Le difficile apprentissage du ping-pong
Mercredi dernier, nous n'étions que deux avec Catherine, côté ping-pong loisir sur six ou sept habituellement (par opposition à toute l'équipe qui le pratique en compétition où ils sont plus nombreux, environ une quinzaine).
Du coup, Antoine nous a proposé de faire du jeu libre (le mercredi, il s'agit normalement d'un cours dirigé où il nous donne des exercices successifs -que je n'arrive pas toujours à faire correctement d'ailleurs-).
C'était sans compter sur l'arrivée de Jean-Pierre qui trouve (depuis septembre) que mon geste n'est pas bon. Il me dit à chaque fois de partir plus tôt et de plus loin en arrière puis de poursuivre le geste plus loin en avant (comme si je donnais une gifle avec ma raquette).
On a donc travaillé sans discontinuer, sans discuter, sans pause pendant une heure, sous sa surveillance. Dès qu'on riait, il nous disait de nous concentrer (bon, si on fait du ping-pong en loisir, ce n'est pas non plus pour se prendre la tête !). Mais cela part d'une envie de sa part de me faire progresser, c'est plutôt gentil.
Il me dit que je fais la danseuse (quand la balle arrive fort sur la droite, au lieu de faire des pas chassés pour l'atteindre, je tends trop le bras et le corps dans un geste ressemblant à une arabesque).
Il est ensuite parti du côté des joueurs chevronnés tout en continuant à nous surveiller du coin de l'oeil...
Une autre fois, c'était Antoine, m'indiquant que le bras gauche ne doit pas rester le long du corps mais à hauteur de la taille et que je me contraignais à le mettre plus haut, Isabelle trouvait que je faisais des gestes d'escrime.
Je danse, je fais de l'escrime, tout sauf du ping-pong apparemment. Il faudrait peut-être me filmer pour que j'arrive à corriger mes mauvaises attitudes...