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Le petit monde de So et de Fi
31 janvier 2020

Chagrin d'école

Présentation de l'éditeur

Un livre de plus sur l'école, alors ? - Non, pas sur l'école ! Sur le cancre. Sur la douleur de ne pas comprendre et ses effets collatéraux sur les parents et les professeurs.

Quatrième de couverture

Chagrin d’école, dans la lignée de Comme un roman, aborde la question de l’école du point de vue de l’élève, et en l’occurrence du mauvais élève. Daniel Pennac, ancien cancre lui-même, étudie cette figure du folklore populaire en lui donnant ses lettres de noblesse, en lui restituant aussi son poids d’angoisse et de douleur.

J’ai bien aimé ce livre de Daniel Pennac, prêté par ma sœur Marie, qui parle des élèves en difficulté sur les bancs de l’école. On a tous connu des bons et des mauvais profs, ceux qui vous tire vers le haut et ceux qui ont perdu la foi.

J’ai bien aimé le dialogue que l’auteur de nos jours installe avec le cancre qu’il était jadis. J’ai bien aimé la description qu’il fait des professeurs qui ont changé sa vie et l’ont fait évoluer, un prof d’histoire, un prof de mathématiques, un prof de philosophie.

J’ai déjà lu deux livres de Daniel Pennac, « au bonheur des ogres », classé en 372ème position avec une étoile et « la fée carabine » classé en 373ème position avec une étoile.

Quelques extraits de « chagrin d’école » :

Page 283 : « Non, la différence fondamentale entre les élèves d’aujourd’hui et ceux d’hier est ailleurs : ils ne portent plus les vieux pulls de leurs grands frères. La voilà la vraie différence ! Ma mère tricotait un pull à Bernard qui, ayant grandi, me le refilait. Même chose pour Doumé et Jean-Louis, nos aînés. (…) Aujourd’hui, non, c’est Mère-Grand Marketing qui habille grands et petits. C’est elle qui habille, nourrit, désaltère, chausse, coiffe, équipe tout un chacun, elle qui barde l’élève d’électronique, le monte sur rollers, vélo, scooter, moto, trottinette, c’est elle qui le distrait, l’informe, le branche, le place sous transfusion musicale permanente et le disperse aux quatre coins de l’univers consommable, c’est elle qui l’endort, c’est elle qui le réveille et, quand il s’assied en classe, c’est elle qui vibre au fond de sa poche pour le rassurer : Je suis là, n’aie pas peur, je suis là, dans ton téléphone, tu n’es pas l’otage du ghetto scolaire ! »

Page 286 : « Il existe cinq sortes d’enfants sur notre planète aujourd’hui : l’enfant client chez nous, l’enfant producteur sous d’autres cieux, ailleurs l’enfant soldat, l’enfant prostitué et sur les panneaux incurvés d métro, l’enfant mourant dont l’image, périodiquement, penché sur notre lassitude le regard de la faim et de l’abandon. »

Page 287 : « Parmi les enfants clients, il y a ceux qui disposent des moyens de leurs parents et ceux qui n’en disposent pas : ceux qui achètent et ceux qui se débrouillent. Dans les deux cas de figure, l’argent étant rarement le produit d’un travail personnel, le jeune acquéreur accède à la propriété sans contrepartie. »

Je classe ce livre en 235ème position et lui donne deux étoiles.

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27 janvier 2020

Une autre vie

Présentation de l’éditeur

Tout les sépare : une profession absorbante, une famille exigeante et, enfin, les milliers de kilomètres qui vont de New York, où Mélanie présente le journal télévisé, à Los Angeles, dont Peter dirige le principal hôpital. Du temps, ils en ont si peu pour leur vie privée ! Peter, spécialiste international de la greffe du coeur, est à la disposition de ses opérés. Dans le cadre de son propre travail, Mélanie est obligée de vivre au jour le jour, sans faire de projets. Dérober quelques heures à de telles contraintes représente un tour de force. Alors, pourront-ils se satisfaire de cet amour à la sauvette ? La jeune femme prend le risque de tout sacrifier à Peter. Mais quel déchirement ! Et elle va devoir affronter l'ombre d'une morte, la haine d'une belle-fille, les traquenards d'un confrère... Ces obstacles qui menacent de détruire un grand amour, Danielle Steel les évoque par touches légères et précises, où l'on retrouve cette chaleur humaine et cette finesse d'observation qui ont déjà conquis plus de cinquante millions de lecteurs dans le monde entier.

Franchement bof ce livre de Danielle Steel ! C’est cousu de fil blanc dès le départ entre les deux protagonistes à tel point qu'on se demande ce qu'elle va encore pouvoir nous raconter par la suite. Leurs professions sont très mal décrites et fort loin de la réalité. Les dialogues sont parfois complètement à l’ouest, surtout entre parents et enfants. Bref, je n’ai pas aimé. J’ai trouvé ça long et j’étais bien contente d’en venir à bout…

J’avais lu un autre livre du même auteur « traversées » classé en 75ème position avec 3 étoiles.

Je classe ce livre en 412ème position (sur 520) et ne lui donne pas d’étoile.

19 janvier 2020

Une belle équipe

Retour au cinéma mais avec JP cette fois.

Synopsis : Après une bagarre, toute l'équipe de foot de Clourrières est suspendue jusqu'à la fin de la saison. Afin de sauver ce petit club du Nord qui risque de disparaître, le coach décide de former une équipe composée exclusivement de femmes pour finir le championnat. Cette situation va complètement bouleverser le quotidien des familles et changer les codes bien établis de la petite communauté...

On s’en doutait un peu mais pas grand intérêt pour ce film de Mohamed Hamidi avec Kad Merad (en même temps, il n’y avait pas grand-chose à voir sauf peut-être « 1917 » mais pas envie de voir de la chair à canon aujourd’hui). Une vision peut-être juste du regard des hommes sur le foot féminin et sur les comportements pas toujours sportifs sur les terrains… mais aussi beaucoup de clichés.

Je classe ce film en 92ème position et ne lui donne pas d’étoile.

19 janvier 2020

La marche avec les loups

Pendant que JP était au théâtre avec sa troupe pour des répétitions, je suis allée au cinéma voir « la marche avec les loups » de Jean-Michel Bertrand.

Synopsis : Après avoir disparu pendant près de 80 ans et malgré les obstacles, les loups sont en train de retrouver leurs anciens territoires. Ce film raconte le grand mystère de la dispersion des loups : comment les jeunes loups quittent le territoire qui les a vus naître, et la façon dont ces aventuriers partent à la conquête de nouveaux territoires. Deux années durant, Jean-Michel Bertrand a mené une véritable enquête pour tenter de comprendre le fonctionnement complexe et erratique de ces jeunes loups, leurs rencontres avec leurs semblables et les opportunités de se mettre en couple. Dans le sillage des loups nomades, le film nous raconte comment ceux-ci doivent traverser des territoires hostiles déjà occupés par leurs semblables et dans lesquels ils ne sont pas les bienvenus, ou d’autres, plus nombreux, colonisés par les humains. Heureusement, subsistent des territoires sauvages connus seuls de ces aventuriers… Après La Vallée des Loups sorti en 2017 et qui a enregistré plus de 200.000 entrées, Marche avec Les Loups poursuit l’aventure de Jean-Michel Bertrand avec la nature.

C’est un reportage avec de très belles images, de beaux paysages, des couleurs incroyables. Jean-Michel Bertrand aime la nature, nous montre et nous explique le fonctinnement des loups mais pas seulement on voit aussi les lynx, les insectes, les chamois, les cerfs, … grâces à ses caméras qui se déclenchent à la moindre présence. Il dort à la belle étoile, dans des grottes ou dans des refuges. Il a beaucoup à enseigner sur la nature et sur l'écologie. Il lutte contre la bétise et l’ignorance humaine.

Je le classe en 29ème position et lui donne 3 étoiles.

19 janvier 2020

Par accident

Présentation de l’éditeur

Il y a quinze ans, la vie de Nap Dumas a basculé : dernière année de lycée, son frère jumeau et la petite amie de celui-ci ont été retrouvés morts sur la voie ferrée. Double suicide d'amoureux ? Nap n'y a jamais cru. Désormais flic, Nap voit ressurgir le passé : Rex, leur ami d'enfance, vient d'être sauvagement assassiné. Sur les lieux du crime, les empreintes d'une femme que Nap pensait disparue : Maura, son amour de jeunesse, dont il était sans nouvelles depuis quinze ans. Le choc est total pour le policier. Celle qu'il aimait serait-elle une dangereuse psychopathe ? Où est Maura ? Et s'il était le prochain sur sa liste ? La vérité est proche. Si proche. Bien plus terrible et dangereuse que tout ce que Nap imagine...

Je lis peu souvent de roman policier. J’ai toutefois bien aimé ce livre, sauf la fin (dommage !) que je trouve un peu rapide, un peu alambiquée et peu probable. Harlan Coben a l’art de vous emmener dans son univers, les personnages sont intéressants et vous cherchez avec le protagoniste principal la solution possible de l’enquête.

Je classe ce livre en 243ème position et lui donne une étoile.

 

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18 janvier 2020

Sucre de coco

Ce matin, j'amène le petit-dejeuner au lit à JP.

On commence à manger.

Moi : "je t'ai mis du sucre de coco" (sous-entendu pour savoir si c'est assez sucré).

lui : "pourquoi ?"

moi : "parce qu'on en a."

lui : "heureusement qu'on n'a pas d'arsenic !"

moi : "si tu veux, on peut pallier à cet oubli."

humour noir du matin...

 

15 janvier 2020

Les fantômes du vieux pays

Présentation de l’éditeur

Scandale aux États-Unis : le gouverneur Packer, candidat à la présidentielle, a été agressé en public. Son assaillante est une femme d'âge mûr : Faye Andresen-Anderson. Les médias s’emparent de son histoire et la surnomment Calamity Packer. Seul Samuel Anderson, professeur d’anglais à l’Université de Chicago, passe à côté du fait divers, tout occupé qu’il est à jouer en ligne au Monde d'Elfscape. Pourtant, Calamity Packer n’est autre que sa mère, qui l’a abandonné à l’âge de onze ans. Et voilà que l’éditeur de Samuel, qui lui avait versé une avance rondelette pour un roman qu’il n’a jamais écrit, menace de le poursuivre en justice. En désespoir de cause, le jeune homme lui propose un nouveau projet : un livre révélation sur sa mère qui la réduira en miettes. Samuel ne sait presque rien d’elle ; il se lance donc dans la reconstitution minutieuse de sa vie, qui dévoilera bien des surprises et réveillera son lot de fantômes. Des émeutes de Chicago en 1968 au New York post-11-Septembre en passant par la Norvège des années quarante et le Midwest des années soixante, Nathan Hill s’empare de l’Amérique d’aujourd’hui et de ses démons et compose avec beaucoup d’humour une fresque aussi ambitieuse que captivante.

C’est un gros pavé de 954 pages et on comprend vite pourquoi, l’auteur bifurque continuellement de l’histoire principale pour parler d’un nouveau personnage avec moult détails. Je n’ai pas compris non plus pourquoi on part dans le passé et on revient dans le présent sans arrêt. Il aurait dû commencer l’histoire dans le présent, puis repartir dans le passé une fois jusqu’à ce qu’on revienne dans le présent, ceci expliquant cela. Ici, cela en devient pénible.

Je pense que l’histoire aurait mérité d’être « élaguée » de tout le superflu et aurait gagné en compréhension et en intérêt. J’ai bien aimé la fin de l’histoire où on comprend les tenants et les aboutissants sans trop de fioritures inutiles. Il m'a fallu deux mois pour venir à bout de ce livre de Nathan Hill.

J’ai bien aimé certains passages :

Page 593 : «  La seule chose moins populaire que la guerre dans ces années-là, c’était le mouvement contre la guerre. »

Page 907 : « Mais le truc, continue Periwinkle, l’œil animé, c’est que même les choses qu’on fait pour casser la routine deviennent la routine. Les choses qu’on fait pour échapper à la tristesse de la vie sont elles-mêmes devenues tristes. Ce que cette publicité pointe du doigt, c’est que malgré tous les encas ingurgités, la tristesse résiste, malgré toutes les émissions regardées, la solitude persiste, malgré toutes les informations déversées, le monde n’a toujours aucun sens, malgré toutes les heures passées à jouer, la mélancolie est de plus en plus profonde. Comment y échapper ? »

Page 948 : « Et c’est la vérité. Il a fait de son mieux. Il était un homme bon. Le meilleur père qu’il pouvait être. Même si Faye ne s’en était jamais rendu compte. Il arrive qu’on soit tellement enfermé dans sa propre histoire qu’on ne voit pas le second rôle qu’on occupe dans celle des autres. »

Page 949 : « Mais d’après Faye, parfois une crise n’est pas vraiment une crise – c’est juste un nouveau départ. Si elle a appris une chose de toute cette histoire, c’est que lorsqu’un nouveau départ est vraiment nouveau, il ressemble à une crise. Tous les vrais changements commencent par faire peur. Si vous n’avez pas peur, c’est que ce n’est pas un vrai changement. »

Je classe ce livre en 408ème position et lui donne une étoile (pour la fin).

12 janvier 2020

Sol

Synopsis : Sol, célèbre interprète de Tango argentin, vit à Buenos-Aires depuis de nombreuses années. Derrière son tempérament excessif et son sourire incandescent, la Diva cache une blessure dont elle ne s’est jamais réellement remise : la perte de son fils unique, Raphaël, avec qui elle avait rompu tout lien. Sol revient à Paris dans l’espoir de rencontrer enfin Jo, son petit-fils de 7 ans, né de l’union de Raphaël et d’Eva, sa belle-fille, qu’elle ne connaît pas. Mais devant eux, Sol prend peur et prétend être là pour louer le studio situé sur leur palier. Dès lors, elle va tout faire pour apprivoiser ses nouveaux voisins…

JP et moi avons beaucoup aimé ce film de Jezebel Marques. Il est bien tourné et bien joué. Chantal Lauby et Camille Chamoux sont vraiment convaincantes chacune dans leur rôle de cigale et de fourmi, de folie et de sérieux. Je n’aime pas trop les films ou les livres qui démarrent sur un mensonge mais ce mensonge-là reste « tolérable » car il s’explique un peu et même s’il faut attendre les cinq dernières minutes pour que la vérité soit faite.

Je classe ce film en 16ème position et lui donne 3 étoiles.

7 janvier 2020

Les filles du Docteur March

Synopsis : Une nouvelle adaptation des "Quatre filles du Docteur March" qui s’inspire à la fois du grand classique de la littérature et des écrits de Louisa May Alcott. Relecture personnelle du livre, Les filles du Docteur March est un film à la fois atemporel et actuel où Jo March, alter ego fictif de l’auteur, repense à sa vie.

JP devait m’accompagner au cinéma dimanche et puis il a renoncé, préférant regarder des matches de foot à la télé. Je pense qu’il a bien fait car il aurait été un peu perdu avec les allers et retours dans le passé et le grand nombre de personnages.

Pour ma part, j’ai bien aimé ce film de Greta Gerwig et les quatre actrices qui jouent les quatre sœurs sont justes et campent bien les personnalités différentes de chacune. Saoirse Ronan, celle qui joue Jo March, est particulièrement lumineuse et dynamique.

Par contre, je ne suis pas sûre que les nombreux retours dans le passé servent ce film parce qu’ils le rendent un peu confus. Suivre la chronologie normale des évènements aurait été plus judicieux à mon sens.

Je classe ce film en 28ème position et lui donne deux étoiles.

5 janvier 2020

Les vétos

Synopsis : Au cœur du Morvan, Nico, dernier véto du coin, se démène pour sauver ses patients, sa clinique, et sa famille. Quand Michel, son associé et mentor, lui annonce son départ à la retraite, Nico sait que le plus dur est à venir. « T’en fais pas, j’ai trouvé la relève. » Sauf que… La relève c’est Alexandra, diplômée depuis 24 heures, brillante, misanthrope, et pas du tout d’accord pour revenir s’enterrer dans le village de son enfance. Nico parviendra-t-il à la faire rester ?

J’ai bien aimé ce film de Julie Manoukian. Je pense que JP, s’il était venu avec moi, aurait dit un truc du genre « on n’apprend pas grand-chose de plus avec ce film ». Moi je trouve que le point de vue du vétérinaire qui ne facture pas réellement les honoraires dûs par les agriculteurs pour éviter de les enfoncer davantage est intéressant, tout comme la difficulté de trouver des vétérinaires pour remplacer ceux qui partent à la retraite dans des régions isolées. Le désert médical mais vu du côté des animaux.

J’ai surtout apprécié la prestation de Noémie Schmidt, l’actrice qui joue « la relève » et que je ne connaissais pas. Clovis Cornillac n'est pas mal non plus.

Je classe ce film en 40ème position et lui donne deux étoiles.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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