Au nom de la terre
Synopsis : Pierre a 25 ans quand il rentre du Wyoming pour retrouver Claire sa fiancée et reprendre la ferme familiale. Vingt ans plus tard, l'exploitation s’est agrandie, la famille aussi. C’est le temps des jours heureux, du moins au début… Les dettes s’accumulent et Pierre s’épuise au travail. Malgré l’amour de sa femme et ses enfants, il sombre peu à peu… Construit comme une saga familiale, et d’après la propre histoire du réalisateur, le film porte un regard humain sur l’évolution du monde agricole de ces 40 dernières années.
C’est une bonne représentation du monde paysan puisque le réalisateur Edouard Bergeon raconte l’histoire de son père. On y retrouve les difficultés que rencontrent les agriculteurs entre les prix de vente de leurs bêtes et de leurs céréales qui diminuent d’année en année, les mises aux normes sanitaires toujours plus drastiques, les contraintes des coopératives agricoles dans la manière de produire, les investissements pas toujours rentables et un cercle vicieux, malgré un travail intensif, qui mène à la ruine et à l'épuisement. Guillaume Canet et Anthony Bajon sont particulièrement bons dans ce film, Rufus également dans le rôle du grand-père, paysan, dur, qui ne comprend pas les évolutions du monde paysan et peu à l'écoute des difficultés de son fils.
JP a moyennement aimé. Pour ma part, connaissant la fin, j’ai tendu le dos pendant toute la durée du film m’attendant à la catastrophe à chaque instant, mais j’ai globalement bien aimé.
Je classe ce film en 42ème position et lui donne 2 étoiles.