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Le petit monde de So et de Fi

21 septembre 2014

Le ciel antérieur

Quatrième de couverture

Dans son bureau parisien, Pierre Orangel, éditeur vieillissant, reconstitue le parcours d’un de ses auteurs, disparu quelques années plus tôt. Marc Williams est-il mort ? A-t-il choisi le silence ? Se cache-t-il sous une fausse identité ? Et dans quel but ? Nous apprendrons bientôt que les réponses sont à chercher du côté de l’Auvergne, dans un camping de bungalows abandonné, sur les hauteurs du Forez. Au même moment, dans le quartier de Brooklyn, à New York, Felicia Lascaux, jeune écrivain à succès, est hantée par un étrange visiteur.

« Le ciel antérieur » de Mark Green est un roman à 3 voix. A la même date ( !?), chacun des trois personnages raconte alternativement le déroulement de l’histoire de sa vision des choses.

On s’attend à une catastrophe imminente qui ne se produit pas (ou alors je n’ai pas tout compris) et la fin n’est pas vraiment une fin.

Je me suis ennuyée, l’auteur a de jolies réflexions tout comme parfois de gros délires (à mon goût). Je ne crois avoir compris le titre qu’en consultant sur internet pour trouver d’autres avis sur le livre, que je n’ai pas trouvés d’ailleurs, et parce que cela s’est affiché comme choix possible sur la recherche google. Le ciel antérieur serait « toute la phase pré-existentielle d’un individu. C’est ce qui se rapproche le plus de l’âme occidentale et que les chinois appelle le Shen ».

Un petit extrait (c’est l’éditeur qui parle) :

J’ai aimé ces endroits et maintenant je suis certain qu’ils sont morts. Je suis terrifié à l’idée de me promener dans les rues mortes, de m’asseoir à la terrasse d’un bistrot et de m’apercevoir que c’est fini, qu’il n’y a plus que le café, dans ma tasse, d’à peu près supportable. Un café peut-être meilleur au demeurant, que celui qu’on servait il y a quarante ans, préparé dans un percolateur dernier cri, une machine qui a couté le prix d’une voiture, servi dans une tasse fabriquée en Chine. Et autour, plus rien. Des zombies qui portent de tee-shirts. Qui hurlent dans des portables. Qui s’assoient à côté de vous. Tous ces pays sont remplis d’ondes, d’ondes téléphoniques et de wi-fi et je ne sais quoi. Ces pays sans substance. Evidés.

Je classe ce livre en 233ème position et lui donne un « moins ».

 

 

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20 septembre 2014

Réunion du Pôle Espoir

En fin de journée hier, après les rendez-vous avec la Direction du Lycée, il y avait la première réunion du Pôle Espoir de l'année.

Celle-ci a été éprouvante pour nous, car nous savons qu'Antoine ne pourra participer aux différents tournois et compétitions de la saison en raison de sa blessure.

Les entraîneurs nous ont dit que tout serait fait pour aider Antoine, entre le kiné pour sa rééducation après l'opération et le préparateur physique qui lui donnera des exercices spécifiques ensuite.

Tous les judokas se sont regroupés à la fin de la réunion pour un câlin géant à 30 autour d'Antoine !!

J'avais proposé à Antoine quand on a su le résultat de l'IRM de revenir dans un lycée proche de la maison pour cette année et éviter d'être en internat. Il m'a dit qu'il préfèrait rester avec le Pôle car tous ses amis sont là et qu'il sera ainsi encore plus motivé.

Le responsable de l'internat, présent à la réunion, nous a assuré qu'il sera chouchouté (ascenseur, aide pour le plateau du repas, ...) !

20 septembre 2014

Samedi en voie de disparition

Nous avions rendez-vous hier après-midi avec la proviseure et le proviseur adjoint du Lycée pour les problèmes des cours du samedi qui actuellement imposent 6 nuits à l'internat.

Nous avons demandé à être reçus avec le père d'Aurélien (alors qu'ils nous avaient proposé des rendez-vous individuels) en rappelant que nous avions fait un courrier commun. Ils ont accepté.

Après avoir exprimé les difficultés rencontrées pour l'obtention de ce rendez-vous (deux appels et un courrier), nous avons rappelé la difficulté que représente pour les internes le fait de rajouter une nuit supplémentaire à l'internat (question moral et repos en famille).

Le proviseur-adjoint nous a expliqué de son côté (longuement) le casse-tête à construire les agendas entre les professeurs partagés sur plusieurs établissement, le nombre d'options différentes, les spécificités des agendas concentrés des sections sportives, ...

Notre demande a été entendue. Ils étendent la solution proposée aux handballeurs de Terminale, à savoir que les internes de la classe d'Antoine (ils sont 7), ne viendront pas le samedi avec le reste de la classe, mais une heure dans la semaine. Le fait d'être en petit groupe pendant une heure compensera les deux heures d'histoire en classe entière du samedi.

La mesure ne prendra effet qu'en octobre et représente un coût pour l'établissement mais notre demande a été entendue...

 

20 septembre 2014

Blessure, grave ou pas grave ? Suite

Vendredi matin, sur les conseils des entraîneurs d'Antoine, j'appelle le médecin du sport, celui qui suit les judokas et les handballeurs des Poles Espoir. Il propose sur sa messagerie de laisser un sms sur son portable en cas d'urgence.

Je lui explique donc le cas d'Antoine. Il me répond par sms également de venir avec Antoine à son cabinet dès que possible.

Je préviens mon employeur que je pars pour un problème personnel et prend la voiture pour récupérer Antoine au Lycée.

A 10 h 30, Antoine quitte les cours et nous allons chez le médecin.

Après auscultation, il craint une rupture du ligament croisé (!). Il appelle une clinique et demande un rendez-vous pour une IRM qu'il obtient en insistant un peu.

Antoine passe l'IRM et le médecin qui nous reçoit ensuite nous explique qu'il s'agit bien d'une rupture complète du ligament croisé antérieur (et non pas d'une entorse du ligament externe comme diagnostiqué par le médecin du service des urgences de l'hôpital). Les autres ligaments et le menisque sont intacts.

Nous savons donc désormais que la saison de judo est compromise et que l'on se dirige droit vers une opération et une rééducation...

J'ai prévenu les entraîneurs, les copains du Pôle et mes proches. Tout le monde nous a envoyé des messages d'encouragement. Merci à tous !

Nous savons donc pour la blessure : grave !

19 septembre 2014

Blessure, grave ou pas grave ?

Hier soir, en rentrant du cours de danse (de salon), JP et moi découvrons nos téléphones portables plein d'appels en absence et de messages des entraîneurs d'Antoine, des copains et parents des copains du judo.

Nos téléphones sonnent, moi j'ai Aurélien, le meilleur copain judoka d'Antoine qui me passe ensuite un des entraîneurs et JP a le papa d'Aurélien. Antoine est aux urgences, emmené par les pompiers car il s'est blessé pendant l'entraînement lors d'un uchimata avec une mauvaise réception contre Amine.

On décide de partir tout de suite pour l'hopital (une heure de route). Très inquiets car ne sachant pas la nature de la blessure. Une des entraîneur du Pôle Espoir est restée avec Antoine.

Nous arrivons à 22 h 45. Antoine est à la radio. Ilana, l'entraîneur d'Antoine, est assez énervée. Elle dit que la radio ne sert à rien car il n'a rien de cassé et que c'est un IRM qu'il faudrait faire. Vu le bruit de craquement que cela a fait sur le tatamis, elle a peur que ce soit les ligaments croisés, auquel cas, la saison de judo serait morte pour Antoine. Elle espère tout de même que ce n'est qu'une entorse.

Antoine revient, et la doctoresse le suit en expliquant qui n'y a pas de fracture et que c'est une entorse du ligament externe (sur le papier qu'elle me donne, c'est noté entorse du ligament interne...). Elle lui met une attèle et lui donne des béquilles. Elle lui a donné un doliprane pour la douleur. Il en aurait pour 6 à 8 semaines pour s'en remettre avec séance de Kiné.

Ilana nous conseille de voir le médecin du sport dès le lendemain pour qu'il prescrive une IRM et que l'on soit vraiment sûr du diagnostic.

Antoine souhaite qu'on le ramène à l'internat. On l'y dépose à minuit.

A une heure, on est à la maison, pas vraiment rassurés...

On a bien fait d'insister pour qu'il soit licencié...

 

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18 septembre 2014

Licencié ou pas ?

Antoine a commencé sa troisième année au Pôle espoir de Judo... sauf que cette année et contrairement aux années précédentes, il ne peut faire les entraînements avec le Pôle tant qu'il n'est pas licencié (à savoir qu'il doit figurer sur la liste informatique de la Ligue)... pour une question d'assurance en cas d'accident.

Carole, co-responsable au club de judo d'Antoine, a regroupé les licences du club et les a envoyé fin de semaine dernière.

N'étant toujours pas sur les listes informatiques, il n'a pas pu s'entraîner mardi avec ses camarades. Or, il y avait l'équipe nationale de Belgique qui était présente... Antoine était à l'écart en train de faire de la PPG (préparation physique) avec un autre "non-licencié" sur les 39 judokas du Pôle. Il m'a dit avec humour qu'il allait bientôt pouvoir concurrencer Hulk ! J'espère tout de même qu'il ne va pas devenir tout vert !!

Du coup, comme l'équipe nationale belge revient ce soir, Antoine me demande des nouvelles de l'avancement de sa licence.

Carole a appelé la fédération aujourd'hui qui lui indique que le papier jaune suffit normalement pour faire les entraînements. Elle l'a envoyé à l'entraineur du Pôle espoir par mail et doit le contacter par téléphone également.

On attend la réaction... Je crains que tant que l'inscription n'est pas informatiquement validée, cela ne soit pas bon.

L'année dernière, c'était la compétition de Metz (en octobre) qu'il avait risqué de ne pas faire (voir mon billet du 17/10/13). L'inscription informatique avait été validée le jour même du départ !

A suivre, j'espère que le mail débloquera la situation pour l'entraînement de ce soir...

16 septembre 2014

Elle s’appelait Sarah

Présentation de l'éditeur

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.

Tout au long du livre de Tatiana de Rosnay, on alterne entre les deux époques. Celle de l’histoire de Sarah et de sa famille juive, arrêtés lors de la rafle du Vel d’hiv et celle de Julia Jarmond, qui enquête en tant que journaliste américaine sur cette rafle à l’occasion du 60ème anniversaire de ce dramatique évènement. On relie petit à petit les deux familles entre elles.

On voit alors apparaître deux camps, ceux qui souhaitent oublier et ne pas remuer le passé et ceux qui veulent en parler, comprendre et reconnaitre ce qui s’est passé pour respecter un devoir de mémoire.

C’est un roman très prenant. On espère que Sarah va pouvoir s’en sortir mais se sort-on réellement d’évènements tels que ceux-là ?

De ce livre a été réalisé un film qui porte le même nom avec comme actrice principale Kristin Scott Thomas dans le rôle de la journaliste américaine qui mène l’enquête.

Je classe ce roman en 30ème position et lui donne 3 étoiles.

 

 

14 septembre 2014

Révision des katas

Pour passer ceinture noire (1er dan), Antoine après avoir obtenu ces cents points en compétition et validé son stage d'arbitrage doit à présent passer et réussir les katas.

Samedi après-midi, il a donc révisé les katas avec Kathleen. Ils pourraient les passer le 12 octobre prochain.

Les katas sont un ensemble de techniques à effectuer avec un partenaire à droite et à gauche selon un déplacement préétabli.

1/ Mouvements de bras (Te-waza) :

  • uki-otoshi (renversement flottant)  
  • ippon-soei-nage (projection par une épaule)  
  • kata-guruma (roue autour des épaules )

DSC_0042

2/ Mouvements de hanches (Koshi-waza) :

  • uki-goshi (hanche flottée)  

DSC_0002

  • harai-goshi (hanche fauchée)  
  • tsuri-komi-goshi (hanche pêchée)

3/ Mouvements de jambes (Ashi-waza) :

  • okuri-ashi-barai (balayage des deux jambes)  

DSC_0035

  • sasae-tsuri-komi-ashi (blocage du pied en pêchant)  
  • uchi-mata (fauchage interne)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

12 septembre 2014

6 nuits à l’internat (suite)

N’ayant pas de nouvelle suite au courrier envoyé au Lycée ce lundi suite au fait que nos enfants ont cours le samedi et que cela entraîne 6 nuits sur 7 à l’internat, j’ai appelé aujourd’hui.

Comme l’assistante m’avait demandé d’adresser le courrier à la CPE (conseillère Principale d’Education) pour qu’elle transmette ensuite notre demande de RV au proviseur adjoint, j'ai donc appelé la CPE.

Elle m’a confirmé avoir bien reçu notre courrier. Je lui ai donc exprimé ma surprise de ne pas avoir été recontactée. Elle me transmet alors oralement la réponse qui lui a été faite le matin même par la Direction, à savoir que l’agenda ne sera pas modifié et le cours du samedi reste maintenu. Elle rajoute que si l'on obtient un courrier du club de judo comme quoi il y a entraînement le vendredi soir, nos enfants seraient exemptés des deux heures d’histoire du samedi matin ( !).

La semaine dernière, l’assistante m’expliquait qu’ils pouvaient être exemptés de tous les samedis où il y aurait compétition et là on passe à l’étape supérieure, à savoir tous les samedis !!!

Il faut donc penser que les 60 heures d’histoire n’ont donc pas trop d’importance malgré le coefficient 5 que cette matière représente au bac ES !!

Lui exprimant le fait que cette réponse ne me convenait pas, j’ai réexprimé ma demande de rendez vous avec le proviseur adjoint pour en discuter (objet de mon appel de samedi dernier et de notre courrier de lundi, …). Elle me répond que ce n’est pas elle qui prend les rendez-vous mais l’assistante (celle que j’ai eu samedi dernier… et qui m’a demandé de faire un courrier à la CPE pour obtenir le rendez-vous, vous suivez ???). Elle me la passe donc au téléphone.

Je réexplique l’objet de mon appel. L’assistante m’explique qu’elle va faire un mail au proviseur et proviseur adjoint comme quoi je réitère ma demande de rendez-vous… (Pourquoi n’a-t-elle pas commencé par cela la semaine dernière, mystère !). Elle me dit au passage que je ne suis pas du métier et que je ne peux pas comprendre qu’on ne change pas des plannings comme ça (pas de bol, je lui explique que je travaille moi aussi dans une école d'études supérieures et que je gère des plannings de profs, d’étudiants, de salles et de moyens informatiques à longueur d’année). Au pire, elle me dit que si on n’arrive pas à avoir rendez-vous, une réunion est prévue avec le Pôle espoir au Lycée la semaine prochaine où seront présents le proviseur et/ou le proviseur adjoint.

Juste après j’appelle le papa d’Aurélien. De son côté, il a eu une autre version (!!). La responsable du Pôle espoir de judo a rencontré le proviseur et proviseur adjoint cette semaine. Il lui a été proposé que le Lycée financerait des cours de rattrapage d’histoire pour les heures non effectuées pour cause de compétition…

Voilà où on en est. Je pense que le cours du samedi restera le samedi. Je trouve cependant inadmissible et irrespectueux que l’on nous ignore comme cela. La réunion de la semaine prochaine risque d’être animée…

A suivre.

 

12 septembre 2014

Vivement l'avenir

Description de l’éditeur

Dans une petite ville de province, trois trentenaires paumés vont se rencontrer et prendre en charge un jeune homme handicapé physique et mental, considéré par tous comme un monstre.

Vous connaissez ce sentiment de se réjouir à l’avance parce que l’on sait que l’on va se replonger dans un livre que l’on aime et bien c’était le cas pour moi avec « vivement l’avenir » de Marie-Sabine ROGER. J’ai pris du temps pour les derniers chapitres, histoire d’y gouter le plus longtemps possible.

J’aime beaucoup ses livres ("le coeur en friche", "bon rétablissement", "les tartines au ket-cheupe") . Le vocabulaire est un peu cru parfois mais il y a plein de poésie, de tendresse, de justesse, de bon sens, d’humanisme et de jolies réflexions.

Un petit extrait pour le plaisir :

"Monsieur Lemauroux ne m’aime pas des masses. Pour lui, je suis un parasite, un incapable. Il pense que je fais perdre son temps à son fils et que c’est ma faute, s’il est démotivé. Les parents sont toujours persuadés que leurs gamins sont les meilleurs du monde, et lorsque ça n’est pas le cas, -c'est-à-dire toujours, sauf pour les parents d’Einstein-, c’est forcément la faute de leurs fréquentations. Ou de leurs profs. De qui d’autre, sinon ?"

Je le classe en 16ème position et lui donne 3 étoiles.

 

 

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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