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Le petit monde de So et de Fi
classement
19 novembre 2011

Fourrure

Je viens de terminer "Fourrure" d'Adélaïde de Clermont-Tonnerre.

Après l'enterrement de sa mère écrivain avec qui elle était fâchée, Ondine, découvre son dernier manuscrit, une autobiographie. On entre aussitôt dans la vie de cette jeune femme prête à tout pour devenir quelqu'un. Fille de Madame Claude dans le Paris des années 1970, puis maîtresse du grand auteur Romain Kiev, elle accomplit enfin son rêve : écrire. Les fêtes, les belles voitures, Yves Saint Laurent : on suit Zita Chalitzine dans un tourbillon d'avant crise, mais aussi dans sa chute.

J'ai beaucoup aimé ce livre au style agréable. On se prend de sympathie pour l'héroïne au caractère bien trempé et on a envie de la suivre dans les moments heureux comme dans les moments difficiles. Il y a des rebondissements, de l'insolence et de l'amour aussi...

Je classe ce roman en 19ème position et lui décerne 2 étoiles. Un vrai bon moment de lecture.

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6 novembre 2011

L'idole

3 jours, c'est le temps qu'il m'a fallu pour lire "L'idole" de Serge Joncour, mais pas parce que j'ai dévoré le livre mais parce que j'avais qu'une seule envie, en finir vite.

Quand je commence un livre, je vais jusqu'au bout même si je n'aime pas. Je ne sais pas pourquoi...

Donc l'idole est l'histoire d'un homme qui se rend compte qu'il est devenu célèbre. On lui demande des autographes, dans la rue les gens l'observent et le montrent du doigt.

A la page 61 (le livre en compte 217) je me suis dit, franchement on n'avance pas, l'auteur parle pour ne rien dire. A la page 97, même constat...

A la page 151, j'ai eu une révélation et je me suis dit qu'on allait faire tout le livre sans connaître la raison de la notoriété subite du héros (héros, soit-dit en passant, n'ayant jamais rien fait d'intéressant dans sa vie).

A la page 187, j'ai imaginé que peut-être c'était seulement un malade, un schizofrène qui a tout inventé, les regards des autres, les plateaux de télé, ...

Et pour finir, mon intuition de la page 151 était la bonne : on ne sait rien !! 217 pages pour... rien !!!

Alors, il y a quand même deux choses que j'ai aimées dans ce livre :

- les pages blanches entre les chapitres et il y en a 60 !!! Donc en fait le livre fait seulement 157 pages.

- cette phrase page 210 : "Comme vous le voyez j'ai ma pudeur, les femmes aiment ça, même si l'excès de pudeur est justement ce qui m'interdit de leur montrer que j'en ai".

Je classe donc ce livre en 69ème position et lui décerne un "moins".

3 novembre 2011

Prenez soin du chien

Je viens de terminer la lecture de "Prenez soin du chien" de J.M. Erre et suis ravie d'en être venue à bout.

Rue de la Doulce-Belette, Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons, et Eugène Ruche, peintre sur coquilles d'œuf, habitent en vis-à-vis. Chacun suspecte l'autre de l'épier. La méfiance règne, d'autant plus que le voisinage n'est pas spécialement sain d'esprit. Sans compter les commérages de Mme Ladoux, la gardienne... Quand un cadavre est découvert, c'est une véritable psychose qui s'installe. Seraient-ils allés trop loin ?

J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, si réellement j'ai réussi à y entrer. Chaque personnage est une caricature. Quant à l'épilogue qui se veut certainement surprenant, j'étais pour ma part, seulement ravie d'arriver à la fin du livre pour pouvoir en attaquer un nouveau ! Seul le titre m'a plu...

Je le classe en 57ème position et ne lui donne pas d'étoile.

17 octobre 2011

Les petites soeurs

Le suicide de Sarah à Los Angeles marque le début de l’intrigue. Avant de mourir, Sarah, 3ème fille d'Albert, patriarche autoritaire et homme d'affaires redoutable, a pensé à tout. Elle a décidé de mettre Agathe, sa nièce, sur un jeu de piste, afin de lui dévoiler les secrets de leur famille.

C'est l'histoire de la famille Debussy, pleine de rebondissements, que nous raconte Valérie Saubade dans "les petites soeurs".

On ne s'attend pas à la fin de l'intrigue et l'on va de surprise en surprise.

Je classe ce livre en 20ème position et lui donne 2 étoiles.

15 octobre 2011

Maudit Karma

Je viens de terminer la lecture de "Maudit Karma" de David Safier. Au passage, le sujet étant plus léger et le livre moins épais, cela a été nettement plus rapide que le précédent .

Il s'agit de l'histoire de Kim Lange, célèbre animatrice d'une  émission de télévision. Elle ne pourra assister à  l'anniversaire de sa fille Lilly mais pour une bonne raison : elle est nominée pour recevoir le prix de la Meilleure présentatrice télé ! Elle lui promet que demain, elle passera du temps avec elle mais le soir de son triomphe, Kim est tuée accidentellement. Dans l'au-delà, Bouddha lui apprend qu'elle a accumulé trop de mauvais karma au cours de son existence. Non seulement elle a négligé sa fille et trompé son mari, mais elle n'a eu aucun scrupule pour progresser dans sa carrière. Pour sa punition, Kim se voit réincarner en fourmi d'où elle voit une autre femme la remplacer auprès de sa petite famille. Elle décide alors de remonter l'échelle des réincarnations. Kim devra pour cela surmonter bien des situations difficiles et changer au plus profond d'elle.

Je classe ce livre en 33ème position et lui décerne une étoile. J'ai passé un bon moment même si c'est complètement loufoque... à moins de croire en la réincarnation...

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11 octobre 2011

La voleuse de livres

La voleuse de livres de Markus Zusak est une histoire qui se situe en Allemagne en 1939, racontée par un narrateur peu ordinaire : la Mort. Liesel Meminger et son jeune frère sont envoyés par leur mère dans une famille d'adoption, à l'abris, en dehors de Munich : le père de Liesel a en effet été emporté par le souffle d'un seul et étrange mot - communisme -, et Liesel a vu la peur d'un destin semblable se dessiner dans les yeux de sa mère. Sur la route, la Mort rôde autour des enfants, réussit à s'emparer du petit garçon. Durant l'enterrement de son petit frère, Liesel ramasse un objet singulier pour elle qui ne sait pas lire, un livre, "Le manuel du fossoyeur", dont elle pressent qu'il sera son bien le plus précieux, peut-être sa protection. Commence alors entre elle et les mots une étrange histoire d'amour. Poussée par un incoercible besoin de comprendre ce qu'il se passe autour d'elle, Liesel, avec l'aide de Hans, son père adoptif, décide d'apprendre à lire. A mesure que l'histoire avance, la Mort s'empare de nombreuses vies mais Liesel et ses livres continuent à lui échapper.

J'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire mais après j'ai suivi avidement l'histoire de la fillette dans l'Allemagne Nazie et tout ce qu'elle contient d'horreurs. J'ai toutefois ressenti 2 déceptions :

- j'aurais aimé que le livre qu'elle finit par écrire devienne un roman publié et qu'elle en fasse son métier puisqu'elle adore tant les mots,

- on ne sait pas ce que devient Max, le juif caché dans la cave, en dehors du fait qu'il survive à Dachau.

Je classe ce roman de 632 pages (ce qui explique un peu le laps de temps écoulé depuis le dernier ouvrage listé sur mon blog, j'ai mis un mois pour le lire !) en 19ème position et lui décerne 2 étoiles.

 

17 septembre 2011

Le potentiel érotique de ma femme

C'est le 3ème roman de David Foenkinos que je lis après "la délicatesse" et "nos séparations".

C'est l'histoire d'un homme fasciné par la façon dont sa femme lave les vitres. Après avoir collectionné, entre autres, les piques apéritif, les badges de campagne électorale, les peintures de bateaux à quai, les pieds de lapin, les cloches en savon, les bruits à cinq heures du matin, les dictons croates, les boules de rampe d'escalier, les premières pages de roman, les étiquettes de melon, les oeufs d'oiseaux, les cordes de pendu, Hector est tombé amoureux et s'est marié. Alors, il s'est mis à collectionner sa femme...

Autant j'ai adoré "la délicatesse" et apprécié "nos séparations", autant je n'ai pas jamais vraiment accroché à l'histoire d'Hector dans "le potentiel érotique de ma femme". Je n'ai nicretrouvé le style, ni les appartés de l'auteur comme dans les 2 premiers romans et que j'appréciais particulièrement.

Je le classe donc en 53ème position et ne lui donne aucune étoile.

28 août 2011

Le château de ma mère

Pendant le début de nos vacances en Ariège, j'ai lu la suite de "A la gloire de mon père" avec "le château de ma mère" de Marcel Pagnol.

Ce deuxième tome raconte la rencontre de l'auteur avec Lili et la vie des deux garçons dans la garrigue pour poser des pièges. La fin de l'été est un drame pour Marcel, qui décide de fuir pour vivre dans les collines, avec l'aide de Lili, mais il renonce à ce projet.

Ensuite, la famille décide de revenir chaque samedi à La Bastide Neuve, mais le trajet est long. Heureusement, Bouzigue le piqueur du Canal de Marseille, ancien élève du père de Marcel, leur remet une clé permettant de suivre le cours d'eau à travers des propriétés privées et de gagner un temps précieux par ce raccourci. Mais traverser les châteaux est une épreuve angoissante, particulièrement pour Augustine, la mère. Un jour un garde les surprend. Et Joseph humilié sera dans la crainte de se voir infliger un blâme ou d'être révoqué par l'inspecteur d'académie. Heureusement, les choses s'arrangent.

On apprend ensuite la fin tragique de la mère quelques années plus tard, de son frère de maladie et de Lili à la guerre.

Tout comme "A la gloire de mon père", on aime suivre les mêmes personnages (même s'il est toujours beaucoup question de chasse !). Je le classe en 33ème position (juste devant le 1er tome car il y a un peu de suspens) et lui décerne une étoile.

 

10 août 2011

Nos séparations

C'est le deuxième livre que je lis de David Foenkinos, le premier était "La délicatesse" et je l'avais adoré (classé en 10ème position et 3 étoiles).

Ici, "Nos séparations" raconte l'histoire de Fritz et Alice. Ils forment le couple le plus improbable qui soit : lui est fils de hippies soixante-huitards restés fidèles à leurs engagements de jeunesse, elle est un pur produit de la bourgeoisie catholique. Ils vont se rencontrer, s'aimer, se détester, se déchirer, se perdre, se retrouver... Ils auront des enfants... mais pas ensemble.

C'est une belle histoire de passions et de déchirements... et l'auteur est un amoureux des mots et de leur définition.

Je classe ce livre en 18ème position et lui donne 2 étoiles.

3 août 2011

A la gloire de mon père

Je viens de lire "A la gloire de mon père" de Marcel Pagnol.

Il s'agit du premier tome du roman autobiographique de Marcel Pagnol.

Celui-ci nait en 1895. Sa mère, Augustine, est couturière. Lorsqu’elle doit s’absenter, elle confie la garde de l’enfant à son père, instituteur, qui le place au fond de la classe pendant les cours. Ainsi Marcel sait-il lire et écrire très tôt. La soeur d’Augustine, Rose, épouse Jules à Marseille, de dix ans plus âgé qu’elle. Malgré leurs différences Joseph Pagnol et l’oncle Jules vont apprendre à s’apprécier. Ensemble, ils louent une petite maison dans les garrigues, la  "Bastide neuve", pour les vacances d’été. Vont suivre les premières parties de chasse.

C'est facile à lire et on suit la vie des différents personnages.

Je le classe toutefois en 32ème position et lui donne une seule étoile car il y a quand même à peu près 45 % du livre consacrés à la chasse...

J'ai acheté le 2ème tome "Le château de ma mère". A suivre prochainement...

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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