Aujourd'hui, nous avions deux missions : aller chercher les livres d'Antoine au Lycée et récupérer Antoine à son stage de judo.

Alliant l'utile à l'agréable, après avoir récupéré les 13 livres (!) de notre fils, nous sommes allés faire un tour à la Braderie de Lille.

Nous avons beau connaître, nous sommes toujours surpris du monde, du nombre de camelots et de la diversité des produits proposés à la vente.

Nous avons bien aimé les arrosoirs et en avons acheté un, à savoir celui complètement à droite au deuxième plan, vous voyez lequel ?

Nous avons vu de jolies malles et toutes sortes de valises :

des panneaux de bois avec des annotations diverses et colorées :

de vieux appareils photos :

et des anciens moulins à cafés ou à poivre :

Nous avons bien évidemment déjeuné d'une "Moule-frites", plat incontournable de la braderie de Lille. Un peu plus loin, attirés par la musique, nous avons écoutés un groupe très dynamiques ("les indépendants" de Bailleul) :

en photo :

en musique :

Nous avons ensuite repris la route pour retrouver Antoine à Dunkerque mais comme nous avions un peu d'avance, nous avons poussé jusqu'à Zuydcoote pour voir la mer (le monsieur au tee-shirt blanc c'est mon époux ;o) !) :

Retour ensuite à Dunkerque pour récupérer notre fils, épuisé après 3 jours intensifs de judo et de PPG, dès 7 heures du matin (Antoine est sur le douxième en partant de la gauche de la photo en kimono blanc et ceinture marron, vous le reconnaissez ?) :

Il a dormi sur tout le trajet du retour !!

Nous avons une voisine qui n'est pas très "jardin" !

Elle a la même superficie que nous (environ 1100 m2) mais le problème c'est qu'elle ne s'en occupe absolument pas. Il y a donc mauvaises herbes et orties à profusion.

Il y a deux semaines, on a cru qu'elle allait abattre son saule pleureur. Il est un peu pénible parce qu'il nous envoie plein de feuilles et de branches dès qu'il y a un peu de vent mais en même temps il nous protège de la vue de sa maison directement sur notre première partie de jardin, donc on préfèrerait qu'elle le laisse (ils n'ont, pour l'instant, que retiré les branches accessibles avec leur échelle et laissé celles du haut).

Par contre, le cerisier n'a pas eu autant de chance que le saule, il a été complètement éliminé. La vue sans le cerisier surprend au début (on voit davantage de notre fenêtre le champ à côté -et le fouillis de son jardin- mais on a davantage de lumière).

Pour la petite histoire, on a eu droit à la tronçonneuse pendant une semaine (y compris pendant les heures de repas et le 15 aôut !), puis à la scie à métaux, puis à la bétonnière (elle construit une pièce accolée à l'arrière de sa maison), puis à un feu d'enfer juste sous nos fenêtres (pour brûler le cerisier)... Je pense que le bruit n'est pas terminé car elle envisage de faire une terrasse... En même temps, on ne va pas se plaindre : elle commence à faire des choses pour son jardin !

Un petit billet, qui fait suite à celui du 14 août, pour vous donner des nouvelles de mon orchidée, je sais que vous en attendez avec impatience !! :o) !

Après la première fleur, voici les 4 autres qui se sont ouvertes :

Sur le deuxième pot, il y a une tige qui pousse également mais elle n'a pas beaucoup progressée depuis la dernière fois... A suivre...

Trois sœurs aux caractères très différents : Ana, l’aîné et mère de famille, alterne somnifères et excitants, Rosa, la cadette, coefficient intellectuel supérieur à la moyenne et femme d’affaires dans un monde où les hommes ont le pouvoir, tient le coup avec du Prozac, et enfin Cristina, la benjamine, serveuse malgré ses diplômes,  fonctionne à l’ecstasy.  Elles prennent tour à tour la parole dans ce roman. Elles se retrouvent finalement isolées chacune dans leur vie et vont être amenées à faire des choix décisifs.

C’est un livre de Lucia ETXEBARRIA au langage très cru, voire pornographique par moment… On est malgré tout intéressé par la vie des 3 héroïnes principales, par les évènements et les choix jalonnant leur parcours que l’on découvre au fur et à mesure du récit, ce qui permet de les comprendre aussi. C’est une histoire assez sombre mais qui laisse entrevoir une lueur d’espoir à la fin.

C’est le deuxième livre que je lis de cette auteure mais je ne m’en suis rendue compte que lorsque j’ai classé ce dernier dans mon tableau. Le premier que j’avais lu était « Ce que les hommes ne savent pas » et je n’en ai pas gardé un souvenir impérissable (je l’ai lu il y a deux ans)…

Je classe ce livre en 90^ème position et lui donne une étoile.

Présentation de l'éditeur

Si vous poussez la porte de la librairie de Monsieur H., vous le trouverez, derrière son comptoir, cachant sa frustration sous un sourire affable. Car Monsieur H., grand amateur de littérature, se désespère de ne pouvoir lui-même écrire une œuvre. Après quarante années de vains efforts, il semble cependant prêt à déposer les armes – son stylo-plume en l'occurrence – et à se consacrer à ses clients. Un jour, une jeune fille, Isis, entre dans la boutique pour demander son chemin, griffonne un plan, et, cédant à la tentation, dérobe le stylo du libraire. L'objet passera alors de main en main, Isis elle-même, fragile adolescente aux journaux intimes peu communs ; Paul, jeune homme faussement ordinaire, s’égarant de soirées arrosées en nuits décousues ; Sybille, « bibliovore » obèse, qui s’est volontairement ensevelie sous la graisse au fil des ans ; Emma, trentenaire rangée dont la soudaine déraison ravive une ancienne fêlure ; Roman Hipser, écrivain reconnu…

Les personnages de cette histoire de Caroline Deyns, tour à tour en possession du stylo, sont tous différents et tous attachants par leurs faiblesses ou leurs fêlures. La fin est particulièrement surprenante et le retournement de situation m'a fait pensé à celui de "L'agenda" d'Hélène Montarde, même si l'histoire ici est moins dramatique.

J'ai apprécié également le double sens du titre du livre.

Parfois, le style est un peu alambiqué et des mots un peu compliqués apparaissent :

Quelques exemples :

Palimpseste : Dans l'Antiquité, parchemin manuscrit effacé sur lequel on a réécrit

Componction : 1. Douleur pour avoir offensé Dieu. 2. Faux air de gravité, affectation.

Ratiocination (mot très prisé par l'auteure car on le retrouve plusieurs fois) : Langage soutenu Byzantinisme, abus de raisonnement.

Acmé : Crise. Apogée, moment de plus grande intensité.

Je classe ce livre en 66^ème position et lui donne 2 étoiles.

Je suis ravie !

Ce n'est pas la première fois que j'ai des orchidées mais c'est la première fois que l'une d'entre elles refleurit. Jusqu'à présent, je n'arrivais qu'à avoir de nouvelles feuilles...

C'est maman qui m'a offert ces deux pots l'année dernière.

Voici l'évolution depuis un mois :

La formation des boutons :

Encore plus gros :

Et la fleur qui vient d'éclore :

Le second pot fait à son tour une pousse (elle prend un peu plus son temps) :

La seule chose que j'ai changé, c'est que je leur fais faire trempette une fois par semaine dans de l'eau de pluie plutôt que  dans de l'eau du robinet. Apparemment, cela leur réussit !

Vous trouverez ici un court résumé de notre voyage au Mexique. Il a été difficile de faire un choix parmi les 590 photos prises sur place. 

Jour 1 :

Paris - Cancun (état du Quintana-Roo).

Départ à 15 h 45 arrivée à 19 h 30 (heures locales). 10 h de vol. 7 h de décalage (il faut avancer nos montres). Nous sommes accueillis à l'aéroport par Yves, notre guide pour le circuit, et Erwin, notre chauffeur de bus. Rencontre avec les autres personnes du groupe. Nous sommes 28 dont 8 enfants de 8 à 18 ans. Arrivée vers le premier hôtel vers 21 h 30.

Jour 2 :

Cancun - Coba - Chetumal (425 km)

Nous visitons notre premier site archéologique Maya à Coba à travers une végétation dense. La photo ci-dessous montre la plus haute pyramide de l'état du Yucatan qui culmine à 42 m (120 marches).  

La seconde photo montre la vue que l'on a de la pyramide. Lorsque nous étions en haut, un orage est survenu et une grosse averse nous a surpris. Nous sommes donc descendus le plus rapidement possible tout en restant vigilents à ne pas glisser. Du coup, nous sommes plusieurs personnes du groupe à avoir eu mal aux cuisses (au point de ne presque plus savoir lever les genous) pendant deux jours ! Pas pratique quand on sait le nombre de marches et de pyramides que nous aurons à monter pendant le circuit !! Arrivés en bas, nous étions trempés jusqu'aux os. Mais bon, rien de grave, l'eau n'était pas froide et ce sera la seule fois où nous serons surpris par la pluie.

Hôtel à Chetumal (Etat du Quintana-Roo).

Jour 3 :

Chetumal - Kohunlich - Becan - Palenque (486 km !!)

Découverte du site de Kohunlich. Pas de haute pyramide mais un site magnifique et verdoyant dans la jungle,

au sein d'une végétation surprenante : 

avec des palmiers magnifiques :  

et au son du pic-vert à tête rouge : 

Nous allons ensuite au site de Bécan (Etat du Campeche). Ci-dessous fleur d'un palmier flamboyant : 

Ce site peu fréquenté mais pourtant très beau comportent de nombreux édifices restaurés : 

Nous avons gravi cette pyramide : 

et au fur et à mesure la vue devient magnifique : 

La végétation est toujours autant surprenante. Cet arbre n'est autre qu'un ficus (légèrement plus volumineux que ceux de nos intérieurs !) : 

Hôtel à Palenque (Etat du Chiapas).

Jour 4 :

Palenque - Campeche (370 km)

Visite du site de Palenque. Beaucoup de monuments à voir sur ce site en pleine forêt tropicale. C'est ici qu'a été découvert le tombeau de Pakal, un grand dignitaire Maya, avec une magnifique pierre tombale sculptée de plus de 600 hieroglyphes que nous ne verrons malheureusement qu'en photo. Nous nous consolons par la qualité exceptionnelle des autres structures :

Difficile de prendre des photos sans touristes dessus (le site est plus visité que les 3 premiers). Pour celle-ci, il a fallu être un peu patiente : 

Photo prise d'une pyramide que mon chéri a gravi (ayant le vertige, il n'a pas monté les plus pentues) : 

Joli papillon prenant la pose : 

Départ pour Campeche  

tout en longeant le bras de mer : 

Visite de la ville fortifiée et très colorée de Campeche : 

La plaza de l'independencia entourée de maisons coloniales : 

Hôtel à Campeche :

Jour 5 :

Campeche - Uxmal - Merida (250 km)

Sous une chaleur écrasante, visite du site d'Uxmal (Etat du Yucatan). La plupart des édifices Mayas de ce site ont été construits entre le VIIème et le Xème siècle.  

Voici la pyramide du devin ou du magicien (notre guide nous a expliqué la légende du nain et de la vieille, trop longue pour vous la relater ici, mais il avait un fabuleux talent de conteur) :

Beaucoup d'iguanes sur le site (celui sur la gauche à la queue abimée, cela signifie qu'il a perdu une bataille contre un autre iguane) : 

Les parties hautes des monuments sont très décorées (ici un serpent à sonnette parcours l'ensemble du bâtiment) : 

Le quadrilatère des nonnes (où quatre structures se font face, chacune à une hauteur différente, illustrant les différentes classes sociales) : 

Nous avons monté doucement cette pyramide (du fait de la chaleur)  : 

mais nous sommes récompensés par la vue qu'elle offre sur l'ensemble du site (notamment sur la pyramide du devin) : 

Reprise du bus pour arriver à Merida (Etat du Yucatan) : 

Porte du palais Montejo datant du XVIème siècle (du nom du fondateur de la ville) : 

La cathédrale de Merida : 

Hôtel à Merida après un diner libre. L'ensemble du groupe s'entendant très bien, nous sommes restés ensemble pour ce diner que nous avons passé dans un restaurant très sympatique au style colonial et avec un musicien-chanteur de grand qualité. Le serveur était d'une grande efficacité (il a fait une note par famille sachant que les enfants étaient au bout de la table, il a vite repéré qui était avec qui et tout cela avec un sourire bien sympathique). Une personne du groupe (Isabelle) a même eu droit pour son anniversaire (40 ans !)  à une part de gâteau avec bougie et chapeau mexicain pour la photo !! Super souvenir.

Jour 6 :

Merida - Chitchen Itza - Riviera Maya (370 km)

Sous une chaleur encore plus écrasante que la veille (si c'est possible), visite du site de Chichen Itza (Etat du Yucatan), complexe pré-colombien du Yucatan (ici, impossible de gravir les pyramides car il y a eu 4 morts pour cause de chutes...).

Le guide nous a ensuite proposé de nous baigner dans un Cenote (puit naturel où l'eau est transparente et où les poissons-chats vous chatouillent) : 

C'était magique !! et rafraîchissant !!

Direction Riviera Maya (Etat du Quintana-Roo) où nous rejoignons le dernier hôtel où nous passerons deux nuits. Il se situe sur la mer turquoise des caraïbes.

Un costume traditionnel maya : 

Une des 5 piscines : 

Jour 7 :

Hôtel à la Riviera Maya pour profiter de la plage et du soleil. Baignade dans la mer et dans la piscine. Chambre exceptionnelle : deux pièces + terrasse et deux salles de bains...

Jour 8 :

Plage - scooter des mers.

Riviera Maya - Cancun - Paris

Départ à 21 h 35 arrivée à 14 h 20 (heures locales). 9 h 30 de vol. 7 h de décalage (il faut retarder nos montres) !! D'ailleurs, difficile de se remettre du décalage, il est plus de deux heures du matin et personne ne dort à la maison...

Petit résumé :

Des sites archéologiques magnifiques, un temps chaud et beau (des averses de temps en temps mais rapides), un guide formidable plein de connaissances et d'une patience à toute épreuve, un groupe vraiment agréable, nous avons sympathisé notamment avec deux couples (Agnès et Philippe - Isabelle et Pascal), de bons hôtels (sauf le deuxième) et deux jolies villes visitées (Campeche et Merida).

Petit regret :

Le fait d'être en bus et en groupe ne permet pas de s'arrêter quand on le voudrait pour prendre des photos (impossible par exemple de prendre les maisons colorées de certains villages ou les ranches avec les buffles, plus résistants à la chaleur que nos boeufs).

Beaucoup de bus, mais c'est normal au vu des distances et des routes au Mexique qui n'ont rien de comparables avec la France. Il faut savoir que nous n'avons traversé que 4 états, le Mexique en compte 21 !!

Voici le parcours effectué :