Cette année, pour les vacances d'été, nous sommes partis dans les Alpes Maritimes, au sein d'un petit vilage perché à 667m d'altitude dans l'arrière-pays niçois, Coaraze.
Jour 1 :
Comme la route pour y aller est longue (environ 1200 km) et qu'on ne voulait pas prendre l'autoroute, on a décidé de faire une étape à Burzet, en Ardèche :
On a dormi dans un tipi moderne :
avec toilette sèche et douche froide d'eau de la source (à droite sur la photo), un peu moins modernes :
Jour 2 :
Arrivée à Coaraze :
Dans une petite maison qui servait autrefois aux cultivateurs d'oliviers afin de ne pas remonter au village tous les soirs. Il y avait une pièce principale à l'étage (pièce pour manger et dormir) et en bas, c'était pour les animaux (âne et chèvre). Depuis la propriétaire a modifié la maison pour rajouter une chambre et un petit salon en bas et une terrasse avec vue sur les oliviers en haut :
Jour 3 :
Ballade sur le chemin des gallets à destination de Rocca Sparviera. Sur toute la première partie du chemin, il y avait des gallets peints et parfois des peintures à même les rochers :
Petit mari pendant l'ascension :
Vue magique sur les montagnes alentours :
Tout en haut, il y avait le rocher menant à Rocca Sparviera :
Petit mari est resté au col Saint Michel et je suis montée seule jusqu'aux ruines à 1100 mètres d'altitude.
La légende raconte qu'au XIVe siècle, Jeanne Ire, reine de Naples et comtesse de Provence, y aurait trouvé refuge avec ses deux enfants. Une nuit de Noël, pendant qu’elle assistait à la messe au village voisin de Coaraze, sa propre progéniture aurait été assassinée. Folle de douleur, Jeanne serait repartie dès le lendemain et aurait proférer un terrible anathème : "Roche sanglante, roche maligne, un jour viendra où sur tes ruines ne chanteront plus ni le coq ni la poule." Depuis, le maléfice semble s’être réalisé. Durant des siècles, les calamités s’abattirent sur Rocca Sparvièra et ses alentours : une invasion de sauterelles ruinant les cultures, plusieurs tremblements de terre, la peste décimant la majorité de la population… En 1723, les derniers habitants jetèrent l’éponge, laissant le bourg à sa solitude.
Côté plus réaliste, un tremblement de terre aurait tari les sources du village et les habitants auraient été obligés de descendre sur Duranus pour pouvoir continuer à cultiver et élever leur bétail.
Cette ballade faisait 14 km au total, sous une grosse châleur...
Jour 4 :
Notre propriétaire nous avait proposé un petit périple dans Nice que nous avons suivi à la lettre :
Place Rosetti (où nous avons dégusté une glace chez Fenocchio) :
Le palais des Ducs de Savoie (préfecture) :
Après avoir pris l'ascenceur du château, près de la tour Bellanda, on a une vue incroyable sur la ville et la plage :
Ici, la place Massena :
Jour 5 :
Visite d'un chat sauvage, nourri par petit mari le premier jour et revenu ensuite tous les matins et tous les soirs pour quérir sa pitance (croquettes de Jecko) :
Toujours conseillé par notre propriétaire du gîte, nous sommes allés en Italie à Dolcheacqua :
Les rues du village, toutes escarpées :
C'était très particulier avec ses arces qui maintiennent les maisons attachées les unes aux autres. On est arrivé tôt, il y avait peu de monde :
Vue depuis le château :
Le château, sans meuble, mais avec des salles bien aménagées et une musique apaisante :
Le village vu de l'autre côté de la rivière :
Toujours en Italie, nous sommes allés à Rocca Nervina :
On a pris un peu de fraîcheur dans la rivière. C'était magique :
Jour 6 :
Parcours toujours conseillés par notre propriétaire (vraiment de bons conseils !), nous avons visité plusieurs villages en commençant par Coaraze :
Il est classé parmi les plus beaux villages de France, avec ses ruelles pavées :
Vue depuis le cimetière :
Coaraze est réputé pour ses cadrans solaires, ici, celui de Jean Cocteau avec des lézards, sur le fronton de la mairie :
Voici les lacets entre Coaraze et Lucéram :
Le village de Lucéram :
Son lavoir :
Ses rues escarpées et l'un de ses 3 clochers vernissés :
Ses ruelles en pierre :
où les habitants laissent leurs plantes à l'extérieur (des plantes qui chez nous sont des plantes d'intérieur !) :
On est passés par l'Escarene et Berre-les Alpes avant de rejoindre Contes où l'on voit l'ascenseur en bas à droite que l'on a emprunté :
Jour 7 :
Nous sommes allés à Saint-Martin-Vésubie avec sa petite rigole d'eau en plein milieu de la ruelle :
J'ai bien aimé cette maison un peu bizarre :
La ville vue d'en haut, depuis le village de Venanson. on voit les traces que la tempête Alex a laissé lorsque la Vésubie a débordé de son lit et tout emporté sur son passage :
Saint-Martin-Vésubie, vue de l'autre côté de la rivière :
On est ensuite allés à Lantosque :
La place de la mairie joliment fleurie :
vue d'ensemble du village :
On a continué sur Utelle :
Jusqu'à prendre une route escarpée et très peu large sans barrière de sécurité (!), jusqu'à la Madonne d'Utelle (une chapelle) d'où on a une vue à 360 ° jusqu'à la mer :
Jour 8 :
On a fait quelques courses et l'après-midi on est restés au gîte car il a plu. Ce sera d'ailleurs la seule fois pendant notre séjour.
Jour 9 :
Nouvelle randonnée de 13 km autour de Saint-Blaise depuis Sainte-Claire :
Vue sur la montagne environnante :
Sentier très agréable, souvent ombragé :
jusqu'au Castel de Saint-Blaise :
Vestiges d'un ancien château :
Vue depuis celui-ci :
et soudain une falaise de craie, impromptue dans le paysage :
Jour 10 :
Nous voici à Antibes :
Grand yatch, tellement grand qu'il ne peut entrer dans le port, et qui possède son hélicoptère :
Nous avons loué des vélos et fait la route en bordant la mer jusqu'à Juan les Pins :
Retour à Antibes pour une petite visite de la vieille-ville :
Jour 11 :
Nouvelle randonnée de 10 km cette fois :
Direction les ruines de Chateauneuf que l'on voit au loin :
Petit mari pendant l'ascension :
Jusqu'au mont Macaron à 800 m d'altitude où nous avons une vue à 360°, notamment sur Nice et la mer :
Petite descente rocailleuse :
Avant de remonter vers les ruines de Chateauneuf :
Nous n'avons pas trouvé le chemin pour accéder au Donjon mais c'était très beau quand même :
Jour 12 :
Destination la Grande Corniche (une des 3 routes qui surplombe la mer). Ici Menton :
Puis Monaco vue d'en bas :
puis vue d'en haut :
Ici, c'est Saint-Jean Cap Ferrat :
Et nous sommes ensuite allés à Grasse :
retrouver Maryline, Walter et Romane.
Nous avons visité le Musée international du parfum.
Ici, le jardin du Musée :
Jour 13 :
Nouveau conseil de la propriétaire, le sentier littoral du Cap d'Ail :
Le sentier démarre depuis la plage Marquet. Ici, petit mari :
La mer turquoise et on voit quelques villas qui surplombent le sentier :
Le sentier finit par des marches creusées dans la roche :
et par un petit escalier qui mène à la plage Mala :
Sur la route retour du sentier, me voici au loin :
L'après-midi, nous sommes allés à Peillon :
Très joli village :
où nous n'avons pas rencontré grand monde et c'est très bien (il y a beaucoup de monde près de la mer, et finalement très peu dans l'arrière-pays où il fait pourtant plus frais et tellement de choses à voir) :
Jour 14 :
Première baignade dans la mer méditérannée à Menton. Très agréable. Hyper facile de faire la planche tellement l'eau est salée :
Visite de la vieille-ville :
Escaliers et Basilique Saint-Michel :
La Basilique Saint-Michel à gauche et la Chapelle de l'immaculée conception ou des pénitents blancs à droite :
La rue qui mène au cimetière :
Vue magnifique depuis le cimetière perché en haut de Menton :
Jour 15 :
Le chat prend ses aises et fait ami-ami avec Jecko :
Maryline, Water et Romane ont déjeuné avec nous au gîte puis nous sommes retournés avec eux au village de Lucéram :
Lucéram :
Ses ruelles en pierre :
Avec les plantes qui ornent toujours les rues :
Plus facile la descente que la montée :
Jour 16 :
Reprise de la route pour rentrer à la maison. Dernier lever de soleil sur les montagnes :
mais comme à l'aller avec une halte. Ici, à côté de Bourg-en-Bresse dans un camping :
où les propriétaires élèvent des escargots :
Le jour, ils sont à l'abri sous les planches :
Petit mari avec Shim, le chien de la maison :
Jour 17 :
Au petit matin, les escargots sont sortis (animaux diurnes) :
Lever du soleil dans le Jura, où la brume rend le paysage un peu particulier :
Voilà, des vacances qui nous ont fait découvrir une très belle région. Il y a encore plein de choses à voir, peut-être y retournerons-nous l'année prochaine...