La mort d'Olivier Bécaille
Après « matin brun » de Franck Pavloff, Antoine doit lire pour son cours de français « La mort d’Olivier Bécaille » et autres nouvelles d’Emile Zola. Comme j’aime bien savoir de quoi il retourne, je les ai lues aussi.
Il s’agit donc de 4 courtes nouvelles :
- la première, « La mort d’Olivier Bécaille », relate la mésaventure d’Olivier Bécaille qui assiste à sa propre mort et à son enterrement alors qu’il était encore conscient et qu’il se réveillera réellement une fois enterré.
- la seconde, « Nantas », raconte l’histoire d’un homme de rien à qui l’on demande d’épouser une demoiselle riche car elle a été mise enceinte par un homme marié. Il parviendra à faire fortune et fera tout pour se faire aimer de son épouse.
- la troisième, « l’inondation » voit périr tour à tour tous les membres d’une famille sauf le grand-père suite à une crue de la Garonne.
- la quatrième, « Les coquillages », expose l’histoire d’un couple qui n’arrive pas à avoir d’enfant et à qui le médecin de famille conseille au Monsieur de manger des coquillages pour y parvenir. Ils se rendent donc près de la mer et effectivement, neuf mois après naîtra un enfant mais pas forcément grâce aux vertus des mollusques ingurgités…
Antoine a trouvé que c’était rédigé en vieux français mais de mon côté, je n’ai pas été gênée à la lecture. J’ai beaucoup aimé la 2ème et la 4ème nouvelles. La première, même si elle se termine bien, est assez sombre et angoissante. La 3ème est particulièrement terrible.
J’ai bien aimé reprendre du Zola, cela faisait plusieurs années que je n’en avais pas lu (Germinal ou les Rougon-Macquart sont bien loin)… On est emporté dans l’histoire avec les personnages.
Je classe ce livre en 134ème position et lui donne une étoile.