Présentation de l'éditeur :
Agoraphobie, échecs répétés en amour ou dans la vie professionnelle, rituels compulsifs, phobies alimentaires : la névrose, c'est un refoulement qui rate, nous obligeant ainsi à produire des symptômes pour éviter la rencontre avec des pensées dérangeantes. La psychose, elle, est une réalité autre que l'on crée pour se protéger mais qui nous enferme, car on est seul à la percevoir. La paranoïa en est l'exemple le plus célèbre. Comment devient-on névrosé ? Y a-t-il une prédisposition à la psychose ? La société n'est-elle pas en partie responsable de nos comportements les plus irrationnels, les plus énigmatiques ? Et comment nous y prenons-nous pour rester normaux dans un monde de conflits permanents ?
Bon, je n’avais pas trouvé ce que je cherchais dans « la psychologie pour les nuls », à savoir les différences entre névroses et psychoses et le détail de toutes les névroses et psychoses expliquées donc j’ai téléchargé « névrose et psychose » de Sigmund Freud.
Alors là c’est autre chose ! Heureusement qu’il y a une préface de Robert Neuburger pour expliquer les propos de Sigmund Freud parce que c’est franchement « prise de tête » !
En gros, il explique (Robert Neuburger) que la névrose est faite de symptômes dont la fonction, selon Freud, est d’éviter la rencontre avec des pensées dérangeantes, donc de préserver le refoulement de pulsions inacceptables pour le moi des sujets.
La psychose, quant à elle, est le fait pour un sujet d’échapper à des contraintes contextuelles inacceptables ou impossibles à intégrer, en créant une nouvelle réalité qu’il est le seul à percevoir et le protège tout en l’enfermant.
Et aussi que :
Dans la névrose, les facteurs pathogènes sont inscrits dans le passé. C’est l’inadéquation entre les pulsions précoces et des situations traumatiques qui engendre des sentiments de culpabilités, donc pousse au refoulement de souvenirs douloureux qui resurgissent sous la forme de conduites apparemment insensées lors de rencontres avec des situations spécifiques.
Pour les psychoses, Freud indique qu’elles proviennent du rapport du moi avec le monde extérieur : « il nous sera également facile, d’après ce que nous avons compris jusqu’ici du mécanisme des psychoses, d’introduire des exemples tendant à montrer que le rapport entre le moi et le monde extérieur y est troublé. » Et plus loin, « la folie se trouve comme une pièce posée là où était à l’origine une faille dans la relation avec le monde extérieur ».
Parce qu’en Freud, cela donne cela :
Les névroses de transfert naissent du fait que le moi ne veut pas recevoir une puissante motion pulsionnelle dans le ça et l’aider à trouver sa solution motrice, ou lui conteste l’objet qu’il vise. Le moi se défend ensuite par le mécanisme du refoulement : le refoulé se fait rebelle contre le destin, se fait représenter par des moyens sur lesquels le moi n’a pas de pouvoir, par un substitut qui s’impose au moi par le moyen d’un compromis, le symptôme ; le moi trouve son unité menacée et endommagée par cet intrus, il poursuit le combat contre le symptôme, de même qu’il s’était protégé contre la motion pulsionnelle originelle. De tout cela résulte le tableau de la névrose. On peut légitimement penser que le moi, quand il anticipe le refoulement, suit au fond les ordres de son surmoi, ordres qui à leur tour découlent de telles influences du monde extérieur réel qui ont trouvé dans le surmoi le moyen d’être représentées. Il en reste donc que le moi s’est tourné du côté de ces puissances, si bien qu’il y a en lui des exigences plus fortes que les revendications pulsionnelles du ça et que le moi est la puissance qui met en œuvre le refoulement contre cette participation du ça et le consolide par le contre-investissement de la résistance. Au service du surmoi et de la réalité, le moi est entré en conflit avec le ça, et c’est ainsi que les choses se passent dans toutes les névroses de transfert.
Sachant que le « ça » est le siège de nos pulsions, le « moi » négocie avec le "ça" et fait plaisir au "surmoi" et le « surmoi » nous maintient dans le droit chemin.
En bref, j’ai avancé car je cerne bien à présent la différence entre névroses et psychoses mais je n’ai toujours pas trouvé la liste des névroses et des psychoses existantes ainsi que le détail de leurs symptômes, leur origine et des exemples concrets.
Je vais finir par trouver…
Je classe ce livre en 383ème position et ne lui donne pas d’étoile.