Chaque année, pour notre anniversaire de mariage, je respecte la tradition en offrant à JP un cadeau en rapport avec les noces.

Cette année, pour nos 14 ans de mariage, il s'agit des noces de plomb.

Il y a donc plusieurs mois, j'ai envoyé un mail à mon chéri pour lui proposer 4 idées de cadeau (d'habitude, je ne lui en parle pas).

Il avait donc le choix entre :

- des petits soldats de plomb (pour retomber en enfance),

- du matériel de pêche (pour préparer sa future retraite),

- un voyage en Pologne, pays producteur de plomb (mais nous y sommes déjà allés),

- un voyage en Suède, principal pays producteur de plomb (et je joignais à mon mail, la réservation possible des billets d'avion et d'hôtel).

Même si un voyage dans le Nord (encore plus au nord que notre Nord) n'enthousiasmait pas franchement mon époux, il a tout de même opté pour la 4ème et dernière solution.

De ce fait, nous sommes partis à Stockhom pendant une semaine (en avance car notre anniversaire de mariage n'est qu'au mois de juin).

Samedi 1er jour :

Arrivée à l'aéroport Stockholm Arlanda à 12 h 15 - bus navette aéroport/Centre ville 35 km - récupération à l'office du tourisme de nos cartes "Stockholmskortet" (qui nous permettent de prendre bus, métro, train et entrée dans de nombreux musées et châteaux) - train jusqu'à l'hôtel - arrivée à 15 h.

Retour en train dans le centre de Stockholm pour une première approche de la ville :

Drottninggatan (gatan voulant dire "rue") - rue commerçante et piétonne (dans le quartier de la City) jusqu'au Riksdagshuset (le parlement) que l'on voit en arrière-plan à droite :

Vue sur la vieille ville (Gamla Stan) :

Dimanche 2ème jour :

Train et métro direction Gamla Stan (vieille ville) - place Stortorget (maisons datant de 1650) :

En face, se situe le Musée Nobel que l'on a visité et qui est vraiment bien fait et très intéressant. On apprend beaucoup sur Alfred Nobel et sur la délivrance des différents prix chaque année.

La cathédrale Storkyrkan :

Nous avons également vu la relève de la garde au palais royal (fermé le dimanche).

La rue la plus étroite de la rue (90 cm) Marten Trotzigs Grand :

Rue typique de la vieille ville :

Vue générale : 

Lundi 3ème jour :

Train - métro - bateau jusqu'à Djurgarden.

Visite du Vasa Museet. Le Vasa est un navire qui a coulé le premier jour de sa mise en service en 1628. Il a été remonté à la surface 333 ans plus tard et a été restauré :

Location de vélo et petit tour dans le quartier d'Ostermalm :

Arbres en fleurs dans le Kungstradgarden (jardin du roi) :

Vue sur Gamla Stan :

Retour à Djurgarden (où nous avons visité le biologica museet avec ses animaux locaux empaillés) puis le parc animalier Skansen (après de vrais animaux scandinaves : ours, rennes, élan, lynx, ...)  : 

Mardi 4ème jour :

Après un tour en bateau (accessible lui aussi grâce à nos cartes magiques), nous prenons le bus pour touristes à 2 étages et faisons un premier circuit. Visite du palais royal.

Ici, le Stadshuset (hôtel de ville) que l'on a visité ensuite (très beau à l'intérieur) :

 Arrêt à la Kaknastornet (tour de relais télévision) où l'on peut monter :

vue sur Stockholm au 33ème étage de la tour (où nous avons dégusté une part de gâteau au chocolat délicieux accompagnée d'un chocolat chaud, huuummmmmmmmm !!!) :

Mercredi 5ème jour :

Circuit à pied dans la City (autre quartier de Stockholm - centre d'affaires et de commerces).

Ici, le ministère des affaires étrangères (à droite sur la photo) :

La place Gustav Adolf Torg (opéra en arrière plan à droite) :

Tour en bus à 2 étages pour touristes sur un second circuit.

Vue de l'hôtel de ville sur Norrmalm (autre quartier de Stockholm) :

Quartier de Sodermalm :

Vue sur la vieille ville : 

Jeudi 6ème jour :

train - métro - train - bus pour arriver à Sigtuna à 40 km de Stockholm.

Il s'agit du plus vieux village de Suède :

Le village de Sigtuna avec vue sur le Lac Malaren :

puis retour sur Stockholm (où nous sommes allés sur l'île de Skeppsholmen pour visiter le musée d'Arts Modernes et le musée d'Architecture) : 

vue de l'île Skeppsholmen sur la cathédrale et le palais royal :

Vendredi 7ème jour :

Train - métro et bus pour arriver à Drottningholm, Résidence royale :

Retour à Stockholm au Globen (plus grand stade couvert au monde où l'on peut aller sur le toit pour voir la ville d'en haut) :

La ville vue du haut du stade :

Promenade dans Stigbersgatan et Fjallgatan (quartier de Soderman) avec ses cottages très anciens et pittoresques :

Samedi 8ème jour :

Visite du musée de la photographie et vue sur la vieille ville (encore ! je ne m'en lasse pas !).

Retour bus navette jusqu'à l'aéroport - départ de l'avion à 19 h 25 et arrivée dans le Nord à 00 h 45.

Anna SAM, 28 ans, caissière depuis 8 ans dans différents supermarchés malgré un diplôme universitaire de littérature en poche, raconte ce métier (tout d’abord dans un blog puis ensuite dans ce livre « les tribulations d’une caissière », celui-ci sera d’ailleurs adapté au cinéma), entre les automatismes qu’il génère, client après client, les relations avec les collègues et supérieurs, l’analyse rapide des gens qui défilent, tous différents et en même temps catégorisables (faciles, emmerdeurs, riches, pauvres, respectueux ou pas, …).

J’ai moyennement aimé ce livre. L’idée de départ est vraiment très bonne mais je n’ai pas apprécié le côté « donneuse de leçon ». Par exemple, elle décrit une scène où il y a une bagarre entre un individu et les vigiles du magasin et où les gens s’amassent autour. Elle critique le fait que personne n’intervienne mais elle-même derrière sa caisse, reste spectatrice et se garde bien d’intervenir. Qu’aurait-elle pu faire d’ailleurs ? et les autres ? à part passer leur chemin ?

Je suis d’accord bien évidemment sur le fait qu’il faille respecter le métier difficile que font les caissières et que cela passe par le fait de ne pas les prendre pour des machines, mais les gens sont comme ils sont et on ne pourra pas y changer grand-chose. Il y aura toujours des impolis, des râleurs, des gens de mauvaise foi, des gens irrespectueux, ou des blagues et des questions 1000 fois entendues, mais je crois que l’on en rencontre dans toutes les professions…

Je le classe en 70^ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Alexandre Jardin nous parle de son grand-père appelé  « le Nain Jaune », qui  fut le directeur de Cabinet de Pierre Laval de mai 1942 à octobre 1943 ; autant dire que lors la rafle du Vél d’Hiv – à la mi-juillet 1942 – il était au cœur du pouvoir collaborateur.  Dans "Des gens très bien", Alexandre Jardin raconte les recherches qu'il a mené depuis l’âge de dix-sept ans, où il a commencé à comprendre ce que signifiaient les responsabilités de son grand-père, avant de s’interroger sur les chemins qui conduisent quelqu’un de bien à participer à l’horreur ; et à l’assumer sans jamais se renier.

C’est un livre inclassable. Alexandre Jardin ne supporte pas son hérédité et l’omerta de sa famille sur les actions de son grand-père lors de ses fonctions dans le gouvernement de Vichy. Il paraît entaché du rôle qu’a tenu son grand-père et semble expier tout au long du livre une faute qui n’est pas la sienne…

Alors qu’il apparaît comme ayant fait pas mal de recherches sur cette époque dramatique pour le sort de nombreux juifs, les 300 pages de ce livre comportent à mon sens, peu d'éléments sur les événements historiques en eux-mêmes et apparaît plutôt comme une longue lettre de commisération.

Inclassable mais tout de même classé en 83^ème position et sans étoile. Il est d’ailleurs classé juste derrière « la femme gelée » et je leur trouve comme similitude un long apitoiement sur eux-mêmes même si leur sujet n’ont rien en commun.

Arrivée sur recommandation dans un petit village de L’Essex, Miss Lucy Graham est engagée comme institutrice chez le médecin local. En peu de temps elle devient l’épouse du richissime châtelain de la région, Lord Audley.  D’apparence irréprochable, cette jeune et jolie femme suscite néanmoins la méfiance de sa belle-fille et aussi celle du neveu de son mari, Robert Audley, venu faire sa connaissance en compagnie de son ami George Talboys. Ce dernier, déprimé par le décès de sa femme survenu peu de temps avant son retour d’Australie où il était parti courir la fortune, disparaît dans de mystérieuses circonstances et Robert ne pourra s’empêcher d’observer d’étranges comportements et éléments autour de cette chère Lady Audley.

C’est typiquement le genre de roman que j’affectionne. En même temps, je m’en doutais un peu puisque ce roman était recommandé dans un précédent ouvrage que j’ai lu (le treizième conte) et qui vantait ce livre tout comme celui de Jane Eyre ou de la Dame en blanc.

J’aime le charme désuet et vieillot de ces histoires à « suspenses » écrites au XIXè siècle. On rentre dans l’histoire et on a envie de connaître la fin et les révélations qu’elle va nous apporter.

J’ai hésité entre 2 et 3 étoiles. Il est donc juste à la limite en 21^ème position et reçoit 3 étoiles car les 200 dernières pages ont été lues d’une traite.

Dimanche 8 avril, se sont déroulés les championnats de France minimes FSGT. Antoine qui avait terminé 2^ème aux Régionales était donc qualifié. En FFJ, les minimes s'arrêtent aux compétitions régionales, en FSGT, les championnats de France individuels démarrent en minimes.

Il s’agissait aussi du week-end de Pâques que nous passons habituellement chez maman. Pour cause de compétition, maman nous a donc rejoints avec Jean. Babeth (ceinture marron !) et Ramon, sont aussi venus. Nicolas et Aurélie, qui revenaient pour ce week-end de 3 jours étaient également présents pour la compétition… Que de supporters !!!

Nous sommes arrivés vers 10 h. Pesée entre 10 h et 11 h. Démarrage des combats à 13 h pour la catégorie d’Antoine en moins de 42 kilos.

Il y a 12 combattants dans sa catégorie (au lieu de 15 qui étaient qualifiés initialement). Il est donc constitué 4 poules de 3, soit 2 combats à faire avant de parvenir au tableau final. Il faut terminer 1^er ou 2^ème de sa poule pour être qualifié pour les ¼ de finale (où il restera 8 combattants sur les 12). Antoine gagne son premier combat en terminant au sol par ippon (soit 1000 points à 0) :

Il perd le second 0 à 1000 :

Il est qualifié pour les ¼  de finale car l’un de ses adversaires à perdu les 2 combats.

Il gagne le combat des ¼  de finale 1000 à 0 par ippon :

Il accède aux demi-finales. A la fin des 3 minutes règlementaires, Antoine et son adversaire ont 10 points chacun. Il faut alors que l’arbitre et les 2 juges sortent leurs petits drapeaux pour indiquer celui qu’ils ont trouvé le plus combattif. Antoine est désigné vainqueur à l’unanimité (3 petits drapeaux blancs !) :

Il accède donc en finale.

Contrairement aux compétitions habituelles, toutes les catégories passent jusqu’aux demi-finales mais toutes les finales sont regroupées à la fin. Il faut donc attendre 18 h pour le démarrage des finales.

Antoine marque un wazari (100 points), Thibaut, son adversaire marque un yoko (10 points), ensuite Antoine a un avertissement (un shido) donc un point pour l’adversaire, et son adversaire, reçoit également une pénalité donc un point pour Antoine, on est à 111 pour Antoine contre 11 pour Thibaut. Il reste 3 secondes de combat… Antoine est déclaré vainqueur !!!!

et les supporters au moment de la victoire :

Antoine est champion de France FSGT !!!

Médaille d'or : Antoine Région NPDC - Médaille d'Argent : Thibaut Région PACA - Médailles de bronze : Hugo Région PACA et Armen Région IDF.

Cette journée (longue sur la durée car beaucoup de temps entre chaque combat) a été riche en émotions.

Voici la médaille et le tee-shirt du vainqueur :

Antoine a bien combattu et a reçu quelques coups au visage :

Bravo mon fils, je suis très fière de toi !!!

Je viens de terminer la lecture de la Dame en blanc de Wilkie Collins.

Walter Hartright, jeune professeur de dessin, se voit proposer un emploi chez un particulier, M. Fairlie, pour enseigner à ces deux nièces. La veille au soir de quitter Londres pour Limmeridge House, il rencontre une femme, entièrement vêtue de blanc, semblant fuir un grand danger et lui demandant sa route.

A son arrivée chez M. Fairlie, il rencontre ses deux jeunes élèves, Marian Halcombe et Laura Fairlie. En apercevant cette dernière, il se rend compte à sa grande stupeur qu’elle ressemble étrangement à la mystérieuse Dame en blanc… Il va tomber amoureux de Miss Fairlie mais celle-ci doit épouser Sir Perceval Glyde.

Ressurgit alors la mystérieuse dame en blanc, qui tente de mettre en garde Miss Fairlie contre Sir Perceval Glyde.

Ce roman, écrit en 1859, est considéré comme l’ancêtre des  romans policiers. Wilkie Collins a choisi une écriture à plusieurs narrateurs, comme s'il s'agissait d’un rapport d’enquête. Dès le début du roman, le lecteur est prévenu que ce qu’il va lire sont des témoignages successifs. Ce procédé permet au lecteur d’entrer dans la tête de tous les personnages et de voir les événements de leur point de vue.

Je place ce roman en 14^ème position et lui décerne 3 étoiles. Il détrône le livre que j’ai lu juste avant et qui a été à l’origine de cette lecture car l’auteur du « troisième conte » parle de ses livres préférés (et notamment de Jane Eyre qui est en 2^ème position de mon classement et de 2 ou 3 autres livres que je me suis empressée d’aller acheter).