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Le petit monde de So et de Fi
29 mars 2014

En finir avec Eddy Bellegueule

Présentation de l’éditeur :

"Je suis parti en courant, tout à coup. Juste le temps d'entendre ma mère dire Qu'est-ce qui fait le débile là ? Je ne voulais pas rester à leur côté, je refusais de partager ce moment avec eux. J'étais déjà loin, je n'appartenais plus à leur monde désormais, la lettre le disait. Je suis allé dans les champs et j'ai marché une bonne partie de la nuit, la fraîcheur du Nord, les chemins de terre, l'odeur de colza, très forte à ce moment de l'année. Toute la nuit fut consacrée à l'élaboration de ma nouvelle vie loin d'ici". En vérité, l'insurrection contre mes parents, contre la pauvreté, contre ma classe sociale, son racisme, sa violence, ses habitudes, n'a été que seconde. Car avant de m'insurger contre le monde de mon enfance, c'est le monde de mon enfance qui s'est insurgé contre moi. Très vite j'ai été pour ma famille et les autres une source de honte, et même de dégoût. Je n'ai pas eu d'autre choix que de prendre la fuite. Ce livre est une tentative pour comprendre.

Imaginer que ce que décrit Edouard Louis se passe dans les années fin 1990 début 2000 est particulièrement déroutant (l'auteur n'a que 21 ans). La pauvreté existe depuis la nuit des temps mais cette description de ce que doit être un homme (être un dur, parfois bagareur, travailler à l'usine et ramener sa paie) et du rôle secondaire de la femme auprès de lui (faire les enfants, généralement assez jeune, s'en occuper et rester à la maison pour faire le ménage et la cuisine) est assez édifiante et paraît d’un autre âge. L’auteur évoque ses difficultés de vivre dans une classe sociale défavorisée, d’autant plus qu’il n’incarne pas la virilité attendue de par ses manières efféminées et sa voix haut perchée. Il sera insulté de « pédé » (entre autres) dès le collège et sera battu et humilié pendant deux ans sans jamais en parler à personne par deux autres collégiens. Il tentera alors de lutter contre son attirance envers les garçons et se pensera même « guéri » ( !!) à un moment de son homosexualité, qui est devenue pour lui, de par ce que sa famille et son entourage lui fera ressentir, quelque chose de sale et de honteux.

Les scènes sont souvent crues, choquantes mais particulièrement réalistes et pour cause puisqu’il s’agit d’un livre autobiographique. La pauvreté, l’alcoolisme, la violence, le racisme sont comme une sorte de cercle vicieux qui ne permet pas de s’en sortir par méconnaissance même du fait qu’il existe d’autres modes de vie.

Je classe ce livre en 108ème position et lui donne une étoile.

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27 mars 2014

La relève est assurée !

Romane, petite-fille de JP et nièce d'Antoine a commencé le judo cette année.

Antoine lui avait montré quelques prises dans le jardin cet été et elle avait bien aimé. Du coup, elle a fait une séance de test dans le club d'Antoine et le premier kimono a été acheté dans la foulée...

Elle a déjà fait quelques compétitions.

Hier, c'était son premier passage de grade. Elle a obtenu la ceinture jaune et blanche !!

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J'ai envoyé la photo par sms à Antoine (car il est à l'internat) et lui est dit de se méfier parce qu'elle allait bientôt le rattraper, il m'a répondu par un laconique "c'est sûr", signe qu'il m'a trouvé très drôle... Bon en même temps ses sms sont toujours très laconiques...

24 mars 2014

Joker, Jerk, Joke, Jive, finalement Jecko !!

Bon, finalement, il a bien fallu se décider pour lui trouver un nom vu qu'on allait le chercher aujourd'hui.

C'est le nom de Jecko qui a été retenu !

Voici notre nouveau pensionnaire :

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J'ai fait une première promenade avec lui. Il n'a pas trop aimé la laisse qu'il tenait dans la gueule. Je lui ai retiré ensuite et il ne m'a pas quitté d'une semelle, presque à me faire tomber tellement il est resté dans mes jambes.

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Il a l'air très calme. Il pleure de temps en temps mais apparemment c'est normal et cela risque d'être le cas les premiers jours. Il faut qu'il s'habitue à son nouvel environnement.

On lui a mis un panier avec de la paille dans le local à côté de la chaudière mais pour l'instant il préfère mon persil :

 

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Il a déjà rencontré Elliot. Le chat a fait le gros dos, Jecko s'est approché tout doucement et ils se sont reniflés. Pas trop mal pour un premier contact... 

23 mars 2014

1/2 finales France

En cadet, il faut réussir les championnats départementaux pour pouvoir être sélectionné pour les ½ finales France. Antoine avait fini 3ème lors des départementales et était donc qualifié pour les ½ finales France

Pour accéder aux finales France, il faut soit finir 1er ou 2ème à une ½ finale France, soit finir 3ème à deux ½ finales France. Antoine n’ayant pas eu de résultat à la première ½ finale (à Avion – Pas-de-Calais) à laquelle il avait participé,  devait finir aujourd’hui à Sedan (Ardennes) 1er ou 2ème.

Il y avait 32 combattants dans sa catégorie :

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Il a gagné son premier combat contre une ceinture noire par ippon (1000 points) avec une clé de bras. Il a gagné son deuxième combat d’un yuko (10 points) contre une ceinture noire dans les 4 minutes règlementaires. Il a gagné son 3ème combat d’un yuko (10 points) également contre une ceinture noire dans les 4 minutes règlementaires.

Il accède ainsi à la demi-finale. Il doit impérativement gagner le 4ème combat.

Malheureusement, il perd ce combat contre une ceinture noire par ippon en 30 secondes (celui-ci finira 1er). La route est donc barrée pour aller à la prochaine étape que sont les Finales France.

Son dernier combat peut lui donner la 3ème place. Il le remporte par ippon contre une ceinture noire par tomoe nage (planchette japonaise) au bout de 20 secondes.

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Antoine est déçu car il était proche de réussir la qualification aux Championnats de France mais son entraîneur du club, son entraîneur du Pôle Espoir de Judo lui ont confirmé que c’est une belle performance en cadet 1. Nous sommes également très fiers de lui.

3 autres copains du Pôle Espoir étaient présents : Giovanni (cadet 3 - en moins de 55 kilos comme Antoine) a perdu au bout du 3ème combat, Pierrick (cadet 2 - en moins de 60 kilos – 30 combattants) a fait le même parcours qu’Antoine et finit 3ème et Aurélien (cadet 2 - en moins de 81 kilos – 12 combattants) a fini 5ème.

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Petit bonus, Antoine ayant battu deux ceintures noires sur ippon, gagne 20 points supplémentaires pour l'obtention de sa ceinture noire (il en faut 100).

Au niveau organisation, mention spéciale d'avoir enfin pensé à faire la pesée des garçons de 8 h 30 à 9 h 30 et la pesée des filles de 13 h 30 à 14 h 30 (ceci permet aux filles de ne pas attendre la matinée pour rien et d'avoir plus de place pour tout le monde dans les gradins. A Avion, toutes les catégories (filles et garçons) devaient être là le matin. Nous étions donc là à 9 h pour un début des combats pour la catégorie d'Antoine à 16 h (dernière catégorie appelée alors que c'était la plus nombreuse !!) car ce sont les filles qui avaient démarré en premier. Les grandins étaient plein, à la limite de la sécurité...

Par contre, seulement 6 surfaces de combat à Sedan (alors qu'il y a 9 catégories). Du coup, les - de 73 kilos, les - de 90 kilos et les + de 90 kilos ont dû attendre qu'une catégorie d'un poids inférieur termine pour pouvoir commencer. Pas tout à fait d'ailleurs puisque les - de 90 kilos, se sont intercalés sur le tapis des - de 60 kilos. Du coup, les - de 60 ont vu une interruption au moment des 1/2 finales...

C'est sûr que c'est compliqué pour satisfaire tout le monde...

19 mars 2014

L'héritage de tata Lucie

Présentation de l’éditeur

Tata Lucie est une emmerdeuse. De son vivant ce n'était pas une sainte mais, une fois morte, elle se surpasse pour pourrir la vie de sa famille. Le testament est clair : pour toucher l'héritage, ses neveux doivent s'installer avec toute leur famille dans la maison de la défunte. Et ce n'est pas un palais ! Tata Lucie leur a réserve une autre surprise, une sorte de chasse au trésor rocambolesque, les pieds dans la boue. Bienvenue à la campagne ! C'est certain, les chers neveux ne vont pas s'ennuyer et, au cœur du Béarn, ils sont entraînés dans une aventure qu'ils ne risquent pas d'oublier... Mais que ne ferait-on pas pour toucher le pactole ? Comique de situation, dialogues savoureux et coups de théâtre s'enchaînent jusqu'au final orchestré par la chère tata Lucie. Un dénouement forcément étonnant.

Moi qui adore faire des chasses au trésor pour mon entourage, je suis un peu déçue par « L’héritage de tata Lucie » où le nombre d’énigmes reste limité. Quant à l’humour dont veut faire preuve l’auteur, Philippe SAIMBERT, on aime ou on n’aime pas, pour ma part, il m’a laissée un peu froide. L’idée de départ était excellente mais pas suffisamment bien exploitée à mon goût.

Je le classe en 121ème position et lui donne une étoile.

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17 mars 2014

Tout son portrait

Présentation de l’éditeur

« Je sais que tu vas l’adorer, Ella. » Ella Graham est portraitiste. Grâce à ses œuvres lumineuses et émouvantes, elle connaît un début de célébrité. Mais  quand sa sœur cadette, Chloé, lui demande de peindre le portrait de son fiancé, Nate, Ella est consternée. Elle déteste Nate et se méfie de lui. Pourtant, au fil de leurs séances de pose, Ella comprend qu’il ne faut pas se fier aux apparences. En parallèle, Ella recueille les confidences de ses autres modèles : une veuve âgée qui porte un lourd secret depuis la guerre, une belle Française qui redoute son quarantième anniversaire et un homme politique séduisant qui a une confession à faire. C’est alors qu’un message totalement inattendu parvient à Ella : celui de son père, John, qui n’a pas donné de nouvelles depuis près de trente ans. Tandis que Chloé organise le mariage de ses rêves, Ella est face à un dilemme. Soit déchirer sa famille en révélant son secret ; soit laisser ce mariage la déchirer...

« Tout son portrait » d’Isabelle Wolff est agréable à lire même si on se doute rapidement de la manière dont va se terminer l’histoire. D’un côté, l’héroïne tombe amoureuse de l’homme que doit épouser sa sœur et de l’autre, elle découvre une version différente de l’histoire familiale. Le tout est un peu trop « gentillet » à mon goût.

Je le classe en 104ème position et lui donne une étoile (j’avais lu un précédent livre du même auteur "un amour vintage" et je l’avais préféré –placé en 84ème position).

 

13 mars 2014

Rome 1202

Quatrième de couverture

1202 : tandis que l'armateur marseillais, Grégoire Ratoneau, s'empare d'une galère sarrasine contenant des armes prodigieuses, Guilhem d'Ussel reçoit à Lamaguère la visite d'un notaire du Saint-Siège. Celui-ci porte à Bartolomeo, son ancien écuyer, le testament de son père, le cardinal Ubaldi, lui léguant, ainsi qu'à sa soeur, la ville et la seigneurie de Ninfa, dans le Latium. Mais sur place, les enfants Ubaldi découvriront une autre vérité. Guilhem d'Ussel, venu leur porter secours, va se retrouver mêlé à la guerre opposant la commune de Rome et le Saint-Siège. Les barons romains, principalement le sénateur Giovanni Capocci, les frères Frangipani, ou la famille Orsini, seront-ils des alliés ou d'implacables ennemis ? Les armes vendues par l'armateur Ratoneau et conçues par l'engineor sarrasin Baghisain de Djeziré feront-elles pencher la victoire dans un camp ou dans l'autre ? Quant à Constance Mont Laurier, ancienne maîtresse de Guilhem et épouse de Ratoneau, sera-t-elle une amie ou une adversaire ?

Pour la lecture de ce livre, je m’y suis reprise à deux fois. Une première où je me suis arrêtée à la page 14 et une seconde où je l’ai lu jusqu’au bout.

Ce que j’ai trouvé un peu déconcertant, c’est la foultitude (c’est un mot que l’auteur aime bien) de personnages. Si j’ai renoncé à la première lecture c’est que j’étais déjà perdue au milieu de tout ce petit monde. Est-ce en partie parce qu’il y a eu d’autres ouvrages avant celui-ci qui expliquent la vie et les aventures de certains personnages ? Je ne sais pas, en tout cas, rien que dans le résumé en quatrième de couverture il y a déjà 14 personnages différents !

Le style également est un peu particulier, un peu comme si c’était du « vieux français » et malgré le lexique qui se trouve à la fin du livre, il y a des mots dont la signification m’a échappée.

Si j’avais dû donner un nombre d’étoiles dans le premier tiers du livre, je pense que je n’en aurais mis aucune. Il faut du temps pour comprendre qui est qui et au début j’ai trouvé même qu’il y avait des histoires parallèles qui se recoupent seulement à la moitié du livre…

En résumé, j’ai eu du mal à lire ce livre même si j’ai fini par apprécier les personnalités des personnages principaux et suivre leurs aventures avec un certain plaisir.

Je ne mets pas d’étoile à ce livre et le classe en 189ème position.

12 mars 2014

un peu de couleurs au jardin

Avec les températures actuelles, c'est le printemps avant le printemps.

Les bourgeons et les fleurs sont précoces... En espérant qu'ils n'y aura pas de trop méchantes gelées.

En attendant on en profite !

Le prunus :

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Une jolie renoncule :

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Une autre renoncule :

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Le photinia :

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11 mars 2014

L''instant précis où les destins s'entremêlent

Présentation de l’éditeur           

Une tache rouge sur l’oreiller, juste sous les cheveux de sa maman, morte sous les coups de son mari. Voilà ce que le petit garçon a vu, à cinq ans... Pour survivre, Kyle se jette à cœur perdu dans la musique, que sa mère aimait tant. Vingt ans après, devenu leader d’un groupe de rock, il est célèbre dans le monde entier. Mais inapte au bonheur. Coryn, elle, a grandi dans une banlieue sans charme. À dix-sept ans, elle tombe dans les bras de Jack Brannigan, qui fou amoureux l’épouse, mais, jaloux et violent, l’enferme dans une prison dorée, « Parce que tu m’appartiens... » Comment ces deux êtres que tout semble séparer auraient-ils la moindre chance de s’aimer ? Pourtant, à l’instant précis où les destins s’entremêlent, chacun d’eux sait que sa vie ne sera plus jamais la même.

J’ai beaucoup aimé "l'instant précis où les destins s'entremêlent" d'Angélique Barberat même si on tremble tout au long du livre pour l’héroïne. L’auteure décrit avec beaucoup de justesse l’engrenage dans lequel se retrouve la femme battue et violée par son mari et démontre que l’emprise et le harcèlement se situe également au niveau psychologique. Ce qui est terrifiant aussi, c’est que l’entourage ne se rend compte de rien et la femme se retrouve complètement isolée. La démarche pour appeler à l’aide devient extrêmement compliquée tout comme la possibilité de prouver les faits (et pas seulement les coups).

Je classe ce livre en 16ème position et lui donne 3 étoiles.

8 mars 2014

Nous étions les hommes

Présentation de l’éditeur

Dans le plus grand hôpital d'Edimbourg, le docteur Scott Kinross travaille sur la maladie d'Alzheimer. Associé à une jeune généticienne, Jenni Cooper, il a découvert une clé de cette maladie qui progresse de plus en plus vite, frappant des sujets toujours plus nombreux, toujours plus jeunes. Leurs conclusions sont aussi perturbantes qu'effrayantes. Si ce fléau l'emporte, tout ce qui fait de nous des êtres humains disparaîtra. Nous redeviendrons des animaux. C'est le début d'une guerre silencieuse dont Kinross et Cooper ne sont pas les seuls à entrevoir les enjeux. Partout sur la Terre, face à ceux qui veulent contrôler le monde et les vies, l'ultime course contre la montre a commencé...

C’est le troisième livre que je lis de Gilles LEGARDINIER et ayant adoré les deux premiers (« complètement cramé » et « demain j’arrête », je suis franchement déçue par celui-ci. Dans « Nous étions les hommes », je trouve l’histoire beaucoup trop simpliste. Il y a les gentils, la professeure en génétique et le médecin qui luttent contre la maladie. Il y a le mécène qui veut les aider et il y a le méchant qui veut piquer le brevet pour empêcher qu’on l’utilise. Quant à la fin, elle est complètement improbable… C’est trop caricatural pour que l’on en tire même une certaine morale.

Je classe ce livre en 160ème position et ne lui donne pas d’étoile.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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