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Le petit monde de So et de Fi

2 novembre 2014

J+9 – déjà des progrès

Nous voilà un peu plus d’une semaine après l’opération.

Antoine arrête les médicaments ce soir, sauf ceux contre la douleur mais il a déjà bien réduit sa consommation.

Antoine a vu l’infirmière tous les jours pour la piqure contre les phlébites, pour un changement de pansements tous les 2 jours et un prélèvement sanguin. Les cicatrices sont vraiment toutes petites : deux petits points devant le genou et une cicatrice de 2 cm sur l'arrière.

Il a vu également le kiné 4 fois. Il a du mal à tendre complètement le genou. Il faut éviter le flessum.

La marche avec les béquilles n’est pas évidente. Il doit les garder encore deux semaines normalement car il ne doit pas mettre tout son poids sur son genou. Hier, pendant que nous faisions les courses, il est tombé dans le rayon poissonnerie car c’était un peu mouillé sur le carrelage. Il a chuté sur l’avant et sur son genou (!!). Plus de peur que de mal… Il faut qu’il fasse plus attention.

Antoine repart à l’internat ce soir.

L’infirmière du Lycée pourra normalement continuer les piqures et le changement des pansements. Il faut que je vérifie demain matin, sinon je ferai appel à une infirmière libérale.

Antoine continuera les séances de kiné (4 par semaines) avec le kiné du Pôle espoir. Sa cuisse s’est déjà remusclée un peu. Juste après l’opération, il ne savait plus lever sa jambe sans s’aider de ses bras.

Nous avons reçu le compte-rendu du chirurgien et le protocole de sortie. Nous avons rendez-vous avec lui pour un contrôle à la fin du mois.

 

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2 novembre 2014

L'équation de l'amour et du hasard

Présentation de l’éditeur

Quelles étaient les probabilités statistiques pour que Graham et Ellie se rencontrent un jour ? Minimes, négligeables, voire nulles : Graham Larkin habite à Los Angeles, Ouest des Etats-Unis, tandis qu’Ellie O’Neill réside dans une petite ville du Maine sur la côte Est. Pourtant, un jour, Graham envoie par erreur un email à Ellie. Il n’en faut pas plus pour que les deux internautes commencent à échanger une série de messages drôles et touchants et, petit à petit, discutent de leur vie, leurs espoirs et leurs peurs. Mais le filtre virtuel permet aussi de cacher ses secrets… Ellie ignore que Graham est un acteur connu dans le monde entier et Graham ignore tout du sombre passé familial d’Ellie. Décidé à rencontrer la jeune fille pour tenter une relation dans le monde réel, Graham parvient à organiser son prochain tournage dans la petite ville d'Ellie. Mais est-ce qu’une star aussi connue que Graham peut réellement sortir avec une fille ordinaire comme Ellie ? Et pourquoi la mère d’Ellie veut-elle à tout prix éviter d’attirer l’attention médiatique ? Si le destin vous envoyait un email, y répondriez-vous ?

« L’équation de l’amour et du hasard » est un gentil livre, romantique et sentimental mais pas trop mièvre. L’auteure Jennifer E. Smith a su éviter les écueils et les facilités que l’on trouve parfois dans ce genre littéraire. J’ai passé un bon moment de lecture même si je pense qu’il s’adresse plutôt à des adolescent(e)s (l’âge des personnages est de 17, 18 ans).

Je le classe en 179ème position et lui donne une étoile (ce classement assez complaisant est peut-être dû au fait que je lisais en parallèle la « sociologie des prénoms » et que ce livre m’apportait une respiration entre deux plongeons dans le monde de la sociologie...).

2 novembre 2014

Sociologie des prénoms

Présentation de l’éditeur

Pour quelles raisons le prénom que l'on porte dit-il autant de choses sur nous-mêmes et sur les personnes qui nous l'ont donné ? Comment est-il choisi et utilisé ? Comment l'empire de la mode (c'est-à-dire des variations du goût socialement déterminé) a-t-il remplacé l'emprise de la parenté ? Pourquoi les Léa de maintenant seront-elles, demain, les Mauricette d'aujourd'hui ? En deux siècles, le prénom, outil étatique d'identification, est devenu support personnel d'identité : le prénom de l'état civil est de plus en plus perçu comme exprimant le moi profond. Et, en même temps, la ronde des prénoms obéit à la mode : certains prénoms sont propres à une époque ou à une classe sociale. Les sociologues s'en sont donc souvent servis : au niveau macrosocial, pour étudier l'affaiblissement des identités religieuses, la dilution de caractéristiques liées à la migration ou certaines formes de ségrégation ; au niveau microsocial, pour comprendre la répartition du pouvoir dans la famille ou le monde du travail à partir des usages quotidiens du prénom.

Dans le cadre de son cours de Sciences Economiques et Sociales, Antoine va lire «Sociologie des prénoms » de Baptiste Coulmont. J’ai donc eu envie de découvrir de quoi il retourne.

Avant cela, je me permets de faire une remarque sur la forme. C’est un petit livre de 125 pages (dont 17 sont consacrées à la bibliographie) où les caractères sont extrêmement petits. Pourquoi ne pas rajouter une vingtaine de pages et augmenter la taille de la police ? Ne serait-ce que cela, on n’a pas envie de se plonger dedans. Le summum ce sont les petits paragraphes écrits noirs sur fond gris (quelle bonne idée !!!).

Quant au contenu, je m’étonne que l’on fasse lire cela à des élèves de 15-16 ans. Antoine n’a pas encore regardé mais je pense qu’il va franchement s’ennuyer (à moins que l’analyse faite en cours change tout !!). Quand j'ai regardé les commentaires sur internet sur ce livre, j'ai trouvé qu'ils étaient très succincts. Est-ce le signe d'une certaine perplexité ?

C’est relativement compliqué (il faut parfois relire les paragraphes pour comprendre le sens), il faut s’armer d’un dictionnaire (exemple : tout le monde connaît la signification de « onomastique » et la différence avec « l’anthroponymie » ou  avec la « toponymie ») et les phrases sont parfois particulièrement longues. Je trouve que les spécialistes dans leur domaine de compétence ont beaucoup de mal à vulgariser leur science et la rendre plus accessible. Il devrait y avoir un lexique à la fin en plus du sommaire.

Sinon, qu’ai-je retenu de cet ouvrage ? Trop peu de choses, je pense :

-          Avant le prénom était enregistré lors du sacrement du baptême et le choix se cantonnait aux noms des saints. Avec la sécularisation et la déclaration auprès des services de l’état civil, le nombre des prénoms possibles a augmenté

-          Le prénom était souvent hérité de son père, il devient ensuite un élément de mode

-          La durée de vie d’un prénom est environ de 40 ans. Il apparaît généralement dans les classes sociales aisées puis passe dans le milieu des professions intermédiaires avant de se retrouver chez les artisans, les employés, les ouvriers, les agriculteurs et de disparaître dans le même ordre.

-          Les deuxième et troisième prénoms proviennent souvent de la parenté (grands-parents, oncles, tantes, parrain, marraine, …)

-          Certains prénoms sont abandonnés en fonction de l’opinion publique (abandon du prénom Adolphe) ou au contraire peuvent être patriotiques (Joffre, Joffrette, Joffrine).

-          Les prénoms choisis par les migrants pour leur fils proviennent à 80 % de leur culture mais tombent à 30 % pour les filles.

-          Les prénoms sont souvent un indicateur de sexe, d’appartenance religieuse, de race (aux Etats-Unis), de l’origine culturelle, …. C’est pour cela que sont apparus les CV anonymes pour éviter une certaine discrimination à l’embauche.

-          Le prénom permet une identification au niveau de l’état mais représente également une identification personnelle pour l’individu. Il reflète le choix des parents (opinion, valeur, orientation)

J'aurais bien aimé des exemples et des détails sur l'utilisation de certains prénoms, voire une explication plus précises de ce qui guide le choix des parents.

Je classe ce livre en 205ème position et ne lui donne pas d'étoile.

 

1 novembre 2014

Ainsi font font font, les petites marionnettes !!!

JP fait partie d'une association qui produit des spectacles de clowns (voir mon billet du 20/12/2013) mais également de marionnettes. Flo et Pat ont rejoint l'équipe depuis septembre.

Hier, il y avait une représentation.

L'équipe de marionnettistes en train de répéter le filage : 

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Le spectacle commence avec les 3 petits cochons :

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Ici, le loup va souffler sur la maison en briques :

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Puis le spectacle continue avec l'histoire du petit chaperon rouge (on devine à gauche JP qui anime le chasseur, Flo qui joue la mère-grand et Amandine le petit chaperon rouge) :

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Scène finale avec tous les personnages qui reviennent pour chanter :

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J'ai adoré (et les enfants présents étaient partie prenante et dialoguaient avec les personnages !!).

Il y a des musiques entraînantes pour l'apparition de chaque personnage (et une musique plus grave pour le loup...) et des jeux de lumières qui agrémentent le tout. Cela représente beaucoup de travail, d'investissement des membres de l'association et de temps passé...

Bravo !!

30 octobre 2014

Le traité des paradoxes

Présentation de l’éditeur

Nous vivons dans un monde de paradoxes. Les moyens de communication se multiplient, la vitesse gagne du terrain mais nous continuons à manquer de temps. Le jour de l'an à peine fêté, nous attendons Pâques et surtout les vacances. Chères vacances que nous savourerons d'autant plus après huit heures coincés dans un minuscule espace de classe économique, attendant l'applaudissement final pour nous ruer, avant même l’arrêt complet de l'avion, sur une cigarette tant convoitée. Recensant avec humour les tracas du quotidien, Le petit traité des paradoxes invite au détachement et à la légèreté. De la vie professionnelle aux fêtes annuelles, en passant par les médias, la mode et les cosmétiques, Sandrine Dauchez n’épargne aucun paradoxe et défend avec humour le droit à l’insouciance.

Je m’attendais à davantage d’analyses sur notre société de consommation par l’auteure Sandrine Dauchez. Il y a des banalités et pas vraiment de réflexions que nous ne nous soyons tous déjà faites. C’est un livre qui se veut drôle ou caustique mais je n’ai pas ri, ni même souri, je pense… Ce livre m’a fait un peu penser « aux tribulations d’une caissière » d’Anna Sam qui dénonce le comportement des clients et des consommateurs mais qui n’apporte pas vraiment de révélations ou de nouveautés.

Je classe ce livre en 204ème position (d’ailleurs juste après « les tribulations d’une caissière ») et ne lui donne pas d’étoiles.

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29 octobre 2014

Jecko désagrafé !

Depuis mon dernier billet du 16 octobre, nous sommes retournés voir le vétérinaire pour Jecko deux fois.

Mercredi dernier où sur les 7 agrafes, 5 lui ont été retirées. Il y a eu une ponction du liquide qui formait une bosse sous la cicatrice. La collerette était abîmée, je l'avais même rafistolée avec des bouts de ficelle (un labrador a une certaine puissance et "délicatesse" qui mettent à mal ce genre d'accessoire).

Là, c'est la deuxième collerette qui commence à avoir fait son temps aussi :

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Voici les deux agrafes (on voit encore une petite boule sous la cicatrice) :

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JP est retourné chez le vétérinaire aujourd'hui. Les deux dernières agrafes ont été retirées et Jecko doit garder la collerette jusque vendredi... Vivement !

26 octobre 2014

La Fraga

Présentation de l’éditeur

Venise, 1893. Le passé glorieux de la ville est derrière elle, mais sa beauté dégradée demeure saisissante... Il y a là de quoi faire basculer une vie. Celle de Mary Gordon, fille d'un pasteur de Nouvelle-Angleterre, qui, se formant à travers les épreuves, deviendra une femme libre, et un grand peintre.

Le roman de Danièle Sallenave est plein de références historiques mais on s’y perd parfois (souvent !?), tout comme dans les arbres généalogiques de certains personnages (beaucoup, beaucoup de personnages dans ce roman) qui ne font que passer dans l’histoire et que l’on ne retrouve même plus par la suite (!). Sinon, la vie de Mary Gordon a son intérêt par l’indépendance de ses choix à une époque où les femmes sont encore tributaires de leur mari et où, si elles ont le malheur d’avoir un enfant sans être mariée, se retrouvent en difficulté, parfois même mises au ban de la société.

Et puis, il y a parfois des phrases complètes en italien qui ne sont pas traduites... Il faut deviner ??

Je classe ce livre en 223ème position et ne lui donne pas d’étoile.

26 octobre 2014

J+2 Derniers soins et retour à la maison

Rassurez-vous, je ne vais pas commenter chaque jour de l'après-opération mais je tiens juste à raconter les toutes premières étapes...

Cette nuit a été bonne, l'infirmière de nuit nous a proposé de ne pas venir à minuit et à 3 heures, ce que nous avons accepté avec plaisir.

Nous avons pu dormir de 23 h à 5 h (nouvelle heure), soit 7 heures d'affilée !!!

Petit déjeuner où Antoine a tout mangé (sauf le chocolat au lait chaud qu'il n'a pas bu). Il y avait même un croissant (c'était dimanche !) :

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L'infirmière est venue à 9 h 30 pour retirer le drain. Antoine craignait d'avoir mal mais finalement il n'a rien senti. L'infirmière était surprise également, elle pensait qu'il aurait été enfoncé plus longuement que les 3 cms en question.

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Elle a ensuite changé les pansements.

Le kiné est passé et a installé la nouvelle attelle. Celle-ci permet à Antoine d'avoir le genou un peu plié. Il est sensé poser son pied gauche par terre en s'aidant des béquilles mais c'est encore douloureux.

Il doit aussi tendre davantage son genou.

On a pu quitter la clinique à 11 h...

Retour à la maison.

A partir de demain, visite d'une infirmière tous les jours pendant 10 jours et démarrage des séances de kiné post-opératoire à partir de mardi.

A suivre...

25 octobre 2014

J+1 doucement mais sûrement

Après une nuit entrecoupée par la visite des infirmiėres toutes les 3 heures (minuit, 3 h et 6 h), Antoine a de moins en moins recours à la morphine.

Apres une rapide toilette dans le lit, on vient le chercher pour une radio de contrôle. Visite de l'anesthésiste, du kiné pour une séance de 10 minutes :

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et du chirurgien qui nous redit que l'opération s'est bien passée.

Antoine n'a pas faim et ne mange pas grand chose du plateau repas.

JP arrive vers 16 h avec Theo. On lui retire la perfusion.

Du coup, Antoine sort doucement du lit (chaque mouvement est à anticiper) et s'installe dans le fauteuil.

Antoine tente alors une première sortie avec attelle et béquille. L'attelle provisoire, rigide et droite, ne lui permet pas de faire plus de 5 mètres car son genou en position tendue lui fait mal.

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Retour dans le lit mais en remettant le drap, je tire malencontreusement sur le drain. Antoine hurle de douleur. On appelle l'infirmière qui vérifie le pansement et nous rassure en disant que le drain n'a pas bougé.

Antoine retrouve une position qui lui est plus confortable. Sans l'attelle, il arrive à se mettre sur le côté voire sur le dos.

JP repart à la maison.

Antoine n'a rien mangé ce soir. Il a eu un cachet contre la douleur.

J'espere que ça ira mieux demain... Il est sensé sortir (!). Esperons que ce ne soit pas prématuré. Comptons sur la nouvelle attellle pour qu'il puisse faire le chemin jusqu'à la voiture...

24 octobre 2014

J.0 - On va pouvoir compter en positif !!!

Voilà, c'est fait, Antoine a été opéré aujourd'hui pour réparer son ligament croisė.

Nous sommes arrivés à la clinique à 10 h.

L'aide soignante est venue le raser de la cheville à mi-cuisse :

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Antoine a ensuite pris sa douche avec de la betadone ou betadine (enfin l'antiseptique orange) et a enfilé la culotte, la blouse, les chaussons et le bonnet (crise de fou-rire quand il s'est trompé et a mis un chausson sur la tête...) :

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Il est ensuite parti au bloc à 14 h.

A 17 h, il n'était toujours pas revenu et j'ai commencé à trouver ça long. L'opération dure environ 45 minutes et il faut ensuite reprendre conscience dans la salle de réveil.

C'est seulement à 17h45 que je l'ai vu revenir. Il était encore dans les vappes et avait fort mal. Il a activė la pompe à morphine :

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JP est arrivé peu après.

Le chirurgien est venu le voir. Tout s'est bien passé. Antoine devrait pouvoir sortir dimanche.

JP est reparti à 20 h, moi je reste pour la nuit avec Antoine. On sera réveillé toutes les 3 heures...

On attendait cette opération depuis plus d'un mois... On comptait les jours, J-15, J-8, J-3,...

A partir d'aujourd'hui (J.0) on va enfin pouvoir compter en positif et en progrès d'Antoine au fur et à mesure des étapes de sa rééducation.

 

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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