Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
3 juillet 2016

Le réveil du coeur

Présentation de l’éditeur

Depuis la naissance de son petit-fils, Malo, le Vieux n'est pas franchement en odeur de sainteté dans la famille. Nanti d'un caractère de cochon et d'une allergie totale à la modernité, bloqué à jamais dans les Trente Glorieuses, il désapprouve à peu près tout ce qui constitue la vie de Jean, son fils, y compris le choix de sa compagne, avec laquelle le Vieux est incapable d'échanger trois mots. Jusqu'à ce mois d'août où, en désespoir de cause, on lui confie la garde de Malo... Entre le petit garçon de 6 ans et le vieillard irascible, le réveil du cœur a sonné.

Le livre est divisé en trois parties. La première, c’est Jean qui raconte. Son histoire avec Leila, les rapports avec son père, la naissance de son fils Malo. La seconde, c’est le Vieux, le grand-père de Malo, qui prend le relais. Il détaille la vraie découverte de son petit fils alors âgé de 6 ans quand il vient un mois chez lui à Lacanau. La troisième partie, plus courte, raconte la poursuite de la relation du grand-père et de son petit-fils grâce aux technologies modernes que le Vieux décriait jusqu’alors…

J’ai préféré la deuxième et la troisième partie, parce que dans la première, je sentais comme un décalage entre le personnage et les idées que l’auteur voulait faire passer comme s’il cochait des cases à chaque point abordé (quand il parle de facebook, du respect de la langue française, …)alors que dans la deuxième partie, elles correspondent aux idées du Vieux (la société de consommation qui amène à acheter plutôt qu’à réparer, les hommes qui épuisent la terre et la détériore petit à petit, …),  et du coup c’est plus « naturel ». Et puis surtout, l’intérêt du livre, c’est cette relation qui se noue entre le Vieux et son petit-fils et qui n’intervient réellement que dans cette deuxième partie.

Bref, j’ai réellement accroché une fois les 100 premières pages passées.

Je classe ce livre en 95ème position et lui donne 2 étoiles.

Publicité
Publicité
26 juin 2016

Maman a tort

Présentation de l’éditeur

Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant de trois ans et demi...  Mais quand Malone raconte avec ses mots d'enfant que sa maman n'est pas sa vraie maman, même si cela semble impossible, le psychologue scolaire le croit.  Il est le seul... Il doit agir vite. Trouver de l'aide. Découvrir la vérité cachée.  Car déjà, les souvenirs de Malone s'effacent...

L’histoire est un peu longue à démarrer, sans réel rebondissement dans les 150 premières pages (sur 542 au total). Il y a ensuite quelques invraisemblances dans le roman de Michel Bussi (le MP3 qui ne se décharge jamais, l’enfant de 3 ans qui se rappelle de bien trop de choses, l’anticipation incroyable, quasi impossible, du stratège qui tire les ficelles, …). Et puis, la fin n’a pas été si surprenante, on la pressent bien avant la fin du livre. Cela reste un livre très agréable à lire, une intrigue intéressante et des personnages bien campés et bien décrits. C’est le quatrième livre de Michel Bussi que je lis (« un avion sans elle » classé actuellement en 35ème position, « les nymphéas noirs » classé en 216ème position et « ne lâche pas ma main » en 222ème position)

Je classe ce livre en 197ème position et lui donne une étoile.

20 juin 2016

Tu comprendras quand tu seras plus grande

Présentation de l’éditeur

Quand Julia débarque comme psychologue à la maison de retraite Les Tamaris, elle ne croit pas plus au bonheur qu’à la petite souris. Pire, une fois sur place, elle se souvient qu’elle ne déborde pas d’affection pour les personnes âgées. Et dire qu’elle a tout plaqué pour se sauver, dans tous les sens du terme. Au fil des jours, Julia découvre que les pensionnaires ont bien des choses à lui apprendre. Difficile pourtant d’imaginer qu’on puisse reprendre goût à la vie entre des papys farceurs, des mamies fantaisistes et des collègues au cœur brisé… Et si elle n’avait pas atterri là par hasard ? Et si l’amour se cachait là où on ne l’attend pas ? C’est l’histoire de chemins qui se croisent. Les chemins de ceux qui ont une vie à raconter et de ceux qui ont une vie à construire.

C’est une histoire agréable à lire. L’héroïne se prend d’amitié pour les résidents de la maison de retraite où elle est psychologue et elle apprend beaucoup de leur expérience. Il y a de jolies réflexions sur la vie et sur la mort, sur la vieillesse et l’expérience. Le « rebondissement » du 103ème chapitre est pour moi presque superflu (comme si l’auteure, Virginie Grimaldi, devait absolument nous surprendre pour que son livre soit apprécié), ou alors pas très bien amené (l’auteure est amenée à livrer une sorte de mensonge pour que son rebondissement puisse être possible) ou alors d’un mécanisme un peu compliqué (rien n’empêchait Julia de mettre sa mère dans la confidence, tout ça pour ça !).

Je classe ce livre en 116ème position et lui donne 2 étoiles.

 

11 juin 2016

Alors voilà, les 1001 vies des urgences

Présentation de l’éditeur

Un jeune couple arrive aux urgences. Elle a des douleurs au bas-ventre. L’interne s’interroge sur la possibilité d’une grossesse. Elle ne prend pas sa pilule de manière très sérieuse. « Du coup, quand elle l’oublie, c’est moi qui la prends », dit son compagnon. Baptiste Beaulieu est un jeune interne en médecine de vingt-sept ans, en stage dans le sud-ouest de la France. En novembre 2012, il crée le blog « Alors voilà ». Son but : réconcilier les soignants et les soignés en racontant, avec humour et sensibilité, l’incroyable réalité de l’hôpital. Le succès est immédiat et le blog compte, à ce jour, 2 millions de lecteurs. Ce blog est devenu un livre, riche en anecdotes inédites. Voilà le récit au quotidien d’un interne en médecine. Il fait des allers-retours entre son poste aux urgences et les soins palliatifs. Là, pendant sept jours, il décrit à une patiente en stade terminal (dans la Chambre 7), ce qui se passe sous les blouses et dans les couloirs. Pour la garder en vie le temps que son fils, bloqué dans un aéroport, puisse la rejoindre. Se nourrissant de situations vécues par lui ou par ses collègues, chirurgiens ou aides-soignants, Baptiste Beaulieu passe l’hôpital au scanner. Il peint les chefs autoritaires, les infirmières au grand cœur, les internes gaffeurs, les consultations qui s’enchaînent... Par ses histoires drolatiques, poignantes et tragiques, il restitue tout le petit théâtre de la Comédie humaine.

J’ai beaucoup aimé ce livre du Docteur Baptiste Beaulieu. Il y a beaucoup d’humanité et de réflexions sur la vie (et sur la mort). Chaque histoire est surtout l’occasion une rencontre avec l’autre, qui vient se faire soigner, mais qui est avant tout un humain avec sa propre expérience et son passé. L’auteur explique bien les différentes situations rencontrées pour que des lecteurs non initiés aux termes médicaux puissent comprendre. Il décrit le milieu hospitalier avec ses joies et ses difficultés.

Je classe ce livre en 108ème position et lui donne deux étoiles.

6 juin 2016

Juste après dresseuse d'ours

Présentation de l'éditeur

Petite, je voulais faire dresseuse d'ours. Et puis ça m'a passé et j'ai fait docteur. Généraliste remplaçante. Mais quand même, depuis douze ans (entre la fac, l'hôpital et le cabinet), j'ai eu le temps de voir un paquet de choses absurdes, terrifiantes, émouvantes, révoltantes, rigolotes. J'ai eu le temps de dire un paquet de conneries, et d'en faire quelques-unes. J'ai eu le temps de mettre de côté un paquet d'histoires à raconter.  J'ai eu envie de les écrire, d'abord pour ne pas oublier ce qui me scandalisait à l'époque de l'hôpital, pour ne pas me laisser aller à m'habituer. Puis pour vomir ma frousse de me voir parfois si impuissante. Puis pour partager les rencontres, les fragments de victoires, les bouts de vie savourés. Ces histoires, je les livre brutes, dans le désordre, comme je les ai vécues et comme elles me reviennent.

Tout le monde en prend pour son grade dans ce livre (issu d’un blog) du Docteur Jaddo : les patients, l’hôpital, les chefs de service, les collègues, les infirmières, l’URSSAF, l’administration, la faculté, …  J’ai bien aimé l’humour, l’humilité et l’auto-dérision. Cela permet de voir les choses du côté de l’apprenti médecin puis du médecin généraliste. Elle nous fait partager les difficultés qu’elle rencontre mais aussi et surtout l’amour de son métier.

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles.

Publicité
Publicité
1 juin 2016

Nos adorables belles-filles

Présentation de l’éditeur

POUR UNE COMEDIE FAMILIALE IRRESISTIBLE, IL VOUS FAUT :
- Un père, despotique et égocentrique, Jacques.
- Une mère, en rébellion après 40 ans de mariage, Martine.
- Leurs fils : Matthieu éternel adolescent mais bientôt papa de 3 enfants. Nicolas, chef cuisinier le jour et castrateur tout le temps. Alexandre, rêveur mou du genou.
- Et surtout… 3 belles-filles !
Stéphanie, mère poule angoissée. Laura, végétarienne angoissante. Jeanne, nouvelle pièce rapportée, féministe et déboussolée, dont l’arrivée va déstabiliser l’équilibre de la tribu. Mettez tout le monde dans une grande maison en Bretagne. Ajoutez-y Antoinette, une grand-mère d’une sagesse (bien à elle) à faire pâlir le Dalai Lama, et un chien qui s’invite dans la famille et dont personne ne veut. Mélangez, laissez mijoter… et savourez !

J’ai eu du mal avec les dialogues sur la première moitié du livre d’Aurélie Valognes. Je les trouvais simplistes et parfois peu crédibles. Cela m’a empêché de rentrer pleinement dans l’histoire. Ensuite, il y a aussi des évènements également peu vraisemblables (l’étouffement –sans intervention immédiate, peu de chance de survie-, l’incendie –s’il y avait des pompiers sur place, ils auraient vérifier que tout était en sécurité avant de quitter les lieux-, …). Enfin bref, j’ai mieux apprécié la fin que le début mais le tout reste « gentil » et un peu en décalage avec la réalité je trouve. J’avais déjà lu « mémé dans les orties » du même auteur (classé en 183ème position actuellement). J’y avais trouvé quelques facilités et un côté « gentils/méchants » trop prononcé. En fait, les livres d'Aurélie Valognes sont agréables à lire mais je les trouve un peu naïfs.

Je classe ce livre en 178ème position et lui donne une étoile.

29 mai 2016

La bibliothèque des coeurs cabossés

Présentation de l’éditeur

Tout commence par un échange de lettres sur la littérature et la vie entre deux femmes que tout oppose : Sara Lindqvist, jeune Suédoise de vingt-huit ans, petit rat de bibliothèque mal dans sa peau, et Amy Harris, vieille dame cultivée de Broken Wheel, dans l'Iowa. Lorsque Sara perd son travail de libraire, son amie l'invite à venir passer des vacances chez elle. A son arrivée, une malheureuse surprise l'attend : Amy est décédée. Seule et déboussolée, Sara choisit pourtant de poursuivre son séjour à Broken Wheel et de redonner un souffle à cette communauté attachante et un brin loufoque... grâce aux livres, bien sûr.

J’ai beaucoup aimé ce livre de Katarina Bivald. Il m’a fait un peu penser à « l’épopée du perroquet » (classé en 8ème position) avec une héroïne qui se cherche et qui travaille dans une bibliothèque parce qu'elle aime lire. Comme l’auteure l’indique elle-même par le biais de son héroïne qui adore les livres, il s’agit d’une  « chick lit » (terme est utilisé pour désigner un roman écrit par les femmes pour le marché féminin). La fin est d’ailleurs un peu trop « à l’eau de rose » à mon goût mais les personnages sont réalistes et attachants, au point que l’on a du mal à les quitter… Après il y a aussi plein de suggestions de lectures...

Je classe ce livre en 25ème position (j’ai vraiment passé un bon moment de lecture surtout dans les 75 premiers pour cent du livre) et lui donne 3 étoiles.

22 mai 2016

Accepte

Son mari dans le coma après une pneumonie mal soignée, Célestine décide de partir seule en Inde où ils avaient prévu de se rendre pendant 3 semaines. Elle confie son mari à sa mère et lui demande de lui lire les mails qu’elle enverra chaque jour résumant son voyage. Elle apprendra beaucoup sur elle-même  et reviendra changée.

Je suis un peu déçue car l’éditeur présentait cela comme un parcours initiatique et les commentaires des internautes étaient largement favorables. De mon côté, j’ai trouvé l’histoire beaucoup trop superficielle. Les descriptions de l'Inde sont assez réductrices et ne donnent pas du tout envie d'y aller. L'héroïne sent une transformation en elle  à la vue d’une crémation mais cela m’a laissée froide (paradoxalement !), un peu comme « la nuit de feu » de Eric-Emmanuel Schmitt.

Je classe ce livre en 254ème position et lui donne une étoile.

19 mai 2016

L'éveil de Mademoiselle Prim

Ref : 445 « Cherche esprit féminin détaché du monde. Capable d’exercer fonction de bibliothécaire pour un gentleman et ses livres. Pouvant cohabiter avec chiens et enfants. De préférence sans expérience professionnelle. Titulaires de diplômes d’enseignement supérieur s’abstenir. » Mademoiselle Prim ne répondait qu’en partie à ce profil : bardée de diplômes et sans aucune expérience des enfants et des chiens. Elle est engagée et, après quelques heurts avec son employeur, un homme aussi intelligent et cultivé que peu délicat, elle découvre le style de vie et les secrets des habitants de Saint Irénée d’Arnois. Mademoiselle Prim tombe très vite sous le charme de ce village hors normes où les voisins s’adonnent à leur passion et où l’intérêt de la communauté prédomine. Pour eux le temps n’a pas d’importance et la littérature ne sert qu’à s’épanouir.

Le livre de Natalia Sanmartin Fenollera fait penser à la littérature anglaise du XIXème siècle et ce n’est pas un hasard puisque l’auteure cite plusieurs fois des livres de cette période, un peu comme si elle s’en était inspirés. Elle utilise le même style raffiné et un peu désuet où elle prône la délicatesse et les bonnes manières tout en utilisant l’humour. Il y a des réflexions profondes sur l’amour et ce qui fait la réussite d’un couple et ce qu’il faut transmettre aux enfants. Le système d’éducation se fait au début auprès d’une institutrice puis ensuite par l’ensemble de la communauté.

Petit extrait :

« C’est la différence, non l’égalité, qui alimente l’admiration entre deux personnes, d’où il résulte que l’égalité n’a rien à voir avec un bon mariage, alors que la différence, elle, a beaucoup à y voir. »

Je classe ce livre en 159ème position et lui donne une étoile (une seule étoile car je n'aime pas les fins qui me laissent sur ma faim).

13 mai 2016

L'amour et les forêts

Quatrième de couverture

À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte.

Houlala, que c’est difficile de parler de ce livre d’Eric Reinhardt ! Je comprends mieux les commentaires controversés sur internet, soit on adore, soit on déteste (je me trouve malheureusement dans la seconde catégorie).

Tout d’abord, je n’ai pas compris et réellement détesté les pages sans aération, sans interligne, même les dialogues sont rédigés au kilomètre ! Les paragraphes sont trop longs également, impossible de ne pas s’arrêter en plein milieu. Le style est pompeux. L’auteur se met en scène et s’autocongratule par la voix de sa lectrice, je trouve cela très moyen et beaucoup trop narcissique.

Sinon, le personnage féminin est particulièrement bien décrit. La relation de dépendance affective et de harcèlement qu'elle subit de son mari est très finement amenée et expliquée, mais que de longueurs… Le sujet est lourd et la lecture aussi… C'est dommage, il y a de bons passages.

Je classe ce livre en 342ème position et lui donne un « moins ».

Publicité
Publicité
Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Newsletter
Archives
Visiteurs
Depuis la création 212 400
Publicité