Le ciel antérieur
Quatrième de couverture
Dans son bureau parisien, Pierre Orangel, éditeur vieillissant, reconstitue le parcours d’un de ses auteurs, disparu quelques années plus tôt. Marc Williams est-il mort ? A-t-il choisi le silence ? Se cache-t-il sous une fausse identité ? Et dans quel but ? Nous apprendrons bientôt que les réponses sont à chercher du côté de l’Auvergne, dans un camping de bungalows abandonné, sur les hauteurs du Forez. Au même moment, dans le quartier de Brooklyn, à New York, Felicia Lascaux, jeune écrivain à succès, est hantée par un étrange visiteur.
« Le ciel antérieur » de Mark Green est un roman à 3 voix. A la même date ( !?), chacun des trois personnages raconte alternativement le déroulement de l’histoire de sa vision des choses.
On s’attend à une catastrophe imminente qui ne se produit pas (ou alors je n’ai pas tout compris) et la fin n’est pas vraiment une fin.
Je me suis ennuyée, l’auteur a de jolies réflexions tout comme parfois de gros délires (à mon goût). Je ne crois avoir compris le titre qu’en consultant sur internet pour trouver d’autres avis sur le livre, que je n’ai pas trouvés d’ailleurs, et parce que cela s’est affiché comme choix possible sur la recherche google. Le ciel antérieur serait « toute la phase pré-existentielle d’un individu. C’est ce qui se rapproche le plus de l’âme occidentale et que les chinois appelle le Shen ».
Un petit extrait (c’est l’éditeur qui parle) :
J’ai aimé ces endroits et maintenant je suis certain qu’ils sont morts. Je suis terrifié à l’idée de me promener dans les rues mortes, de m’asseoir à la terrasse d’un bistrot et de m’apercevoir que c’est fini, qu’il n’y a plus que le café, dans ma tasse, d’à peu près supportable. Un café peut-être meilleur au demeurant, que celui qu’on servait il y a quarante ans, préparé dans un percolateur dernier cri, une machine qui a couté le prix d’une voiture, servi dans une tasse fabriquée en Chine. Et autour, plus rien. Des zombies qui portent de tee-shirts. Qui hurlent dans des portables. Qui s’assoient à côté de vous. Tous ces pays sont remplis d’ondes, d’ondes téléphoniques et de wi-fi et je ne sais quoi. Ces pays sans substance. Evidés.
Je classe ce livre en 233ème position et lui donne un « moins ».