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Le petit monde de So et de Fi
24 octobre 2019

Vers la beauté

Présentation de l’éditeur

Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au musée d’Orsay. Personne ne comprend cette surprenante reconversion de la part d’un spécialiste de Modigliani. Qu’a-t-il vécu pour fuir ainsi ? Mathilde, la DRH du musée, est décidée à percer son secret.

J’ai bien aimé ce livre de David Foenkinos. Généralement, j’aime assez bien cet auteur (« la délicatesse » classé en 102ème position avec 3 étoiles, « nos séparations » classé en 184ème position et 2 étoiles, « le mystère Henri Pick » classé en 238ème position et une étoile, « les souvenirs » classé en 323ème position et une étoile, « le potentiel érotique de ma femme » classé en 416ème position sans étoile).

Pour ce livre, j’ai été un peu surprise de perdre le fil de la vie du professeur des beaux-arts pour suivre celui de l’une de ses étudiantes et on ne comprend pas tout de suite pourquoi. J’ai ressenti un peu de frustration à quitter si longuement ce premier personnage (pendant près de 70 pages). L’auteur nous oriente d’ailleurs sur une fausse piste mais on sent tout de même la fin arriver.

J’ai tout de même apprécié l’intrigue, la façon de commencer par la fin et d’avancer dans l’histoire à reculons.

Je classe ce livre en 109ème position et lui donne 3 étoiles.

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20 octobre 2019

J'irai où tu iras

Synopsis : Vali et Mina sont deux sœurs que tout oppose, éloignées par les épreuves de la vie. L’une est chanteuse, rêveuse et émotive. L’autre est thérapeute, distante et rationnelle. Leur père aimant finit par trouver l’occasion rêvée pour les rassembler le temps d’un week-end et tenter de les réconcilier : Vali a décroché une audition à Paris et c’est Mina qui va devoir l’y emmener malgré son mépris pour la passion de sa sœur. C’est une histoire de retrouvailles, une histoire d’amour entre deux sœurs, l’histoire d’une famille qui s’aime mais qui ne sait plus se le dire.

Et comme j’étais toute seule et que JP n’aime pas aller voir deux films de cinéma le même jour, j’y suis retournée 😉.

J’ai bien aimé cette histoire de famille qui a du mal à communiquer jusqu’à se mentir pour protéger l’autre, ou avoir l’impression de le protéger. Leïla Bekhti et Géraldine Nakache (qui est également la réalisatrice de ce film) se donnent la réplique et se mettent en valeur l’une l’autre. Patrick Timsit est également intéressant en papa maladroit et farceur.

Je classe ce film en 40ème position et lui donne 2 étoiles.

20 octobre 2019

Donne-moi des ailes

Synopsis : Christian, scientifique visionnaire, étudie les oies sauvages. Pour son fils, adolescent obnubilé par les jeux vidéos, l’idée de passer des vacances avec son père en pleine nature est un cauchemar. Pourtant, père et fils vont se rapprocher autour d’un projet fou : sauver une espèce en voie de disparition, grâce à l’ULM de Christian ! Commence alors un incroyable et périlleux voyage...

Je suis allée au cinéma toute seule aujourd’hui car JP était à l’Open des Chtis (au club de judo d’Antoine) ces deux derniers jours pour y tenir la buvette.

J’ai trouvé ce film de Nicolas Vanier magnifique et enthousiasmant. Non seulement les images sont belles mais l’histoire (inspirée apparemment d’une histoire vraie) est captivante. Le jeune acteur, Louis Vazquez est formidable ! Jean-Paul Rouve et Mélanie Doutez ne sont pas mal non plus. Bref, j’ai adoré et je le recommande. J’avais déjà beaucoup aimé « l’école buissonnière » du même réalisateur. Les images de la nature y étaient également fabuleuses.

Je classe ce film en 5ème position et lui donne 3 étoiles.

20 octobre 2019

Sur les chemins noirs

Présentation de l’éditeur :

'Il m'aura fallu courir le monde et tomber d'un toit pour saisir que je disposais là, sous mes yeux, dans un pays si proche dont j'ignorais les replis, d'un réseau de chemins campagnards ouverts sur le mystère, baignés de pur silence, miraculeusement vides. La vie me laissait une chance, il était donc grand temps de traverser la France à pied sur mes chemins noirs. Là, personne ne vous indique ni comment vous tenir, ni quoi penser, ni même la direction à prendre.' Sylvain Tesson.

Que dire ? Je me suis ennuyée. Pourtant, j’aime la nature, j’aime visiter la France, j’aime les beaux paysages, j’aime marcher et découvrir mais je me suis ennuyée avec ce livre de Sylvain Tesson. Heureusement, il ne fait que 171 pages, car je ne sais pas si je serais allée jusqu’au bout s’il avait été plus long et pourtant vous savez que je termine toujours les livres que je commence.

Pourtant c’est souvent beau : « Certains hommes espéraient entrer dans l’Histoire. Nous étions quelques un à préférer disparaître dans la géographie » (page 37).

Je ne suis pas étonnée qu’il ait aimé la lecture (page 103) de « La ferme africaine » de Karen Blixen, autre livre contemplatif que j’avais trouvé particulièrement ennuyeux et insupportable (et aussi beaucoup plus long…).

J’ai bien aimé son idée des cercles concentriques, (en résumé) page 148 et 149 :

-          1er cercle le centre-ville charmant avec une églises restaurée et une librairie devant un salon de thé,

-          Le 2ème cercle avec le quartier pavillonnaire,

-          Le 3ème cercle avec le centre commercial et un rond-point qui mène aux champs, au hangar et à la forêt.

Et la conclusion : « tout cela prouvait une chose : avec des efforts, même le Français réussit à ordonner le monde ».

P 150 : « Dans la même journée, je passai par-dessus la Sarthe (…), l’autoroute (…) et une voie à grande vitesse dont je comprenais l’utilité : il fallait rajouter une ligne au réseau pour se précipiter vers des lieux qu’on serait pressé à nouveau de quitter. »

Surtout, il y a beaucoup de mots compliqués. J’ai fini par renoncer à les chercher sur wikipédia, ne lui en déplaise (il n’apprécie pas beaucoup l’envahissement des outils numériques, les histoires de réseau, de connexion, …).

Bref, je classe ce livre en 502ème position (sur 534) et lui donne un moins.

14 octobre 2019

Au nom de la terre

Synopsis : Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu… Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.

C’est une bonne représentation du monde paysan puisque le réalisateur Edouard Bergeon raconte l’histoire de son père. On y retrouve les difficultés que rencontrent les agriculteurs entre les prix de vente de leurs bêtes et de leurs céréales qui diminuent d’année en année, les mises aux normes sanitaires toujours plus drastiques, les contraintes des coopératives agricoles dans la manière de produire, les investissements pas toujours rentables et un cercle vicieux, malgré un travail intensif, qui mène à la ruine et à l'épuisement. Guillaume Canet et Anthony Bajon sont particulièrement bons dans ce film, Rufus également dans le rôle du grand-père, paysan, dur, qui ne comprend pas les évolutions du monde paysan et peu à l'écoute des difficultés de son fils.

JP a moyennement aimé. Pour ma part, connaissant la fin, j’ai tendu le dos pendant toute la durée du film m’attendant à la catastrophe à chaque instant, mais j’ai globalement bien aimé.

Je classe ce film en 42ème position et lui donne 2 étoiles.

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12 octobre 2019

Tout peut arriver ou presque

Présentation de l'éditeur :

A l'issue d'un entretien d'embauche, Élisa erre dans la rue du Faubourg-Poissonnière, connue pour ses nombreux magasins de robes de mariée. Face à la robe de ses rêves, elle décide qu'elle n'attendra pas que son compagnon lui fasse sa demande. C'est elle qui la fera ! Alors qu'elle passe la soirée à imaginer ses noces, son futur mari rentre à l'aube, couvert de traces de rouge à lèvres. Une dispute éclate et Élisa s'en va. C'est ainsi qu'elle s'embarque dans une aventure improvisée, dans laquelle tout peut arriver ou presque.

J’ai bien aimé ce roman de Sonia Dogator. J’ai déjà lu un livre de cette auteure, il s’agissait de « mère, épouse et working girl » qui est actuellement 267ème dans mon classement avec une étoile. Pour en revenir à « Tout peut arriver ou presque », je trouve qu’il y a plein de jolies trouvailles et de petites touches d’humour. On s’attache rapidement au personnage principal un peu exubérant et spontané. Il y a aussi malheureusement plein de choses invraisemblables (surtout sur la fin) et c’est un peu dommage, cela dessert l’ensemble du livre. J’ai tout de même passé un bon moment de lecture.

Je classe ce livre en 139ème position et lui donne 3 étoiles.

12 octobre 2019

Alice et le Maire

Synopsis : Le maire de Lyon, Paul Théraneau, va mal. Il n’a plus une seule idée. Après trente ans de vie politique, il se sent complètement vide. Pour remédier à ce problème, on décide de lui adjoindre une jeune et brillante philosophe, Alice Heimann. Un dialogue se noue, qui rapproche Alice et le maire et ébranle leurs certitudes.

JP et moi avons bien aimé ce film de Nicolas Pariser. Il faut dire qu’on apprécie beaucoup Fabrice Luchini. L’actrice Anaïs Demoustier est superbe et je la découvrais dans ce film alors qu’à 32 ans, elle a déjà 48 films à son actif et 18 ans de carrière ( !). Le film m’a fait penser à « le brio » d’Yvan Attal car il y a une sorte de joute d’idées plutôt qu’une joute verbale…

Je le classe en 15ème position et lui donne 3 étoiles.

10 octobre 2019

Maddie, si tu savais

Présentation de l’éditeur

"Une histoire terriblement énigmatique, une fin qui surprend vraiment. Impossible de le lâcher avant d'avoir fini... " Entre Matthieu et Maddie, c’est le coup de foudre immédiat. Ce que Maddie ignore, c’est que Matthieu connaît son avenir. Un avenir terrifiant, douloureux, pire que la mort.
La préoccupation principale de Matthieu, journaliste scientifique, sera dès lors de sauver Maddie. Mais le temps se dresse entre eux telle une barrière infranchissable. Une lettre pourrait tout changer. Mais parviendra-t-elle à temps à Matthieu ?

J’ai bien aimé ce roman d’Isabelle ROZENN-MARI. Je ne suis pas fan des romans de sciences-fictions mais celui-ci reste « raisonnable » et ne nous emmène pas dans un monde parallèle. Je l’ai lu en 5 jours et j’ai eu du mal à lâcher le livre sur la fin de l’histoire (je l’ai d’ailleurs terminé cette nuit entre minuit trente et trois heures du matin…). C’est un mélange de roman historique, de roman de sciences-fictions et de roman scientifique, mais le tout reste abordable et agréable à lire.

Je classe ce livre en 112ème position et lui donne 3 étoiles.

5 octobre 2019

La tête du lapin bleu

Présentation de l’éditeur

Quand l’amour terrasse Ava et Léo sur les bancs du lycée, et qu’un an plus tard, à l’approche de la naissance de jumeaux, ils convolent en justes noces contre l’avis de tous, on comprend que le bonheur peut être soudain. Les histoires toutes simples ne sont pas les moins belles. On s’aime, on se marie, les rires des enfants viennent peupler notre petit monde. Le bonheur n’est pas aussi exigeant qu’on le dit. Puis, avec les années, on pense que rien ne peut troubler notre quiétude, notre douceur de vivre. Mais, c’est sans compter sur le destin. Lui peut se jouer de nous… brouiller les cartes, changer les règles. Vous pensez que rien ne peut vous arriver ? Et si vous vous trompiez ?

Ce livre de Wendall Utroi est très compliqué à commenter et à classer. Si je l'ai téléchargé, c'est que c'était un prix des lecteurs et généralement c'est plutôt bon signe. Il s'agit d'une descente aux enfers progressive. Quand on se dit que l’héroïne ne pourra pas tomber plus bas, on se trompe car il y a toujours une situation pire que la précédente qui survient. Pourquoi j’ai continué à lire ? Bonne question, c’est bien écrit, c’est bien raconté et j’ai eu envie de savoir ce qu’il advient d’Ava.

J’y est retrouvé la patte de l’auteur dont j’ai lu récemment un autre livre « Comme un phare dans la tempête ». De façon identique, j’ai été agacée par certaines choses (des longueurs dans le précédent et des situations de plus en plus dramatiques dans cette dernière lecture) mais j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout (en même temps même quand je n’aime pas un livre, je le termine !). Mais là, on ne peut pas dire que je n’ai pas aimé mais cela reste un peu particulier.

Je classe ce livre, juste devant le précédent du même auteur, en 300ème position et lui donne une étoile.

J’aimerais bien pouvoir discuter de ce livre avec une autre personne l’ayant lu pour confronter ce sentiment final.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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