Tony Lip, un videur italo-américain du Bronx, est engagé pour conduire et protéger le Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, lors d’une tournée de concerts. Durant leur périple de Manhattan jusqu’au Sud profond, ils s’appuient sur le Green Book pour dénicher les établissements accueillant les personnes de couleur, où l’on ne refusera pas de servir Shirley et où il ne sera ni humilié ni maltraité. Dans un pays où le mouvement des droits civiques commence à se faire entendre, les deux hommes vont être confrontés au pire de l’âme humaine, dont ils se guérissent grâce à leur générosité et leur humour. Ensemble, ils vont devoir dépasser leurs préjugés, oublier ce qu’ils considéraient comme des différences insurmontables, pour découvrir leur humanité commune. 

C’est un superbe film comme on les aime. Il y a tout : la juste description de la ségrégation aux Etats-Unis, la transformation progressive de Tony qui va dépasser ses préjugés sur les personnes de couleur, l’apport mutuel et les échanges d’expérience, l’amitié naissante entre deux hommes plus que différents, … Bref, un film qui fait du bien, tiré d’une histoire vraie. C’est finement joué par Vigo Mortersen et Mahersala Ali, on adore !

Je classe ce film en 1ère position de mon classement et lui donne 3 étoiles. A voir absolument !

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3 février 2019

La tresse

Présentation de l’éditeur

Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté. Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école. Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée. Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade. Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

C’est un très beau livre de Laetitia Colombani. J’aime le joli fil (c’est le cas de le dire) qui relie ces femmes à la fin. Toutes les trois surmontent des épreuves et se battent dans l’adversité. On suit leurs aventures, on a peur pour elles, on les encourage,

Je classe ce livre en 76ème position et lui donne 3 étoiles. Je le recommande vivement !

3 février 2019

Demi-finales du Championnat de France Judo Juniors

Aujourd'hui, se déroulaient les demi-finales du Championnat de France de Judo à Saint Quentin. Pour être qualifié pour la finale des Championnat de France, il faut terminer cette compétition dans les 4 premiers.

Voici la salle, en pleine nature, très lumineuse mais peu adaptée au public important présent. On était les uns sur les autres et certains debout faute de place...

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Voici la catégorie d'Antoine en moins de 66 kgs, ils sont 26 judokas :

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En 1/16ème, Antoine gagne son premier combat sur un premier waza ari en contre puis un autre sur sa technique préférée le maki komi :

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Lors du deuxième combat, Antoine gagne de nouveau par deux waza ari, le premier avec un maki komi et le second avec un sumi gaeshi :

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En quart de finale, Antoine gagne par ippon sur sumi gaeshi, le combat dure 8 secondes !

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Il arrive donc en 1/2 finale et rencontre Akim. Akim mène dans un premier temps d'un waza ari mais Antoine met ippon sur un maki komi (assez rare de marquer ippon sur cette prise). On sait d'ores et déjà qu'Antoine est qualifié pour la finale des championnats de France.

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En finale, le combat est intense et Antoine perd par ippon par un osoto gari de son adversaire.

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C'était une compétition super bien gérée par notre fils. Il a pris un combat à la fois, est resté concentré tout le temps. De belles techniques qui ont marqué quasiment à chaque fois.

Le voici donc 2ème des demi-finales et qualifié pour les "France" ! Bravo fils ! Nous sommes très contents et fiers de toi. De quoi te redonner confiance sur ton niveau pour un retour réussi après blessure.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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