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Le petit monde de So et de Fi
31 mai 2017

Bertrand et Lola

Présentation de l’éditeur

L'histoire de Bertrand et Lola, c'est l'histoire des choix qu'on effectue pour de bonnes raisons, et qui nous enferment à jamais. Ainsi, Bertrand et Lola pensaient tout contrôler. Mais l'amour ne se laisse pas faire ! Pourquoi Lola a-t-elle sonné à cette porte ? Pourquoi Bertrand a-t-il ouvert ? Comment peut-on tomber amoureux en dix secondes ? Durant quelques heures d'un bonheur insoupçonné, Bertrand et Lola vont s'aimer et tout oublier. Lui, qu'il est photographe, épris de liberté. Elle, qu'elle est hôtesse de l'air, sur le point de se marier. Pourtant, ensemble, ils prennent la plus sage et la pire des décisions : poursuivre leur chemin et leurs carrières respectives. Mais quand on est envahi par un si grand amour, tout devient plus fort, l'absence, le manque, l'attente, le besoin, le remords. Piégés dans leur propre vie, comment Bertrand et Lola pourront-ils se libérer ?

C’est le troisième livre que je lis d’Angélique Barberat. J’avais adoré « l’instant précis où les destins s’entremêlent » (classé en 41ème position avec 3 étoiles) plein de finesse et de justesse dans la description de l’enfer vécu par une femme maltraitée par son mari et la rencontre avec un homme sensible qui détecte immédiatement sa situation car identique à celle que sa mère à lui a vécu. J’avais moins aimé « la vie enfouie de Martha K » que j’avais trouvé plus confus (classé en 195ème position avec une étoile).

J’ai malheureusement retrouvé cette confusion dans ce livre « Bertrand et Lola ». Je sais qu’il y a une suite et j’ai failli acheter les deux en même temps (pour la modique réduction de 2 euros !) mais j’ai été prudente en me disant que je n’allais peut-être pas apprécier le premier. J’ai bien fait, je ne lirai pas le tome 2 (j’imagine, à tort sûrement, qu’on resigne pour un tour, ils se reperdent de vue tout le livre pour se retrouver à la fin).

Le style est lourd et pompeux. On ne sait jamais qui parle, il faut revenir en arrière pour deviner quel protagoniste a parlé. Les idées s’enchaînent de façon farfelue parfois et désoriente la lectrice que je suis. Il y a beaucoup trop de longueurs.

J’ai le sentiment qu’à vouloir trop bien écrire, l’auteure en perd le fil et toute fluidité. C’est tout à fait cela, pour moi, rien n’est fluide dans ce roman. Je me suis ennuyée (10 jours pour en venir à bout !).

Souvent je me prends de sympathie pour les personnages. Ici, je ne m’y suis pas attachée, je suis restée insensible aux malheurs de Bertrand et de Lola. Tout aurait été tellement plus simple s’ils avaient échangé leurs coordonnées dès le départ ! Cela aurait évité 591 pages de lamentations.

Je classe ce livre en 351ème place et ne lui donne pas d’étoile.

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29 mai 2017

Demi-finales séniors

 

Hier, Antoine combattait aux demi-finales séniors (ayant terminé 1er des départementales séniors).

Il gagne son premier combat en marquant tout d'abord un waza ari sur sumi gaeshi puis ippon au sol sur immobilisation :

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Il gagne ensuite son deuxième combat par ippon sur sumi gaeshi :

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En quart de finale, il perd par une immobilisation au sol :

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Comme son adversaire précédent arrive en demi-finale, Antoine est repêché. Il gagne son quatrième combat grâce à un son kaku (immobilisation de la tête de son adversaire entre ses jambes) :

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Antoine va en finale de repêchage pour tenter de prendre la 3ème place mais perd sur une clé de bras :

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Du coup, il n'est pas qualifié pour la finale du championnat de France séniors car il termine 7ème (sur 23 judokas) "avec du très bon boulot dans une catégorie très forte", ce n'est pas moi qui le dit mais son club (voir la page facebook du club Arts Martiaux Condé). Il est tout de même content de sa compétition.

Lucas, son ami et colocataire, termine 3ème (en moins de 60 kilos) et se qualifie. Aurélien ne se qualifie pas (en moins de 90 kilos).

21 mai 2017

Marie d'en haut

Présentation de l’éditeur

À 30 ans, Marie a un caractère bien trempé et de la ressource. Lorsque Olivier, lieutenant de gendarmerie, débarque chez elle sans prévenir pour une enquête de routine, elle n’hésite pas à le ligoter pour lui faire comprendre explicitement qu’il n’est pas le bienvenu. Mais cette carapace de femme forte dissimule ses fêlures. C’est grâce à Antoine, son meilleur ami, et Suzie, sa fille, que Marie trouve un sens à sa vie. Et contre toute attente, Olivier va rejoindre le trio. Entre lui et Antoine, la guerre est déclarée. L’enjeu ? Le coeur de Marie.

Bon, déjà, je ne suis pas d’accord avec la présentation de l’éditeur. Ce n’est pas lors de l’enquête de routine que Marie le ligote mais un peu plus tard quand il veut lui montrer que c’est risqué de vivre seule dans une ferme isolée. Ensuite, pas de guerre déclarée entre Antoine et Olivier puisqu’Antoine conseille même Marie de faire davantage connaissance avec Olivier…

Bref, hormis cela, j’ai adoré ce livre d'Agnès Ledig. C'est le troisième livre que je lis de cette auteure : "Pars avec lui" classé en 9ème position avec 3 étoiles et "Juste avant le bonheur" classé en 254ème position et une étoile.

On est embarqué directement dans cette histoire à plusieurs voix (chaque personnage raconte l’histoire à tour de rôle). On tend le dos aussi car on craint que les ennuis arrivent où que leurs routes se séparent. J’ai aimé ce respect des uns avec les autres et cette volonté de relever la tête malgré un départ compliqué dans l’enfance pour certains. Certains sujets sont abordés un peu rapidement, comme la condition des agriculteurs, mais globalement, j’ai passé un super moment de lecture à ne pas vouloir que cela s’arrête.

Je classe ce livre en 23ème position et lui donne 3 étoiles.

20 mai 2017

Le temps passe...

En avril, Antoine a passé la première session de la formation du BAFA (la formation BAFA comporte 3 étapes : la formation générale, le stage pratique et la formation d'approfondissement). Il devait la faire l'année précédente mais avec son emploi du temps chargé des compétitions et stages de judo, nous avions dû la reporter.

On a ensuite cherché un Centre de loisirs pour qu'il puisse effectuer le stage pratique.

Antoine a eu une réponse positive du Centre de loisirs de notre commune qui se déroule au mois de juillet !

Hier, c'était la première des 4 réunions avant le démarrage du centre.

Le Directeur du Centre de loisirs connaît bien Antoine...

Antoine était son premier "client" quand celui-ci est arrivé à la garderie en première année de maternelle où je le déposais le matin et l'y récupérais le soir (et ce de la maternelle au CM2) avant et après les cours. Cette première année là, l'actuel Directeur du Centre de loisirs et Responsable de la section jeunesse de la mairie maintenant démarrait sa carrière professionnelle comme animateur.

Antoine a également participé à tous les Centres de loisirs pendant les petites et grandes vacances (de la maternelle au CM2) et aux grandes vacances (pendant le collège). Il est même parti une année en Corse avec la section Ado.

Ils étaient ravis de se retrouver tous les deux.

Antoine s'occupera des enfants de 7-8 ans cet été avec et sous la responsabilité de Joséphine, titulaire du BAFA et animatrice depuis 3 ans.

 

19 mai 2017

J'ai ouvert votre lettre

Présentation de l’éditeur

Une lettre reçue par erreur, et voilà que Marguerite s’emballe en envoyant un mail à l’expéditeur, un certain Archibald. Ils n’ont rien en commun, à part leur âge, leur célibat et leurs expériences sentimentales déçues. Marguerite est ouverte, bavarde, sincère, agaçante. Archibald est taiseux, bourru, imprévisible, attachant. Et pourtant, une relation épistolaire improbable et mouvementée débute entre ces deux célibataires endurcis... Jusqu'où les mènera-t-elle ? Prendront-ils enfin conscience que leur bonheur ne dépend que d'eux ?

J’aime bien en général les romans épistolaires. Celui-ci de Corinne Naa ne déroge pas à la règle, même s’il s’agit plus précisément, d’échanges de mails. J’aime bien les tempéraments des deux personnages principaux qui s’apprivoisent et s’apprennent mutuellement des choses jusqu’à écouter les conseils et modifier leur comportement dans leur vie de tous les jours de par l’écoute (ou plutôt la lecture) de l’autre.

Je classe ce livre en 191ème position et lui donne une étoile.

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16 mai 2017

Minute, papillon

Présentation de l’éditeur

Dans la vie, on a tous droit à une deuxième chance. Rose, 36 ans, mère célibataire, est une femme dévouée qui a toujours fait passer les besoins des autres avant les siens. Après avoir perdu son père et son emploi, la jeune femme apprend que Baptiste, son fils unique de 18 ans, quitte la maison. Son monde s’effondre. Cette ex-nounou d’enfer est alors contrainte d’accepter de travailler comme dame de compagnie pour une vieille dame riche et toquée, Colette, et son insupportable fille, la despotique Véronique. Et si, contre toute attente, cette rencontre atypique allait changer sa vie ?

C’est le troisième roman que je lis d’Aurélie Valogne. « Mémé dans les orties », est actuellement classé 222ème avec une étoile et « Nos adorables belles-filles » est classé 216ème avec une étoile également. J’ai préféré ce dernier roman même si je trouve des points communs avec les deux autres. Côté positif, les personnages sont toujours très attachants et les caractères de chacun bien décrits et bien trempés. Côté négatif, il y a toujours une certaine naïveté dans cette approche "des bons et des méchants" qui reviennent un peu dans chaque histoire. La fin de ce dernier roman m’a parue trop rapide et un peu trop idyllique. Son fils est également un peu trop facilement accepté dans une belle-famille très riche, il aurait été bien plus crédible de nous décrire les difficultés rencontrées avec ce milieu très différent du sien surtout dans les circonstances que l'on apprend.

Je classe ce livre en 160ème position et lui donne une étoile.

14 mai 2017

L'atelier des souvenirs

Présentation de l’éditeur

Alice végète depuis trois ans dans le déprimant état de chômeuse surdiplômée, quand elle a l’idée d’animer des ateliers d’écriture dans des maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… : les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé tout en complotant pour influer sur l’avenir d’Alice. Un roman sur la solitude et la nostalgie. Sur l’amitié, la tendresse et l’amour, aussi…

J’ai téléchargé ce roman d’Anne Idoux-Thivet encouragée par les commentaires unanimes des internautes même s’ils étaient peu nombreux (11 pour tout dire). Je n’ai malheureusement pas le même engouement. J’ai trouvé cela fouillis, fourre-tout, naïf et peu crédible. Rendez-vous compte, Alice décroche un travail dans deux maisons de retraite distantes de 20 kilomètres et fait se retrouver deux personnes âgées (90 et 93 ans !) qui ont eu un coup de foudre lors d’une seule rencontre 70 ans plus tôt, et ce, juste parce que ces deux personnes ont, comme par hasard, écrit l’une sur l’autre dans leur premier atelier de lecture… Ce n’est qu’une des situations improbables de ce roman qui en est truffé. Quand à la situation sentimentale d'Alice et cette non-histoire avec Antoine, je n'y ai rien compris. C’est dommage car il y a de bonnes idées et on sent une amoureuse des livres qui a voulu passer de l’autre côté en écrivant à son tour.

Je classe ce livre en 339ème position et ne lui donne pas d’étoile.

10 mai 2017

Patients

Présentation de l’éditeur

Il y a une quinzaine d'années, en chahutant avec des amis, le jeune Fabien, pas encore vingt ans, fait un plongeon dans une piscine. Il heurte le fond du bassin, dont l'eau n'est pas assez profonde, et se déplace les vertèbres. Bien qu'on lui annonce qu'il restera probablement paralysé à vie, il retrouve peu à peu l'usage de ses jambes après une année de rééducation. Quand il se lance dans une carrière d'auteur-chanteur-slameur, en 2003, c'est en référence aux séquelles de cet accident – mais aussi à sa grande taille (1,94 m) – qu'il prend le nom de scène de Grand Corps Malade. Dans son livre, où il se fait pour la première fois auteur d'un récit en prose, il raconte, avec humour, dérision et beaucoup d'émotion, les douze mois passés en centre de rééducation et relate les aventures tragiques mais aussi cocasses vécues par lui et ses colocataires d'infortune.

Quand je lis un livre que j’ai aimé et que je vais voir ensuite le film qui en est adapté, je suis souvent déçue, soit parce qu’il manque des éléments à mon sens importants (mais c’est difficile de résumer un livre en 1 h 30), soit parce que le réalisateur a pris de grosses libertés avec le texte. J’avais peur d’être déçue par le livre de Grand Corps Malade après avoir vu le film "Patients" que j’avais beaucoup aimé. Mais non, pas du tout. Le film est en fait très fidèle au livre. On y retrouve l’immense autodérision de Grand Corps Malade qui arrive à vous faire rire avec des situations difficiles. On y retrouve aussi sa grande force de caractère et sa plume magnifique. J’ai adoré !

Un extrait ?

«Moi le matin, j’aime bien regarder les clips sur M6. Mais quand ensuite tu ne peux pas changer de chaîne, tu es obligé de te taper « M6 Boutique » en intégralité ! Qu’est-ce que je peux galérer en voyant Pierre et Valérie vanter les mérites de la ceinture qui fait les abdos ou du service de couteaux japonais qui coupent même des pneus… Je suis à deux doigts de renoncer définitivement à regarder les clips de peur de retomber sur Pierre et Valérie. Pouvoir zapper, c’est un grand pas vers l’autonomie ! »

Un autre encore ?

« Un jour alors qu’Eric essaie de se redresser dans son lit en tirant sur le petit trapèze suspendu au-dessus de chaque lit d’hôpital, il rate son coup et retombe violemment à plat dos sur son matelas. Et là, il me demande : « Fabien ! Elles sont où mes jambes ? ». Je sais bien qu’il ne les sent pas, mais là, sur le coup, je me demande s’il ne se fout pas un peu de ma gueule. Eh bien non, il est sérieux, voir même un peu inquiet. Dans sa chute, il ne parvient pas à se redresser et ne voit pas où sont passées ses jambes. Reprenant mes esprits, je lui réponds : « Ben, y en a une sur le lit et une autre qui pend sur le côté ; fais gaffe de pas glisser. Bouge pas, j’appelle un aide-soignant. » Elle est marrante aussi cette phrase réflexe : « Ne bouge pas ». Dans notre situation, elle est complètement inappropriée, mais on la sort quand même à tout bout de champ. »

Je classe ce livre en 33ème position et lui donne 3 étoiles.

9 mai 2017

La colline aux esclaves

Présentation de l’éditeur

États-Unis, 1791. Après avoir perdu ses parents lors de la traversée de l’Atlantique, Lavinia, une jeune Irlandaise âgée de 7 ans, se retrouve domestique dans une plantation de tabac pour rembourser son passage. Placée avec les esclaves de la cuisine, sous la protection de Belle, fille naturelle du maître, Lavinia apprend à faire le ménage et le service, guidée par l’amour et la force tranquille de sa nouvelle famille. Cependant, malgré tous ses efforts, elle ne peut faire abstraction de sa peau blanche et pénètre peu à peu dans l’univers de la grande maison. Lavinia parviendra-t-elle à chevaucher deux mondes que tout oppose ?

J’ai lu ce livre avec plaisir. Par contre, le comparer avec « Autant en emporte le vent » est excessif. On nous décrit l’esclavage du point de vue des esclaves. Les maîtres abusent des femmes noires et les enfants issus d'une esclave et d'un propriétaire blanc deviennent à leur tour domestiques ou employés aux champs. Les esclaves sont de simples marchandises que les propriétaires vendent, échangent ou tuent comme des animaux. Lavinia apparaît bien naïve et découvre la réalité à ses dépens. Le tout est sans prétention mais intéressant.

Je classe ce livre en 104ème position et lui donne 2 étoiles..

7 mai 2017

Départementales Séniors

 

Hier, Antoine a participé au championnat départemental sénior (alors qu'il est junior 1). Il a rencontré ainsi des judokas de 21 ans et plus.

Ils étaient 21 dans sa catégorie des moins de 66 kilos :

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Antoine remporte son premier combat sur waza ari grâce à un maki komi puis sur ippon grâce à un sumi gaeshi :

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Il remporte le deuxième combat très rapidement sur ippon grâce à un maki komi :

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Le troisième combat est plus accroché. Antoine remporte le combat au bout du temps règlementaire (4 minutes) sur 2 waza ari sur sa fameuse prise maki komi :

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Pour le 4ème combat (demi-finale de la compétition), Antoine fait un sumi gaeshi et le remporte sur ippon.

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En finale, ils vont jusqu'à la fin du temps règlementaire. Antoine met deux waza aris, l'un par un sumi gaeshi et l'autre par un maki komi. Son adversaire réduit la marque par un waza ari sur un contre mais cela ne sera pas suffisant.

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Antoine est 1er et champion du département sénior :

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Il se qualifie pour les demi-finales du championnat de France sénior qui aura lieu à la fin du mois.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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