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Le petit monde de So et de Fi
8 février 2016

La femme du photographe

Présentation de l’éditeur

Enfant du Blitz, Barbara veille jalousement sur plus d’un secret. Désireuse d’épargner à ses enfants les dures réalités de la vie, elle leur a raconté peu de choses sur son enfance misérable, et quasiment rien sur les périodes sombres et mouvementées de son mariage avec l’un des plus célèbres photographes britanniques. Consciente de ce passé morcelé, Sophie, sa fille cadette, s’efforce de comprendre qui sont véritablement ses parents afin de pouvoir se construire sa véritable identité – au grand dam de Barbara. Lorsque Sophie décide d’organiser une grande rétrospective consacrée à l’œuvre de son père adoré, les vieilles photos ressortent des cartons poussiéreux. Avec elles, le passé ressurgit brusquement, charriant dans son sillage des anecdotes et des secrets qui remettront en question tout ce que Sophie croyait savoir au sujet de ses parents. 

J’ai apprécié ce livre davantage au fur et à mesure des pages. Ces allers-retours chronologiques à chaque paragraphe entre la vie de Barbara et celle de sa fille Sophie ne sont pas désagréables et on comprend petit à petit pourquoi la « Barbara âgée » que l’on retrouve dans les paragraphes de la vie de Sophie est devenue si fermée et imperméable aux attentes de sa fille. Il y a dans ce livre des personnages féminins particulièrement bien décrits. La vie quotidienne pendant la seconde guerre mondiale et la vie de couple dans les années 50 et suivantes sonnent justes.

Je classe ce livre en 94ème position et lui donne deux étoiles.

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1 février 2016

Un parfum d'herbe coupée

Présentation de l’éditeur

« Le jour où mon père a débarqué avec son sourire conquérant et la GTS, j ai fait la gueule. Mais j ai ravalé ma grimace comme on cache à ses parents l odeur de sa première clope. J ai dit ouais, j ai dit super, la mort dans l âme, même si j avais compris que la GTS pour la GTX, c était déjà le sixième grand renoncement, après la petite souris, les cloches de Pâques, le père Noël, Mathilde, la plus jolie fille de la maternelle, et ma carrière de footballeur professionnel. » Par petites touches qui sont autant d instantanés de vie, Kolia convoque les figures, les mots, les paysages qui ont compté : la route des vacances, les filles, Totor le paysan aux cèpes et la maison de famille, des livres, quelques sauterelles, Raspoutine le berger allemand... Des petits riens qui seront tout.

J’ai mieux aimé la fin que le début, peut-être parce que les souvenirs évoqués ont eu davantage de résonnance en moi que ceux du début du livre malgré le fait que je sois de la même génération (3 ans de différence). Je n’ai toutefois pas réussi à m’ôter l’idée que c’était davantage un assemblage de moments vécus, -un peu comme les extraits d’un journal de bord ou les billets d’un blog-, qu’une véritable histoire, même si c’est celle de l’auteur, une sorte d’autobiographie. J'ai trouvé ce livre un peu trop "décousu".

Je classe ce livre en 200ème position et lui donne une étoile.

27 janvier 2016

La première chose qu'on regarde

Quatrième de couverture

Le 15 septembre 2010, Arthur Dreyfuss, en marcel et caleçon Schtroumpfs, regarde un épisode des Soprano quand on frappe à sa porte. Face à lui : Scarlett Johansson. Il a vingt ans, il est garagiste. Elle en a vingt-six, et elle a quelque chose de cassé.

Franchement ? Je me suis ennuyée, je n’ai pas tout compris et je suis bien contente de l’avoir terminé ce roman de Grégoire Delacourt qui ne contient fort heureusement que 215 pages. Ce qui paraît au départ une histoire d’amour gentille et légère devient une tragédie carrément trash avec les détails. C’est assez bien écrit mais parfois les explications de l’auteur (qu’il met entre parenthèses) nous laissent à penser qu’il nous prend pour des quiches… Les personnages sont cassés de par ce qu’ils ont vécu pendant leur enfance et si la mercière de « la liste de mes envies » (classé actuellement en 115ème position avec deux étoiles) se posait trop de questions quant à ce qu’elle allait faire ou ne pas faire de son gros lot au loto, Janine, dans ce livre, est victime de sa grande beauté et de sa poitrine avantageuse. Vraiment pas de chance les héroïnes de Grégoire Delacourt !

Je classe ce livre en 260ème position et ne lui donne pas d’étoile.

23 janvier 2016

Je l'aimais

À soixante-cinq ans, il est à l'âge des bilans. Elle en a moitié moins et rumine son chagrin. Celui d'avoir été plantée là avec ses deux filles par un mari volage parti pour une "femme moins usée". A priori, Pierre et Chloé n'ont pas grand chose à partager. Il en décide pourtant autrement, emmenant sa belle-fille sur un coup de tête pour quelques jours à la campagne. Au fil d'un long dialogue, ils vont peu à peu se livrer. Tombe alors le masque du "vieux con" autoritaire et hautain attribué un peu hâtivement par Chloé à son beau-père. L'homme renfermé aux jugements définitifs révèle une blessure et une sensibilité à fleur de peau, tandis que la jeune femme pleine de vie reprend le dessus sur l'épouse éplorée.

Emballée par ma dernière lecture, « des vies en mieux » d’Anna Gavalda, j’ai téléchargée sur ma liseuse « Je l’aimais » du même auteur. Je reste un peu "mitigée" sur ce roman car si l’idée de départ est bonne (le beau-père qui emmène sa belle-fille qui vient de se faire quitter par son fils quelques jours à la campagne pour faire le point), je suis moins convaincue par les dialogues entre les deux personnages. Cela sonne parfois un peu faux. Quant à savoir qui a eu raison entre le fils qui décide de partir pour une autre ou le père qui décide de rester malgré son amour pour une autre, personne ne le peut (voir les commentaires sur internet assez drôles parfois dans leur prise de position !) car chaque histoire est unique et nos choix nous appartiennent… Quant à la fin qui reste un peu en suspens, bof, bof…

Enfin, bref, je classe ce livre en 166ème position et lui donne une étoile.

19 janvier 2016

Des vies en mieux

Quatrième de couverture

Billie a 13 ans. Elle n'a connu que les coups et la misère. Un matin, en classe, elle découvre On ne badine pas avec l'amour d'Alfred de Musset et l'amitié. Sa vie va changer. Mathilde a 24 ans. Un jour, elle oublie son sac à main dans un café. Un homme le lui rend la semaine suivante et, à cause de cet homme justement, elle décide de changer de vie. Yann a 26 ans. Un soir, il rend service à son voisin de palier qui l'invite à dîner pour le remercier. Au cours de cette soirée, il réalise que sa vie n'a aucun intérêt et qu'il doit tout recommencer. Trois prénoms. Trois histoires. Trois jeunes gens d'aujourd'hui, déterminés et courageux, qui préfèrent encore se tromper de vie plutôt que de n'en vivre aucune.

J’ai adoré, surtout l’histoire de Billie et celle de Yann. Les portraits sont finement ciselés et criants de vérité. On n’a pas envie de quitter les personnages. On voudrait que l’histoire dure toujours. C’est aussi plein d’enseignements et de belles réflexions sur la vie, sur la direction que l’on veut qu’elle prenne comme un rappel à rester acteur de son existence.

J’ai déjà lu et adoré un autre livre d’Anna Gavalda « Ensemble, c’est tout » et il est classé 5ème . Cela donne envie d'en découvrir d'autres...

Je classe celui-ci en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

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13 janvier 2016

Une dernière danse

Derrière les tours majestueuses de l Alhambra, les ruelles de Grenade résonnent de musique et de secrets. Venue de Londres pour prendre des cours de danse, Sonia ignore tout du passé de la ville quand elle arrive. Mais une simple conversation au café El Barril va la plonger dans la tragique histoire de la cité de Garcia Lorca et de la famille qui tenait les lieux. Soixante-dix ans plus tôt, le café abrite les Ramirez : trois frères qui n ont rien d autre en commun que leur amour pour leur s ur, Mercedes. Passionnée de danse, la jeune fille tombe bientôt sous le charme d un gitan guitariste hors pair. Mais tandis que l Espagne sombre dans la guerre civile, chacun doit choisir un camp. Et la fratrie va se déchirer entre résistance, soumission au pouvoir montant, ou fuite.

Mon attente était grande sur ce livre «Encore une danse » de Victoria Hislop car le précédent livre que j’ai lu d’elle, « l’ile des oubliés » est classé en première position dans mes livres préférés !!

Du coup, je suis un peu déçue pour plusieurs raisons :

Il y a tout d’abord beaucoup trop de similitudes entre les deux histoires : une femme mène une enquête sur une famille, dans un pays qui n’est pas le sien (l’une en Crête, l’autre en Espagne) et qui s’avère être leur propre famille.

Ensuite, il y a des hasards extraordinaires dans cette histoire qui font que l’héroïne va en Espagne dans la ville dont est originaire sa mère (alors qu’elle ignorait qu’elle venait de Grenade !), qu’elle rentre dans un café, LE café où l’homme qui le tient lui raconte une histoire, et cette histoire s’avère être celle de sa famille !!! Le « secret » est à mon avis éventé en page 535 alors qu’on n'est probablement sensé le comprendre que page 581… sachant qu’on subodore  tout cela bien avant…

Le fait qu'il y est deux périodes dans l'histoire (années 2000 et années 1930) est peut-être superflu. L'histoire de Sonia apporte peu, on aurait pu se contenter des évènements touchant la famille Ramirez pendant la guerre civile.

Côtés positifs car il y en a :

- C’est très bien raconté (même si je trouve qu’il y a des longueurs et des répétitions inutiles, j’ai mis 10 jours à le lire à cause de cela),

-  J’ai appris beaucoup de choses sur la guerre civile espagnole, ce livre est bien documenté et en fait presque un roman historique,

- On s’attache aux personnages, particulièrement bien décrits.

- La danse du Flamenco est expliquée et mise en avant,

- J’ai passé un bon moment de lecture (merci Bédi !)

Je classe ce livre en 148ème position et lui donne une étoile

3 janvier 2016

le liseur du 6h27

Présentation de l’éditeur

Peu importait le fond pour Guylain. Seul l’acte de lire revêtait de l’importance à ses yeux. Il débitait les textes avec une même application acharnée. Et à chaque fois, la magie opérait. Les mots en quittant ses lèvres emportaient avec eux un peu de cet écœurement qui l'étouffait à l’approche de l’usine.» Employé discret, Guylain Vignolles travaille au pilon, au service d’une redoutable broyeuse de livres invendus, la Zerstor 500. Il mène une existence maussade, mais chaque matin en allant travailler, il lit aux passagers du RER de 6 h 27 les feuillets sauvés la veille des dents de fer de la machine…

Jolie pépite que ce livre de Jean-Paul Didierlaurent qui me donne envie de découvrir d’autres oeuvres de cet auteur. Le début est un peu sombre peut-être et on craint une triste issue pour ce héros auquel on s’attache, mais au fil des pages (pas assez nombreuses d’ailleurs !), de jolies rencontres viennent égayer son quotidien et donner un sens à sa vie. L’histoire commence réellement à la fin du livre et on aimerait bien connaître la suite… mais cela laisse place à notre imagination.

Je classe ce livre en 16ème position (j’ai du mal à détrôner les 15 premiers et le côté un peu sombre du début m’en empêche) et lui donne 3 étoiles.

1 janvier 2016

Petit bilan sur mes lectures

Lorsque j'ai participé à la bourse aux livres (voir mon billet du 14/03/15), une des personnes que j'ai rencontrée m'a demandé combien de livres je lis par an. Je n'ai pas su lui répondre car je ne m'étais jamais vraiment posé la question. Suite de cette question, je me suis dit qu'un jour je ferai le calcul, assez facilement, puisque je consigne et classe tout...

Du coup, aujourd'hui, au moment où tout le monde fait le point sur tout ce qui s'est passé l'année dernière, j'ai fait le bilan sur les 4 dernières années de lecture :

- en 2012, j'ai lu 61 livres,

- en 2013, 58,

- en 2014, 71,

- cette année 2015, 65,

Assez régulière en fait...

Et là, je vais attaquer "le liseur du 6h27" de Jean-Paul Didierlaurent.

 

29 décembre 2015

La dernière leçon

Présentation de l’éditeur

Madeleine, 92 ans, décide de fixer la date et les conditions de sa disparition. En l'annonçant à sa fille Diane, et à son fils Pierre, elle veut les préparer aussi doucement que possible à sa future absence. Mais pour ses enfants, c'est le choc, et les conflits commencent. Jusqu'à la fin Madeleine gardera comme ligne de conduite la dignité, l'humour et la passion de la vie, pour leur donner à tous, et en particulier à Diane, une émouvante "dernière leçon".

Je suis assez partagée sur ce livre de Noëlle Chatelet (j'avais adoré le précédent "la femme coquelicot" ! J'ai d'ailleurs acheté celui-ci sans avoir lu le précédent et sans faire attention qu'il s'agissait du même auteur...). Une part de moi ne comprend pas que l’on puisse décider de mourir à 92 ans parce que « fatiguée » et non pas souffrante ni malade. Une autre se dit que peut-être que je comprendrais si j’arrive à cet âge là… L’auteure est la fille de cette dame qui programme la date de sa mort. Elle a 3 frères ou sœurs mais ils ne sont pas du tout présents dans le livre (!?) car il est question exclusivement de cette relation mère-fille très (trop ?) fusionnelle. On a le sentiment que le cordon n’a pas été coupé (même si je suis très proche de ma maman, j’ai du mal à comprendre cette dépendance si forte). Depuis l’enfance, elle a cette peur irraisonnée de perdre sa mère. C’est donc un cataclysme quand celle-ci lui annonce qu’elle veut mourir. Je trouve qu’il y a beaucoup de répétitions et d’atermoiements sur son propre sort : elle va devenir orpheline à 59 ans ! Qui va la protéger ? Je suis donc un peu déçue de ce livre. J’attendais moi aussi de recevoir cette « dernière leçon ».

Je le classe en 201ème position et lui donne une étoile.

26 décembre 2015

La femme coquelicot

Quatrième de couverture

Marthe a soixante-dix ans. On pourrait croire que ce n'est plus l'âge de la passion. Pourtant, elle va s'autoriser à la vivre avec Félix, l'homme aux écharpes multicolores, son aîné de dix ans... Une passion faite de l'émerveillement des âmes et aussi celui des corps. Tout ce qu'une longue vie d'épouse et de mère ne lui a pas donné. Enfants et petits-enfants, qui l'avaient assez vite rangée à la rubrique « troisième âge » et « grand-mère gâteau », devront assister à la métamorphose de Marthe en cette femme coquelicot, éclatante et fragile, toute au bonheur d'aimer et d'être aimée.C'est un sujet tabou sur lequel la romancière de La Femme en bleu lève ici le voile, dans une époque où la vieillesse se voit intimer l'ordre d'être honteuse ou vaincue. Elle le traite avec une grâce, une émotion, un humour aussi, qui lui ont valu un accueil enthousiaste de la critique et du public.

Ce livre de Noëlle Chatelet est un véritable sucre d’orge. Il raconte avec douceur et délicatesse la rencontre et l’amour naissant de deux personnes de plus de soixante-dix ans. Les personnages sont particulièrement bien décrits et attachants. La couleur coquelicot donne tout son sens à la passion entre ces deux êtres. L'humour est présent aussi, surtout quand les rôles s'inversent et que les enfants deviennent ceux qui interrogent et s'inquiètent. C’est beau et touchant. J’ai adoré !

Je classe ce livre en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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