Présentation de l’éditeur
Débrancher (enfin) son mental et reconquérir sa vie. Vous restez éveillée une partie de la nuit en repassant en boucle votre journée ? Vous avez du mal à vous concentrer car les pensées négatives vous envahissent ? Vous avez le sentiment de ne pas pouvoir contrôler votre esprit ? Vous êtes certainement une overthinker, une personne qui ressasse pendant des heures des pensées, des expériences et des sentiments négatifs. Ces prises de tête sont souvent sources de tristesse, de colère, d'anxiété et de dépression. Sortez de la boucle infernale et retrouvez sérénité et joie de vivre !
Découvrez dans ce livre :
- Les facteurs déclencheurs de l'overthinking et les raisons pour lesquelles les femmes en souffrent davantage.
- Des méthodes efficaces et concrètes pour vous en libérer et prendre de la hauteur.
- Des témoignages d'overthinkers abordant différents thèmes (couple, parentalité, emploi, deuil...).
Je n’attendais pas de solutions miracles avec ce livre. Je ne les ai pas trouvées.
Je suis, je pense, une "overthinker" (déjà le fait qu'il n'y ait pas de terme en français, cela m'agace). J’ai souvent de mal à m’endormir le soir parce que les pensées arrivent par flots et tournent en boucle.
C’est d’autant plus vrai dans des périodes de grosses charges de travail. Elle aborde la question du travail dans son livre, mais principalement quand les relations avec les collègues sont difficiles ou lorsqu’un chef fait une réflexion et que les personnes en viennent à douter de leurs compétences. Elle n’aborde pas la question du « trop », le fait qu’on peut avoir des périodes très chargées et/ou stressantes et de ce que cela peut impliquer la nuit (je me lève souvent plusieurs fois pour noter ce que je ne dois pas oublier de faire par exemple) et n’arrive pas à m’endormir ou à me rendormir.
Et c’est pourquoi, quand je lis ce livre, justement dans une période très chargée au travail (organisations des jurys de diplôme avec le stress annuel que cela implique pour le calcul de leur obtention après 5 ans d’études) que je trouve ces solutions inefficaces.
Dire « stop » à ses pensées (la police de la pensée) et elles s’arrêtent ! Faites-moi rire, j’ai bien essayé, cela ne fonctionne pas. Faire attention à sa respiration, méditer pour se calmer, cela fonctionne 3 minutes et les pensées reviennent. Faire une autre activité, oui, je peux me lever et m’occuper l’esprit pendant une heure mais quand je me recouche, c’est reparti de plus belle… Le « choisissez de ne pas vous impliquer dans des situations qui éveillent l’overthinking », elle est rigolote, non ?
Il m’arrive aussi de « ruminer » quand un problème arrive. C’était le cas récemment, par exemple, quand on a cherché un nouvel appartement pour Antoine (pendant le premier confinement !), que l’on a vu des arnaques et que j’ai douté de la propriétaire parce qu’elle ne voulait donner aucune confirmation de son statut. Finalement tout s’est bien passé mais cela a généré du stress (que j’ai malheureusement réussi à communiquer à JP et à Antoine) pendant plusieurs semaines.
Il m’arrive heureusement de longues périodes où l’endormissement est plus facile, fort heureusement.
Le livre est ponctué de cas précis de personnes "overthinkers" qui arrivent généralement toutes à s’en sortir en suivant les conseils du livre. Mouais, je suis perplexe. C’est un peu simpliste.
Un passage toutefois a eu grâce à mes yeux :
« Nous avons également trop tendance aujourd’hui à considérer la famille comme l’éternelle responsable de nos échecs, de nos malheurs. On la rend responsable de nos échecs, de nos difficultés d’adulte sous prétexte que « tout s’explique dans l’enfance ». Et comme il n’y a pas d’éducation parfaite, on a l’embarras du choix pour y trouver un traumatisme, une carence affective, etc. (…). La plupart d’entre nous avons eu des parents pleins de bonne volonté, qui ont fait de leur mieux. Bien sûr, on a toujours des regrets. On les aurait voulus plus aimants ou moins protecteurs, plus ouverts. Poussés par note obsession du « tout nous est dû », nous cherchons dans notre jeunesse les explications à nos faiblesses, ce qui est le meilleur moyen de rester prisonnier d’un overthinking destructeur. Or, on ne devient un adulte responsable et mature que l’lorsqu’on est capable d’assumer son passé, de comprendre -et d’accepter- les personnalités de ses parents, d’assumer son héritage et d’en dépasser les effets négatifs. Refuser la réalité, (…) c’est laisser les traumatismes vous affecter. De la même façon, rester obsédé par les souvenirs vous emprisonne et vous empêche de construire votre vie. »
Je classe ce livre en 464ème position et ne lui donne pas d’étoile.