Petit résumé de mon cru (pas de quatrième de couverture et pas de résumé intéressant sur internet) :
Parmi beaucoup de personnages dans ce livre, il y a Hasari Pal et sa famille qui vivent à Bankuli, à 400 km de Calcutta. Ils sont paysans mais petit à petit ils n’arrivent plus à subsister car les mauvaises saisons se succèdent et ils sont obligés peu à peu de vendre leurs terres. Il décide alors de partir avec femme et enfants à Calcutta pour trouver un travail et permettre à ce qui restent de recevoir leur aide. Ils vivront tout d’abord sur un bout de trottoir avant qu’il ne trouve un travail très physique de tireur de rickshaws qui leur permettra d’habiter dans un slum (bidonville au nom de « cité de la joie »). Paul Lambert est un prêtre français souhaitant vivre parmi les pauvres pour les aider. Il y découvrira beaucoup de souffrances : la malnutrition, la maladie (le choléra, le paludisme, la lèpre, la fièvre rouge, …), l’insalubrité (surtout en période de mousson), les rats et les cloportes... Un comité d’entraide se crée avec des hommes et des femmes qui vivent aussi dans le bidonville (Margareta –chrétienne-, Santa et Ashish –jeune ménage hindou-, Aristote John –Anglo-indien chrétien-, Salladin –ouvrier musulman- et Bandona –jeune assamaise-). Viendra en renfort pendant un an, Max Loeb, jeune interne en chirurgie américain, qui stoppe ses études momentanément. Paul et Max constateront que cette communauté très pauvre, composée de personnes de religions et de castes différentes, est animée d’un esprit de solidarité incroyable et ceux qui ont si peu partagent ce qu’ils ont avec les plus démunis qu’eux. Il leur faut faire face également à la mafia qui « protège » mais surtout rackette pour un bout d’abri, à une administration très lourde (récupérer un colis de médicaments nécessite parfois plusieurs jours), à une police habituée aux bakchiches et particulièrement soupçonneuse par rapport aux étrangers venus pour aider (ne sont-ils pas plutôt à la solde de la CIA ?) et aux trafics en tout genre (dons du sang contre argent, achat du squelette avant une mort proche, ...).
C’est un livre témoignage très fort sur la vie dans un bidonville de Calcutta où la souffrance est continuelle mais où la fraternité entre les hommes permet de garder l’espérance.
Comme je l’ai indiqué dans mon billet précédent, le livre et le film qui en a été tiré sont vraiment très différents. On retrouve certains personnages (et pas d’autres) et pas dans les mêmes circonstances. Paul Lambert n’est pas dans le film, par exemple, alors qu’il est le personnage central du livre (il est remplacé par une femme non religieuse qui s’occupe du dispensaire déjà crée dans le film à l’arrivée de Max).
J’avais adoré le film et même s’il est très différent, j’ai adoré le livre. Il faut le lire absolument !!!
Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.