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Le petit monde de So et de Fi
16 novembre 2023

Ainsi gèlent les bulles de savon

Présentation de l’éditeur :

« Certains choix nous définissent à tout jamais, celui-ci en fait partie. À partir d’aujourd’hui, je peux bien écrire la neuvième symphonie, sauver le monde d’une troisième guerre mondiale ou inventer le vaccin contre le sida, on ne retiendra de moi que cet acte innommable : j’ai abandonné mon bébé, toi, mon minuscule amour aux joues si douces. Puisses-tu un jour me pardonner. » Trois pays, de vibrants portraits de femmes aux destins entrecroisés. Quel est le lien qui les unit ? Quelle est leur véritable histoire ?

J’ai adoré ce livre de Marie Vareille. C’est la première fois que je lis un livre si juste sur la maternité et le fait que l’instinct maternel ne soit pas quelque chose de si évident. De mon côté, j’ai eu une grossesse parfaite et un bébé magique qui a fait ses nuits au bout de 3 semaines mais je comprends que ce ne soit pas si facile pour toutes. L’auteure parle aussi du rôle du père et de ce qui pèse sur la mère, du baby blues et même de la dépression post-partum. On attend de la nouvelle maman qu’elle pourvoit à tout et le congé maternité doit lui permettre de tout concilier : le bébé, la maison, les courses, … et le papa dans tout ça ? le bébé n’a-t-il pas été conçu à deux ? Pourquoi le papa ne changerait-il pas les couches, ne ferait pas prendre le bain, ne e lèverait pas la nuit pour relayer la maman, … De plus en plus d’hommes le font, mais pourquoi cela reste-t-il encore trop le rôle de la maman uniquement ? L’auteure démystifie les clichés débiles sur l’idéalisation de la maternité que véhicule la société, et ça fait du bien.

Et puis elle parle aussi très bien de l'hypersensibilité "Tout ressentir plus fort, c'est aussi s'émouvoir de la couleur d'une feuille d'automne, de son parfait d'un mot ou des reflets d'une bulle de savon, c'est pleurer en écoutant de la musique, goûter une joie authentique dans une bouchée d'un gâteau, partir en voyage chaque fois qu'on ouvre un livre. C'est savoir reconnaître les bonheurs immenses dissimulés dans toutes les petites choses".

J'avais déjà lu un livre de cette auteure " La vie rêvée des chaussettes orphelines" classé en 195ème position avec 2 étoiles.

Je classe ce livre en13ème position et lui donne 3 étoiles. Je recommande !

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12 novembre 2023

Les plus belles choses se vivent à l'intérieur

Présentation de l’éditeur :

Et si un simple retard pouvait tout changer ? Et si, pour trouver le chemin du bonheur, il fallait simplement regarder à l’intérieur en osant affronter ses propres vérités et celles des autres ?Hugo, la trentaine, est prêt à tout pour plaire à sa femme Anastasia, même à sacrifier ses rêves et ses valeurs profondes. De fil en aiguille, il s’est glissé dans la peau d’un autre et endosse un costume de jeune cadre dynamique plein d’ambition et assoiffé de reconnaissance sociale. Complètement dans son rôle, il ne se doute pas que le retard de son collègue Gary va tout bouleverser. Obligé de lâcher prise et de prendre du recul sur sa vie citadine, Hugo se lance dans un étonnant voyage qui l’amènera à la découverte de lui-même et de ses proches. De Lyon à Annecy, en passant par les hauts sommets alpins jusqu’à la trépidante Barcelone, plongez avec lui dans une tranche de vie qui ne le laissera pas indemne...et où il devra affronter toutes ses vérités.

Déçue par ce livre de Céline Fuentès, par ailleurs très bien noté par les lecteurs sur amazon… J’ai trouvé cela un peu simpliste, parfois même peu crédible :

-          Comme par hasard, la femme et le fils de son meilleur ami, la fille d’Antoine ainsi que la sœur de Gary se retrouvent dans la même ville.

-          Il suffit qu’Hugo vienne un week-end pour que son frère et sa petite amie décident de reprendre l’envie de tout ranger,

-          la famille de son collègue Gary l’accueille à bras ouverts alors qu’il s’est mal comporté avec lui, ...

Les dialogues sont parfois mal construits, j’ai eu du mal à ne pas garder un regard extérieur à tout ça.

Quand j’ai cherché dans mon tableau excel, l’endroit où positionner ce livre dans mon classement, je suis arrivée vers les livres classés dans les 600ème positions. Et j’ai vu alors, le précédent livre que j’ai lu de cette auteure.

Je classe donc ce livre, juste après celui-là « la vie en plus joli », en 616ème position et sans étoile.

8 novembre 2023

Cerise au soleil

Présentation de l’éditeur :

Il n’est jamais trop tard !Esperanza est une animatrice radio proche de la retraite. Un soir de réveillon, sa vie bascule : son homme la quitte. À soixante ans, elle est anéantie. Esperanza pense que sa vie est terminée. Ses nouveaux voisins l’invitent à partager un verre dans leur appartement qu’elle trouve quelconque… Et pourtant c’est dans ce lieu sans âme que sa vie va radicalement changer. 

J’ai apprécié me plonger à chaque moment de lecture dans ce roman de Marie-Laure Voisard. On tombe dans l’illusion d’un roman autobiographique alors que ce n’est pas le cas. L’auteure nous parle de son livre comme du dernier qu’elle écrirait alors que c’est le tout premier.

J’ai bien aimé sa façon de nous dire que la vie peut apporter son lot de surprises à n’importe quel âge et que c’est à nous de décider de la façon de tenter de nouvelles choses.

Je classe ce livre en 278ème position et lui donne 2 étoiles.

6 novembre 2023

Philosophie de la vie quotidienne

Présentation de l’éditeur :

FAUT-IL À TOUT PRIX « PROFITER » DE LA VIE ? SOMMES-NOUS CAPABLES DE PARDONNER ? POURQUOI L'ATTENTE DURE-T-ELLE TOUJOURS TROP LONGTEMPS ? COMMENT SAVOIR SI L'ON EST FOU ? Ce qui occupe la plus grande partie de nos vies, ce sont des expériences en apparence banales, auxquelles nous ne voulons pas accorder trop d'impor­tance : les aliments que nous mangeons, les odeurs que nous sentons, les discussions que nous avons. Nous préférons nous intéresser à l'extraordi­naire, à ce qui est unique. Or, pourquoi l'ordinaire aurait-il moins de valeur que ce qui n'arrive qu'une seule fois ? N'est-ce pas justement parce que des préoccupations sont ordinaires que nous devrions les étudier ? Ne pourrions-nous pas analyser nos plaisirs, nos angoisses et nos hésitations à l'aide de la philosophie ? Cet ouvrage est l'occasion de partir de nos expériences quotidiennes pour nous étonner et ne pas passer nos vies à tourner autour des mêmes pensées. Au fil de cette promenade philosophique, nous rencontrerons des objets et des lieux de tous les jours qui interrogent notre rapport au monde, aux autres et à nous-mêmes. Pour tous ceux qui souhaitent une dose de philosophie quotidienne. 

Il y a des choses intéressantes dans ce livre, notamment pour moi les paragraphes sur les réseaux sociaux et sur la vieillesse. C'est une bonne idée de relier la philosophie au travail, à nos relations avec les autres, à nos actions de tous les jours. 

Je classe ce livre en 303ème position et lui donne 2 étoiles.

24 octobre 2023

La maison poussière

Présentation de l'éditeur :

"Elle a allumé un feu dans le foyer. Ça nous a un peu emboucanées, le temps qu'il se réchauffe. Lui non plus, il n'avait pas joué depuis tellement longtemps. Elle est allée chercher sa tasse préférée et la vieille théière, qu'elle a posées sur le coin du poêle, puis elle s'est emmitouflée dans une grosse douillette descendue de sa chambre et elle est partie à ma découverte. "Lorsqu'une inconnue pousse la porte de la maison Poussière, nichée sur l'île de Montréal, la vieille bâtisse bleue s'interroge : qui vient ainsi perturber ses années d'abandon et de solitude ? La nouvelle venue gratte, ponce, repeint, s'affaire sans relâche à nettoyer les souvenirs d'autres vies que la sienne, comme si elle cherchait à oublier un douloureux passé. Alors que le silence s'épaissit sous la neige d'un hiver sans fin, les murs commencent à livrer leur histoire : celle de Dumontine et d'Émerencienne, deux sœurs ayant habité là autrefois et dont les vies enfouies pourraient réparer le cœur de la jeune femme, si tant est qu'elle tende l'oreille aux murmures de la maison...

J’ai trouvé que cette maison qui parle et qui a des sentiments pour ses habitants est une jolie idée pleine de tendresse et de délicatesse. Les chapitres alternent entre la voix de la maison et la voix de son occupante, c’est vraiment original. J’ai beaucoup aimé ce livre et en même temps, je ne suis pas sûre d’avoir tout compris. Il y a beaucoup de décès dans cette histoire et on n’en connaît pas la raison, ou alors, j’ai manqué des trucs. Il y a pas mal de mots canadiens, il faut souvent regarder la signification.

Je classe ce livre en 282ème position et lui donne 2 étoiles.

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21 octobre 2023

Des diables et des saints

Présentation de l’éditeur :

Qui prête attention à Joe ? Ses doigts agiles courent sur le clavier des pianos publics dans les gares. Il joue divinement Beethoven. Les voyageurs passent. Lui reste. Il attend quelqu'un, qui descendra d'un train, un jour peut-être. C'est une longue histoire. Elle a commencé il y a cinquante ans dans un orphelinat lugubre. On y croise des diables et des saints. Et une rose.

J’ai l’impression d’avoir été un peu flouée par rapport à la quatrième de couverture. Je ne pensais pas que la quasi-intégralité du roman se déroulerait dans cet orphelinat. On découvre au début du livre un homme de 69 ans qui joue du piano dans une gare et il ne raconte au final qu’une année de sa vie entre sa 15ème et sa 16ème année. Et puis, bien sûr, un orphelinat, dans les années 70, on se doute que ce n’est pas rose… J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire, comme si j’avais gardé un regard extérieur. Je doute aussi du fait qu'il ait pu, sans entraînement pendant des années, gardé cette dextérité au piano. Et puis, je trouve que la fin n’en est pas une…

Je classe ce livre en 607ème position et ne lui met pas d’étoile. Je ne mets pas d’étoile, pas parce que c’est triste mais parce que je m’attendais à autre chose et que je n’ai pas vu « la beauté et le livre merveilleux » vanté par Agnès Ledig.

13 octobre 2023

Intuitio

Présentation de l’éditeur :

Timothy Fisher, jeune auteur de polar, mène une vie tranquille dans une rue du Queens à New York, avec son chat Al Capone. Quand deux agents du FBI se présentent à sa porte pour lui demander de les aider à arrêter l’homme le plus recherché du pays, il croit d’abord à une plaisanterie. Mais après un moment de rejet, il finit par accepter leur étrange proposition : rejoindre un programme secret visant à former des intuitifs, des personnes capables d’accéder à volonté à leurs intuitions. D’abord sceptique, Timothy, qui croyait avoir une existence banale, découvre que le monde cache des possibilités insoupçonnées. Il se retrouve embarqué dans une course contre la montre qui le conduit à apprivoiser ce pouvoir méconnu mais accessible à tous, un pouvoir qui nous montre la vie telle qu’elle est véritablement : extraordinaire.

J’ai déjà lu 5 livres auparavant de Laurent Gounelle : « Le jour où j’ai appris à vivre » classé en 71ème position avec 3 étoiles, « les dieux voyagent toujours incognito » classé en 86ème position avec 3 étoiles, « Et tu trouveras le trésor qui dort en toi » classé en 196ème position avec 2 étoiles, « Le philosophe qui n’était pas sage » classé en 519ème position avec 1 étoile et « l’homme qui voulait être heureux » classé en 718ème position sans étoile.

Pour ce dernier livre, j’ai eu un peu de mal à rentrer dans l’histoire mais j’ai dévoré la fin. L’anti-héros devient héros petit à petit en se faisant confiance ainsi qu’à son intuition. Quant aux techniques utilisées pour développer son intuition, cela me laisse un peu perplexe et sujet à interprétation mais selon l’auteur, cela fonctionne…

Je classe ce livre en 145ème position et lui donne 3 étoiles.

6 octobre 2023

Connemara

Présentation de l'éditeur :

Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu. Christophe, lui, n’a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n’est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, priv ilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions, l’âge des choix. On pourrait croire qu’il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible. Connemara c’est l’histoire d’un retour au pays, d’une tentative à deux, le récit d’une autre chance et d’un amour qui se cherche par-delà les distances dans un pays qui chante Sardou et va voter contre soi.

J’ai trouvé ce livre de Nicolas Mathieu très long et il fait 544 pages… J’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire et à la fin je me suis dit : « tout ça pour ça ! ». Les 2 protagonistes se rencontrent à 40 ans et on fait des allers-retours depuis leur adolescence. Les scènes de sexe sont trop crues pour moi et les descriptions sur la conjoncture économique frôlent un cours en amphithéâtre... bref je me suis ennuyée.

Je le classe en 606ème position et ne lui donne pas d'étoile.

27 septembre 2023

La nuit imaginaire

Quatrième de couverture :

"L'automne. J'y décelais une invitation inédite à remettre à l'heure les aiguilles de mon présent. Après l'hiver, plus rien ne serait jamais figé". Un étudiant sans véritables attaches, plus enclin à rêver sa vie qu'à la vivre, se prend la réalité de plein fouet quand sa tante lui révèle les circonstances précises du suicide de sa mère un matin de septembre gare de Lyon. Il avait six ans alors. Cette annonce l'expulse de son quotidien immobile et l'ébranle : mais que faire d'une vérité pareille ? Chercher à la comprendre en rencontrant quelques vieilles amies qui ont connu sa mère à l'époque ? Chercher à s'en éloigner en franchissant une frontière, celle de la boîte du Hangar, où les fantasmes de garçons s'assouvissent enfin loin et tard dans la nuit ? Tout est soudain possible ou nécessaire dans ce Paris qu'il traverse comme on traverse le passé. Il est peut-être temps de quitter les nuits imaginaires et d'avoir le courage de se jeter "pour la beauté du geste, la tête la première dans le grand bain".

Franchement, j’ai trouvé ce livre d’Hugo Lindenberg très pénible à lire. J’en ai entendu parler sur RTL où Laurent Ruquier l’interrogeait. Et je n’ai pas vraiment reçu le témoignage de l’auteur sur le suicide de sa mère comme Laurent Ruquier l’a présenté.

Je m’attendais à une sorte de remontée à la source pour comprendre le pourquoi de ce geste en rencontrant les personnes l’ayant connu à cette époque. Alors, certes oui, il rencontre Suzy Zaltmman, Gloria et Ibrahim Gabbai mais ils ne lui apportent pas vraiment de réponses. La majeure partie du livre est consacrée aux nuits de débauche au Hangar où il a des rapports sexuels avec des tas de garçons (sans protection bien évidemment), ou alors il va à des fêtes où il s’ennivre systématiquement.

Alors, non, je n’ai pas aimé ce livre, d’autant plus qu’il m’a fallu souvent relire des paragraphes car il est facile de perdre le fil de sa pensée tellement il s’éparpille dans tous les sens.

Je classe ce livre en 733ème position et lui donne un moins.

25 septembre 2023

Ce que les étoiles doivent à la nuit

Présentation de l’éditeur :

Il n'y a pas de hasard, dit-on, seulement des rendez-vous. C'est ce que va découvrir Liz, cheffe prodige et étoilée, en partant au Pays basque sur les traces de sa mère. Dans un petit village perdu, elle rencontre M. Etchegoyen, dandy insaisissable et plein de panache, qui lui confie les clés de son restaurant et un défi à relever : faire de sa gargote une adresse gastronomique. Mais Peyo, le chef, ne voit pas arriver cette étrangère d'un bon oeil. L'un et l'autre vont devoir s'apprivoiser et affronter ensemble les fantômes de leur passé.

J’ai déjà lu 3 livres de cette auteure : « Les demoiselles » classé en 98ème position avec 3 étoiles (« Ce que les étoiles doivent à la nuit » est plus ou moins une suite de celui-ci), « même les méchants rêvent d’amour » classé en 332ème position avec 2 étoiles, et « le bonheur n’a pas de ride » classé en 451ème position avec une étoile.

J’ai apprécié ce livre d’Anne-Gaëlle Huon de plus en plus au fur et à mesure de la lecture. En fait, au début, j’ai eu du mal avec ces aller-retours dans le passé. J’avais davantage envie de suivre la vie de Liz plutôt que celle de sa mère. Et puis, je suis un peu déçue de la fin, un peu rapide, un peu bâclée car les problèmes de Liz se résolvent en quelques lignes, cela paraît un peu trop simpliste.

Je classe ce livre en 282ème position et lui donne 2 étoiles.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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