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Le petit monde de So et de Fi

20 octobre 2019

Sur les chemins noirs

Présentation de l’éditeur :

'Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.' Sylvain Tesson.

Que dire ? Je me suis ennuyée. Pourtant, j’aime la nature, j’aime visiter la France, j’aime les beaux paysages, j’aime marcher et découvrir mais je me suis ennuyée avec ce livre de Sylvain Tesson. Heureusement, il ne fait que 171 pages, car je ne sais pas si je serais allée jusqu’au bout s’il avait été plus long et pourtant vous savez que je termine toujours les livres que je commence.

Pourtant c’est souvent beau : « Certains hommes espéraient entrer dans l’Histoire. Nous étions quelques un à préférer disparaître dans la géographie » (page 37).

Je ne suis pas étonnée qu’il ait aimé la lecture (page 103) de « La ferme africaine » de Karen Blixen, autre livre contemplatif que j’avais trouvé particulièrement ennuyeux et insupportable (et aussi beaucoup plus long…).

J’ai bien aimé son idée des cercles concentriques, (en résumé) page 148 et 149 :

-          1er cercle le centre-ville charmant avec une églises restaurée et une librairie devant un salon de thé,

-          Le 2ème cercle avec le quartier pavillonnaire,

-          Le 3ème cercle avec le centre commercial et un rond-point qui mène aux champs, au hangar et à la forêt.

Et la conclusion : « tout cela prouvait une chose : avec des efforts, même le Français réussit à ordonner le monde ».

P 150 : « Dans la même journée, je passai par-dessus la Sarthe (…), l’autoroute (…) et une voie à grande vitesse dont je comprenais l’utilité : il fallait rajouter une ligne au réseau pour se précipiter vers des lieux qu’on serait pressé à nouveau de quitter. »

Surtout, il y a beaucoup de mots compliqués. J’ai fini par renoncer à les chercher sur wikipédia, ne lui en déplaise (il n’apprécie pas beaucoup l’envahissement des outils numériques, les histoires de réseau, de connexion, …).

Bref, je classe ce livre en 502ème position (sur 534) et lui donne un moins.

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14 octobre 2019

Au nom de la terre

Synopsis : Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu… Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

C’est une bonne représentation du monde paysan puisque le réalisateur Edouard Bergeon raconte l’histoire de son père. On y retrouve les difficultés que rencontrent les agriculteurs entre les prix de vente de leurs bêtes et de leurs céréales qui diminuent d’année en année, les mises aux normes sanitaires toujours plus drastiques, les contraintes des coopératives agricoles dans la manière de produire, les investissements pas toujours rentables et un cercle vicieux, malgré un travail intensif, qui mène à la ruine et à l'épuisement. Guillaume Canet et Anthony Bajon sont particulièrement bons dans ce film, Rufus également dans le rôle du grand-père, paysan, dur, qui ne comprend pas les évolutions du monde paysan et peu à l'écoute des difficultés de son fils.

JP a moyennement aimé. Pour ma part, connaissant la fin, j’ai tendu le dos pendant toute la durée du film m’attendant à la catastrophe à chaque instant, mais j’ai globalement bien aimé.

Je classe ce film en 42ème position et lui donne 2 étoiles.

12 octobre 2019

Tout peut arriver ou presque

Présentation de l'éditeur :

A l'issue d'un entretien d'embauche, Élisa erre dans la rue du Faubourg-Poissonnière, connue pour ses nombreux magasins de robes de mariée. Face à la robe de ses rêves, elle décide qu'elle n'attendra pas que son compagnon lui fasse sa demande. C'est elle qui la fera ! Alors qu'elle passe la soirée à imaginer ses noces, son futur mari rentre à l'aube, couvert de traces de rouge à lèvres. Une dispute éclate et Élisa s'en va. C'est ainsi qu'elle s'embarque dans une aventure improvisée, dans laquelle tout peut arriver ou presque.

J’ai bien aimé ce roman de Sonia Dogator. J’ai déjà lu un livre de cette auteure, il s’agissait de « mère, épouse et working girl » qui est actuellement 267ème dans mon classement avec une étoile. Pour en revenir à « Tout peut arriver ou presque », je trouve qu’il y a plein de jolies trouvailles et de petites touches d’humour. On s’attache rapidement au personnage principal un peu exubérant et spontané. Il y a aussi malheureusement plein de choses invraisemblables (surtout sur la fin) et c’est un peu dommage, cela dessert l’ensemble du livre. J’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Je classe ce livre en 139ème position et lui donne 3 étoiles.

12 octobre 2019

Alice et le Maire

Synopsis : Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue, qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes.

JP et moi avons bien aimé ce film de Nicolas Pariser. Il faut dire qu’on apprécie beaucoup Fabrice Luchini. L’actrice Anaïs Demoustier est superbe et je la découvrais dans ce film alors qu’à 32 ans, elle a déjà 48 films à son actif et 18 ans de carrière ( !). Le film m’a fait penser à « le brio » d’Yvan Attal car il y a une sorte de joute d’idées plutôt qu’une joute verbale…

Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

10 octobre 2019

Maddie, si tu savais

Présentation de l’éditeur

"Une histoire terriblement énigmatique, une fin qui surprend vraiment. Impossible de le lâcher avant d'avoir fini... " Entre Matthieu et Maddie, c’est le coup de foudre immédiat. Ce que Maddie ignore, c’est que Matthieu connaît son avenir. Un avenir terrifiant, douloureux, pire que la mort.
La préoccupation principale de Matthieu, journaliste scientifique, sera dès lors de sauver Maddie. Mais le temps se dresse entre eux telle une barrière infranchissable. Une lettre pourrait tout changer. Mais parviendra-t-elle à temps à Matthieu ?

J’ai bien aimé ce roman d’Isabelle ROZENN-MARI. Je ne suis pas fan des romans de sciences-fictions mais celui-ci reste « raisonnable » et ne nous emmène pas dans un monde parallèle. Je l’ai lu en 5 jours et j’ai eu du mal à lâcher le livre sur la fin de l’histoire (je l’ai d’ailleurs terminé cette nuit entre minuit trente et trois heures du matin…). C’est un mélange de roman historique, de roman de sciences-fictions et de roman scientifique, mais le tout reste abordable et agréable à lire.

Je classe ce livre en 112ème position et lui donne 3 étoiles.

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5 octobre 2019

La tête du lapin bleu

Présentation de l’éditeur

Quand l’amour terrasse Ava et Léo sur les bancs du lycée, et qu’un an plus tard, à l’approche de la naissance de jumeaux, ils convolent en justes noces contre l’avis de tous, on comprend que le bonheur peut être soudain. Les histoires toutes simples ne sont pas les moins belles. On s’aime, on se marie, les rires des enfants viennent peupler notre petit monde. Le bonheur n’est pas aussi exigeant qu’on le dit. Puis, avec les années, on pense que rien ne peut troubler notre quiétude, notre douceur de vivre. Mais, c’est sans compter sur le destin. Lui peut se jouer de nous… brouiller les cartes, changer les règles. Vous pensez que rien ne peut vous arriver ? Et si vous vous trompiez ?

Ce livre de Wendall Utroi est très compliqué à commenter et à classer. Si je l'ai téléchargé, c'est que c'était un prix des lecteurs et généralement c'est plutôt bon signe. Il s'agit d'une descente aux enfers progressive. Quand on se dit que l’héroïne ne pourra pas tomber plus bas, on se trompe car il y a toujours une situation pire que la précédente qui survient. Pourquoi j’ai continué à lire ? Bonne question, c’est bien écrit, c’est bien raconté et j’ai eu envie de savoir ce qu’il advient d’Ava.

J’y est retrouvé la patte de l’auteur dont j’ai lu récemment un autre livre « Comme un phare dans la tempête ». De façon identique, j’ai été agacée par certaines choses (des longueurs dans le précédent et des situations de plus en plus dramatiques dans cette dernière lecture) mais j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout (en même temps même quand je n’aime pas un livre, je le termine !). Mais là, on ne peut pas dire que je n’ai pas aimé mais cela reste un peu particulier.

Je classe ce livre, juste devant le précédent du même auteur, en 300ème position et lui donne une étoile.

J’aimerais bien pouvoir discuter de ce livre avec une autre personne l’ayant lu pour confronter ce sentiment final.

30 septembre 2019

La jeune fille sur la falaise

Présentation de l'éditeur :

En plein chaos sentimental, Grania Ryan quitte New York pour aller se ressourcer en Irlande, dans la ferme familiale. C'est là, au bord d'une falaise, qu'elle rencontre Aurora Lisle, une petite fille étrange qui va changer sa vie... En trouvant de vieilles lettres datant de 1914, Grania va découvrir le lien qui unit leurs deux familles depuis des années. D'une histoire d'amour impossible à Londres en temps de guerre à une relation compliquée dans le New York d'aujourd'hui, de la dévotion pour un enfant trouvé aux souvenirs oubliés d'un frère perdu, les destins des Ryan et des Lisle s'entremêlent tragiquement depuis un siècle. Mais quel est ce secret à l'origine de près de cent ans de chagrins ?

J’ai bien aimé ce livre de Lucinda Riley. Comme les précédents que j’ai lu de cette auteure, elle nous entraîne dans le temps et dans une longue saga familiale. Il y a des rebondissements inattendus et des choses un peu plus prévisibles mais globalement c’est un moment de lecture agréable. J’ai écrit au fur et à mesure pour m'y retrouver l’arbre généalogique avant que l’héroïne elle-même nous ne le propose 😉 et il n'y avait qu'une personne, dont elle n'avait pas encore parlée, qui n'y figurait pas.

JP m’a dit ce matin que nous n’avons pas le même cerveau. Cela serait trop « prise de tête » pour lui car il y a trop de personnages et il n’a jamais été très bon dans la généalogie… Pour la petite histoire, il n’a toujours pas terminé le livre qu’il a commencé pendant les vacances et qu’il avait choisi lui-même…

Je classe ce livre en 111ème position (sur 530) et lui donne 3 étoiles.

25 septembre 2019

La face cachée des blogs lol

Présentation de l’éditeur

Clémentine et son époux Louis mènent une existence paisible dans leur petite exploitation agricole. Lucie, amie d’enfance du couple, a perdu son Charles trop tôt. Cette vie des gens de la terre leur apporte un bonheur simple, partagé entre voisins lors des veillées. Claudine, fille de Clémentine et Louis, vit et travaille à Paris : elle présente les prévisions météorologiques à la télévision. Claudine décide d’offrir un ordinateur à ses parents. Elle est alors loin de se douter que cette « machine » sera à l’origine de quelques mésaventures et même d’une disparition…

Franchement navrante cette histoire de Christine Chancel, je n’ose même pas mettre le mot de fiction ou de roman… On nous diabolise internet, on nous parle de blog alors que je pense qu’il s’agit de forum, on y utilise le mot de clavarder à la place de chatter (qui utilise clavarder ??), on y parle de célibafouées, harpies ou toupies (internautes malheureuses et névrosées, comme s’il n’y avait que cela sur le net), on vous dit que lorsque vous mettez un commentaire il est lu par le monde entier (c’est très exagéré, non ?). Ah oui, d’après l’auteure, on y trouve facilement apparemment les numéros de téléphone et les adresses de ceux qui discutent sur les blogs (il faudra m'expliquer comment, l'adresse ip peut-être mais pas l'adresse postale) ? On sait qui parle avec qui ?? (pour rappel, on peut savoir si une personne est connectée mais on ne voit pas avec qui !).  Par moment, c’est très confus, on ne sait même plus de quoi on nous parle…

Oui, bien sûr, internet à ses dérives, il faut faire attention avec qui l’on discute sur la toile mais là, cela ferait peur à n’importe quel débutant ! Enfin bref, du grand n’importe quoi pour moi et il n’y avait que des commentaires positifs sur amazon (4 ou 5 étoiles !!). Quant à l'« happy end », c’est un peu niais.

Je classe ce livre en 525ème position (sur 529 !) et lui mets 2 « moins » !

23 septembre 2019

Comme un phare dans la tourmente

Présentation de l’éditeur

Au soir de sa vie, Martial, paysan bourru, se remémore le parcours jalonné d’embuches de ses quinze dernières années. Notre vie d’adulte se façonne dans les premières années de notre enfance. Lorsque l’on évoque notre passé, il nous revient le souvenir d’un parent, d’une mamie, que l’on porte dans son cœur, et qui nous a soutenu dans cette étape délicate. Voici l'histoire de Martial et celle de son petit-fils Antoine, qui, au travers des tourments d’une famille qui se consume et se déchire, vont apprendre à se connaître, et à s’aimer. Un récit intime, peuplé d’émotions, de joies et de chagrins, de peurs et d’amours qui parsèment nos mémoires d’enfants.

Bon, alors, j’ai trouvé ce livre de Wendall Utroi intéressant mais le héros, Martial, passe tout de même (et nous avec) beaucoup de temps à attendre. Attendre la venue de sa fille et de son petit-fils à la ferme, attendre un appel téléphonique pour donner des nouvelles, … Je trouve qu’il y a donc des longueurs un peu inutiles et parfois même un manque d’action. Le sujet reste délicat et bien abordé.

Je classe ce livre en 299ème position et lui donne une étoile.

22 septembre 2019

Dernières floraisons de la saison

Dernière rose :

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Une fleur d'hibiscus :

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Le même hibiscus, dans le fond du jardin, vue plus large, où il se plaît bien :

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L'hibiscus devant la maison, peu de fleurs, mais très jolies :

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Le gora qui vient de chez biquet, il est blanc chez elle et rose chez moi (!), question de différences de terre sans doute :

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Arbuste déplacé et rescapé, en fleuraison tardive :

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Les dipladénias :

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Les différents jardinières :

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Autre jardinière en fleurs :

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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