Je prends tout trop à cœur. Quand je me lance dans quelque chose, je ne le fais pas à moitié. Je suis ce qu’on appelle quelqu’un d’entier. La définition du dictionnaire n’en donne pas, à mon sens, qu’un aspect positif –surtout dans la 2^ème partie- «Entier : qui ne supporte pas la compromission ; catégorique, intransigeant ».

Dans n’importe quel domaine, je prends toujours les événements de front et souvent je m’énerve contre des choses pour lesquelles je ne peux rien (Tel Don Quichotte contre les moulins à vents). Je hais l’injustice en général, je ne supporte pas le mensonge ou le détournement, et quand quelque chose ne va pas, je ne sais pas le garder pour moi. Il faut que ça sorte !

Pourtant, avec l’âge, j’apprends à relativiser (si, si), je gagne en sérénité, j’ai mis beaucoup d’eau dans mon vin, c’est pour dire comment j’étais à 20 ans ! Peut-être devrais-je faire une activité (comme le yoga ?) pour corriger cette impulsivité qui m’a souvent joué des tours, surtout dans le milieu professionnel. Les autres attendent avant de réagir car ils savent que je vais le faire pour eux…

lJ’adore le soleil. J’aime la chaleur. Arrivée des beaux-jours, fin février-début mars, je guette les premiers rayons. J’aime la couleur que prend rapidement ma peau, mes quelques tâches de rousseur qui ressortent et qui me donnent un effet « bonne mine ». Chaque année au printemps, j’ai droit à la sempiternelle question, parfois par les mêmes personnes d’année en année : tu fais des UV ? (alors que si j’en faisais, j’en ferais en hiver !) et lorsque je réponds « non », je me doute que la personne reste persuadée du contraire. C’est sûr, on n’est pas égaux devant la nature. Je n’ai quasiment jamais de coups de soleil alors que mon chéri devient tout rouge s’il expose autre chose que son visage et ses avant-bras, même en mettant quantité de crème. Ce n’est pas non plus une fin en soi, bronzer à tout prix ou faire la crêpe recto-verso sur la plage, c’est pas mon truc. Surtout qu’il faut faire attention, la peau est fragile et il ne faut pas l’exposer outre-mesure. Le soleil, oui, mais avec modération et dans le Nord, c’est le cas !

Vous n’avez jamais remarqué quand vous achetez un vêtement, c’est souvent par les boutons, par les pressions ou par les fermetures éclair qu’il cède. Et souvent, plus vous avez mis un prix raisonnable, plus c’est rapidement vrai. Comme si les fabricants choisissaient une bonne matière, un tissu de qualité mais se rattrapaient sur la main d’œuvre en cousant à peine les boutons ou en mettant des fermetures bas de gamme…