Aujourd’hui, il y avait la compétition départementale cadet. Il faut être dans les 7 premiers pour pouvoir ensuite être qualifié pour les ½ finales France.

Antoine est donc parti tôt ce matin avec son père car la pesée était entre 8 h et 8 h 30. Je suis restée à la maison car les compétitions deviennent trop stressantes à mon goût.

Je vous raconte tout de même le déroulé de la compétition rapporté par mes deux hommes :

1^er combat, Antoine rencontre une ceinture noire (cadet 3 ayant terminé 3^ème l’année dernière en championnat de France). Les 4 premières minutes règlementaires se passent sans qu’aucun point ne soit marqué ni d’un côté ni de l’autre. Du coup, démarrage du golden score. Le premier point marqué donne la victoire et le combat cesse. Il y aura donc 5 minutes supplémentaires où Antoine finit par gagner en faisant une clé de bras. Dur, dur !

Pour le deuxième combat, Antoine rencontre une ceinture marron. Antoine gagne par ippon sur immobilisation au sol au bout de 30 secondes. Deuxième combat beaucoup plus facile !!

Lors du troisième combat, Antoine rencontre une ceinture marron et gagne sur makikomi au bout d’une minute trente.

Antoine perd ensuite contre Thomas, ceinture noire et copain du Pôle espoir, par ippon  au sol au bout d’une minute.

Antoine rencontre pour la place de troisième un cinquième adversaire ceinture marron. Il le bât par ippon au sol.

Antoine s’est bien battu. Il est donc qualifié pour les ½ finales France. Il faudra qu’il finisse soit premier ou deuxième pour aller aux France (ou alors finir 3^ème et faire une autre ½ finale France et finir 3^ème également). Son entraîneur du club, Sébastien, était là, ainsi que Jonathan, entraineur du Pôle espoir. Ils étaient tous les deux très content du résultat d’Antoine aujourd’hui.

Voici la photo de la médaille :

Antoine a d’autre part gagné ses premiers 10 points pour sa future ceinture noire (il en faut 100, en plus des Katas à passer et du stage d’arbitrage à effectuer).

L'année dernière, Antoine a passé les épreuves du Brevet des Collèges (une partie en contrôle continu, une partie épreuves en examen).

Il n'avait pas pu être là pour voir l'affichage des résultats et c'est par un copain qu'il a su qu'il avait une mention bien.

Plusieurs fois, j'ai demandé à JP d'aller chercher le diplôme en amenant Antoine à l'internat le lundi ou le vendredi en le ramenant. JP n'avait jamais fait la démarche.

Du coup, aujourd'hui, étant en congé, je l'ai accompagné et lui ai demandé de me déposer devant le collège.

Je suis revenu avec le document :

Il a bien une mention bien. Cerise sur le gâteau, j'ai eu le relevé de notes. Plutôt pas mal :

JP avait cherché les résultats en juin sur internet et n'avait jamais trouvé Antoine. Du coup, il a toujours douté du fait qu'il avait bien obtenu son diplôme. Je comprends mieux pourquoi il n'a jamais trouvé le temps de passer au collège. Il a eu peur de se sentir ridicule si la personne de la vie scolaire lui avait dit qu'il ne l'avait pas eu. Quelle confiance en son fils !!

Comme je l'ai expliqué dans un précédent billet, nous avons commencé avec JP des cours de théâtre depuis septembre (chacun dans un cours différent, JP pensant que je l'empêcherais de se "lâcher" complètement puisque je le connais trop bien).

Son professeur vient de mettre en ligne une petite vidéo de JP, voici le lien :

http://www.youtube.com/watch?v=AYo6HhPR-jk

Les cours sont en lien avec une troupe de théâtre et JP s'est vu confié son premier rôle dans "Moulin Rouge". Il joue l'un des deux barmen. Il n'a pas beaucoup de texte mais il est présent sur la scène une bonne partie du temps de la pièce.

Après avoir voulu être juge, journaliste sportif, policier, voilà maintenant qu'Antoine nous parle de devenir professeur de sports.

Alors étant en seconde, on a oscillé entre 1ère S, 1ère L et maintenant 1ère ES.

Tout en sachant que pour devenir professeur de sports, il faut faire une licence STAPS (3 ans), puis un an à l'IUFM pour passer le concours du CAPEPS (7% de réussite) et faire un an de stage, cela me paraît un peu le parcours du combattant, surtout que notre fils est un peu fâché avec le mot "effort". Sa réponse est de nous dire qu'il ne faut pas le décourager et que quand il aura des cours intéressants (sympa pour les profs actuels !), il sera plus travailleur (à voir !).

Alors, après un semestre en seconde, deux points de perdu sur la moyenne par rapport à la 3ème, on craignait un peu le conseil de classe.

Antoine, délégué, nous dit qu'il est tout de même 6ème de sa classe (et le meilleur des 4 judokas) et que le conseil a donné un avis favorable au choix ES proposé par la famille !

ES n'est pas le meilleur choix pour STAPS (40 % d'entrants viennent de S, 25 % viennent de ES), il devra rattraper son retard en biologie notamment et je pense surtout que d'ici le bac, il a encore le temps de changer 10 fois d'avis.

Je pense qu'ES est la meilleure option. Il est bon en français mais a horreur de mettre des heures à décortiquer des textes qu'il a le sentiment de comprendre à la première lecture donc L n'était pas l'idéal. Il est bon en mathématiques mais il s'ennuie en cours et n'aime pas les sciences physiques donc S on oublie aussi.

Toujours est-il qu'il a pris de bonnes résolutions pour le second semestre : prendre mieux ses notes en cours, être un peu plus participatif, bosser sur les deux livres que je viens d'acheter résumant les cours des différentes matières de seconde.

Ce week-end déjà, on a travaillé sur les deux livres et j'espère que cela va continuer dans le bon sens, l'objectif est d'améliorer la moyenne au second semestre.

A suivre donc...

Dimanche soir (!) :

Antoine : "Maman, j'ai un document pour mon orientation à faire compléter."

moi : "Vas-y donne"

Antoine : "Oups, je ne trouve pas mon carnet de correspondance et le document était dedans"

On (je !) cherche le carnet pendant un quart d'heure.

moi : "tu as dû le laisser à l'internat"

Antoine : "non, il doit être à la maison."

Re-recherches infructueuses. Antoine contacte ses copains pour qu'ils lui envoient. On reçoit une copie inutilisable... Je fais un mail à la CPE pour lui demander de me transmettre le document le lendemain.

lundi matin, par texto, au père (qui avait oublié son portable, après on se demandera de qui tient notre fils) et au fils :

moi : "N'oubliez pas de faire signer le document à papa en arrivant à l'internat et tu le complèteras"

Antoine : "ben, je me souviens, le carnet, c'est la prof de français qui l'a parce que je suis arrivé en retard en cours vendredi"

... !!! :o(

Présentation de l’éditeur (quelque peu allégée) :

Jatashatru Lavash Patel, fakir escroc, débarque à Roissy, direction Ikea, et ce aux fins d'y acheter un lit à clous. Taxi arnaqué, porte franchie et commande passée, y rencontre Marie Rivière, et s'y fait enfermer de nuit, nidifiant dans une armoire... expédiée tout de go au Royaume-Uni en camion. Digne véhicule qu'il partage avec une escouade de Soudanais clandestins. Appréhendés, nos héros sont mis en garde à vue. Réexpédié en Espagne comme ses compères, Ajatashatru Lavash Patel y percute, en plein aéroport de Barcelone, le taxi floué à qui il échappe à la faveur d'un troisième empaquetage en malle-cabine qui le fait soudain romain... et romancier (l'attente en soute étant longue et poussant à l'écriture). Protégé de l'actrice Sophie Morceaux, il joue une nouvelle fois la fille de l'air, empruntant une montgolfière pour se retrouver dans le golfe d'Aden puis, cargo aidant, à Tripoli. Une odyssée improbable qui s'achèvera festivement en France où Ajatashatru Lavash Patel passera la bague au doigt de Marie.

La lecture de « l’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa » de Romain Puertolas est plaisante. Les rebondissements sont improbables mais possibles donc on apprécie suivre le héros dans ses multiples voyages et rencontres. J’ai aimé la transformation du personnage principal qui va vouloir devenir meilleur au fil des pages. Ce roman évoque aussi les difficultés que rencontrent les clandestins dans leur quête d’un avenir meilleur pour eux et pour leurs familles restées au pays.

Par contre, ce livre m’a un peu trop fait penser à celui de Jonas Jonasson « le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » (classé 18^ème dans mon classement avec 3 étoiles) par le côté loufoque et absurde des situations toujours à la limite du possible.

Je classe ce livre en 47^ème position et lui donne 2 étoiles.

Présentation de l’éditeur

Chloé est une jeune femme qui poursuit avec obstination un rêve d'enfant : rejoindre la Cité d'Or. Une série de rêves la pousse à croire qu'un homme qu'elle ne connaît pas doit l'accompagner et que lui seul pourra la mener au terme de ce voyage. Qui est cet homme ? Existe t-il seulement ? Si oui, comment le convaincre de s'engager dans une aventure semée d'embûches ? De son coté, Antoine mène une vie tranquille et bien rangée. Il ne se doute pas que son existence va prendre un tournant tout à fait inattendu.

J’ai trouvé les personnages attachants et ai aimé les suivre dans leurs aventures. L’héroïne a tendance à vouloir semer le bonheur autour d’elle et de trouver des solutions pour aider les autres (elle va même jusqu’à aider des crapauds à traverser la route sous une pluie battante !). Il y a des rebondissements et l’histoire se tient plutôt bien.

Je classe ce livre en 66^ème position et lui donne deux étoiles.

Aujourd’hui se déroulait le Tournoi international du Donderslag en Belgique à Meeuwen-Gruitode (au Nord-Est de la Belgique, non loin des frontières hollandaises et allemandes).

C’est la deuxième année qu’Antoine y participe. L’année dernière, en minime 2 (- de 46 kg) il avait terminé 2^ème.

C’était par contre, la première année que le Pôle Espoir y participait. Il y avait donc la plupart des copains d’Antoine (12 participants du Pôle en tout en comptant Antoine) et 3 des entraîneurs (Antoine sera suivi par Pauline). De son club, il y avait 4 participants (3 minimes et 1 cadette).

Lors du premier combat, Antoine rencontre un Belge, ceinture bleue. Le combat se termine au bout des 4 minutes règlementaires par la victoire d’Antoine 10 à 1 (yuko obtenu par un fauchage lors d’un contre).

Au deuxième tour, Antoine rencontre un belge ceinture marron, très grand. Antoine met deux wasa ari par sumi gaeshi, deux wasa ari équivalent à un ippon.

Au troisième combat, Antoine rencontre également un belge ceinture marron. Antoine met de nouveau deux wasa ari par sumi gaeshi.

Lors du quatrième combat, Antoine rencontre Giovanni, un copain du Pôle, ceinture noire. Antoine met un wasa ari par fauchage mais Giovanni gagne sur ippon au bout de deux minutes. Lorsque deux élèves du pôle espoir se rencontrent en compétition, aucun des entraîneurs ne viennent les coacher.

Antoine rencontre en 5^ème combat, un Néerlandais pour la 3^ème place. Antoine met un sumi gaeshi puis le bloque au sol. Il gagne par ippon au bout d’une minute.

Antoine finit donc 3^ème.

Les autres copains du Pôle : Giovanni finit 1^er, Thomas 2^ème (dans la même catégorie qu’Antoine). Chiabbedine finit 1^er en moins de 46, Aurélien finit 3^ème en moins de 81 kilos, Flavien finit 3^ème en moins de 60 kilos. Pauline finit 1^ère en moins de 48.

Au niveau du club, il n’y a que Riwane qui fait un podium : 3^ème en moins de 38 (minimes).

Petite photo des médaillés du Pôle :

Présentation de l’éditeur :

Née à Soweto pendant l’apartheid, Nombeko Mayeki commence à travailler à cinq ans, devient orpheline à dix et est renversée par une voiture à quinze. Tout semble la vouer à mener une existence de dur labeur et à mourir dans l’indifférence générale. Mais c'est sous-estimer le destin... et le fait qu’elle est une analphabète qui sait compter – deux facteurs qui la conduisent loin de l'Afrique du Sud et la font naviguer dans les hautes sphères de la politique internationale. Durant son périple, elle rencontre des personnages hauts en couleur, dont deux frères physiquement identiques et pourtant très différents. Nombeko réussit à se mettre à dos les services secrets les plus redoutés au monde et se retrouve enfermée dans un camion de pommes de terre. C'est à ce moment-là que l’humanité est menacée.

J’avais adoré « Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » du même auteur (Jonas Jonasson) par son côté rocambolesque tout en restant accrochée à l’histoire. Ici, on retrouve le style de l’auteur et le côté rocambolesque mais c’est trop ! Trop de personnages dont on remonte l’arbre généalogique à chaque fois, trop de situations et de rebondissements improbables, trop d’égarements qui m’ont fait parfois perdre le fil, trop de pages pour rien tout simplement (il m'a fallu trois semaines pour en venir à bout...).

Je classe ce livre en 99^ème position et lui donne une étoile.

Noël est l'occasion de réunir les familles, surtout quand on est un peu éparpillé aux 4 coins de la France, et c'est donc l'occasion d'avoir tout le monde sur des photos de groupe.

Nous sommes allés chez maman pour le réveillon de Noël. Voici les 6 cousins. On ne se range plus par année de naissance car les plus âgés ne sont plus les plus grands :o) !

Les 6 cousins accompagnées des deux petits amis, puisque les deux plus grands sont maintenant accompagnés :

Les 4 soeurs avec maman :

Ensuite, nous avons fêté Noël à la maison. 5 des 6 enfants de JP étaient là :

5 des 7 petits enfants étaient là :

Papi entourés de ces petits-enfants :

Et pour terminer une photo de groupe avec les deux frangins faisant les zouaves :