Le grand marin
Présentation de l’éditeur
Une femme rêvait de partir. De prendre le large. Après un long voyage, elle arrive à Kodiak (Alaska). Tout de suite, elle sait : à bord d'un de ces bateaux qui s'en vont pêcher la morue noire, le crabe et le flétan, il y a une place pour elle. Dormir à même le sol, supporter l'humidité permanente et le sel qui ronge la peau, la fatigue, la peur, les blessures... C'est la découverte d'une existence âpre et rude, un apprentissage effrayant qui se doit de passer par le sang. Et puis, il y a les hommes. À terre, elle partage leur vie, en camarade. Traîne dans les bars. En attendant de rembarquer. C'est alors qu'elle rencontre le Grand Marin.
J’ai acheté ce livre de Catherine Poulain parce qu’il était indiqué « LA REVELATION - déjà 300.000 lecteurs embarqués - 8 prix littéraires ».
Je suis donc fort déçue. Il est intéressant au début car on découvre le monde difficile de la pêche en mer. Mais l'histoire est interminable, Lili pêche, elle souffre, elle est sous-considérée (parce que femme), elle picole (avec les hommes) mais elle aime alors elle repêche, elle resouffre, elle reboit... C’est long et cela devient insupportable (ambiance loosers des mers). Je me suis perdue parmi les innombrables personnages.
La douleur physique souhaitée par l’héroïne serait apparemment un antidote à son envie de mourir et on ne sait pas réellement ce qui lui est arrivé avant qu’elle ne débarque (illégalement) en Alaska et on ne pas réellement non plus ce qu’elle décide à la fin (ou alors je n’ai pas tout compris).
Bref, un mal fou à terminer ce livre (18 jours pour 375 malheureuses pages !!!).
Je le classe en 444ème position et lui donne deux « moins » !