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Le petit monde de So et de Fi
28 mai 2012

Championnat inter-ligues FFJ

Dimanche dernier à Lallaing, se déroulaient les championnats inter-ligues de judo Minimes pour la FFJ. Antoine était qualifié car il avait fini 5ème aux championnats régionaux.

Nous sommes arrivés à 9 h mais la pesée des garçons se déroulait entre 10 h et 10 h 30.

Ensuite, les minimes filles  sont passées en premier. Les premières catégories de garçon sont passées vers 13 h. La catégorie d’Antoine (- de 42 kg) a été appelée la dernière vers 14 h. Cela faisait donc 5 heures que nous étions là. Le stress d’Antoine (et le nôtre) avait eu le temps de grimper. Antoine a commencé son premier combat à 14 h 15 (sans rien avoir mangé depuis le petit-déjeuner !)

Antoine a gagné son premier combat contre un jeune ceinture marron de la région Champagne. Il a perdu le deuxième combat contre celui qui avait fini premier aux régions du Nord-Pas de Calais ceinture bleue. Antoine a gagné son troisième combat contre un jeune ceinture verte également de la région Champagne. Le quatrième combat permettait d’accéder au podium à la place de 3ème mais Antoine a perdu ce combat contre une ceinture marron.

Antoine finit donc 5ème aux inter-régions.

Celui qui a remporté la médaille d’or était le premier de la région Nord Pas-de-Calais et qu’Antoine a rencontré au 2ème combat. Il n’a perdu aucun combat. Le second était un jeune de la région Picardie.

C’est une belle saison pour Antoine : 1er au championnat de France FSGT, 1er du District FFJ, 5ème aux Régions FFJ et 5ème aux inter-régions FFJ.

Par contre, si c'était à refaire, peut-être que je l'aurais poussé à faire de la natation plutôt que du judo parce que cela à beau être un sport individuel, il y a quand même un adversaire en face (!), il y a risque de blessures (!!) -en même temps au football il y en a pas mal aussi- mais je ne suis pas sûre que le stress soit aussi fort que devant une compétition de natation ou un match de foot et comme dirait JP : "un match de foot ça dure 1 h 30" et là on est quand même resté 7 heures assis sur des bancs en bois... Il faudra quand même qu'on m'explique un jour pourquoi on ne pèse pas les garçons plus tard (vers 12 ou 13 h par exemple) puisque les filles passent avant de toutes façons !

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28 mai 2012

Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire

« Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire » de Jonas Jonasson.

Le jour de ses cent ans, Allan Karlsson s'échappe par la fenêtre de sa maison de retraite quelques minutes avant le début de la fête organisée en son honneur. Ses plus belles charentaises aux pieds, le vieillard se rend à la gare routière, où il part avec une valise qu’un autre voyageur lui avait confiée momentanément. Le bagage recèle en fait un précieux chargement, et voilà comment Allan se retrouve poursuivi par la police et par une bande de malfrats... Commence alors son incroyable cavale à travers la Suède, mais aussi, pour le lecteur, un étonnant voyage au cœur du XXe siècle, au fil des événements majeurs auxquels le centenaire Allan Karlsson, génie des explosifs, a été mêlé par une succession de hasards souvent indépendants de sa volonté.

J’ai adoré ce livre (de plus de 500 pages dévorées en 5 jours) qui démarre en 2005, jour du centième anniversaire du héros, Allan Karlsson. On alterne ensuite entre les événements qui suivent cette journée et les retours en arrière à partir de 1905 et qui raconte la vie d’Allan.

Avec un humour complètement décalé, l’auteur nous raconte les rencontres d’Allan avec les grands chefs d’état du XXème dans des circonstances plus folles les unes que les autres avec en filigrane ses connaissances en matière d’explosifs (voire plus !).

Je classe ce livre en 7ème position et lui donne 3 étoiles bien méritées.

24 mai 2012

Beignets de tomates vertes

Beignets de tomates vertes de Fannie Flag

À Birmingham, en Alabama, Evelyn, vit très mal l’approche de la cinquantaine. Elle accompagne régulièrement son mari, Ed, dans la maison de retraite où réside la mère de ce dernier. C'est ainsi qu'Evelyn rencontre Ninny Threadgoode. Cette vieille dame vive, volontaire et profondément gaie se met à lui parler de sa ville, Whistle Stop et de son enfance. Ninny capte ainsi l'attention d'Evelyn en lui contant des récits émouvants, passionnants et épiques. Elle lui parle de la famille Threadgoode où l’une des filles de la famille Idgie et Ruth son amie ouvrirent ensemble un restaurant qui devint incontournable pour les habitants de Whistle Stop. Cette rencontre va bouleverser la vie d’Evelyn qui va s’affirmer et reprendre goût à la vie.

Beaucoup de personnages. Une fois encore, j’ai regretté de ne pas faire de schéma pour relier les personnages entre eux, surtout que l’on remonte dans le temps régulièrement…

Je classe ce livre en 62ème position et lui donne une étoile.

Ce livre a donné lieu à la réalisation d’un film. J’essaierai de le trouver.

19 mai 2012

Images au jardin

Panaché de feuilles :

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Petit tour au fond du jardin : 

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Glycine en fleurs : 

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Massif surélevé devant la maison avec rosier sur pied nouvellement arrivé : 

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Clématite (rescapée) sous le soleil : 

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Chevrefeuille légèrement envahissant sur la pergola qui penche de plus en plus (déjà tombée une fois et remplacée par une autre) : 

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Tentative de fuschia en pot (après un abuliton l'année dernière et des marguerites mauves l'année d'avant) :

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jardin, vue de la fenêtre du bas, avec les jardinières fraîchement plantées : 

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Jardin, vue de la fenêtre du haut : 

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18 mai 2012

Un homme

«Un homme», c’est le destin du personnage de Philip Roth, depuis sa première et terrible confrontation avec la mort sur les plages idylliques de son enfance jusque dans son vieil âge, quand le déchire la vision de la déchéance de ses contemporains et que ses propres maux physiques l'accablent. Entre-temps, publicitaire à succès dans une agence à New York, il aura connu épreuves familiales et satisfactions professionnelles. D'un premier mariage, il a eu deux fils qui le méprisent et, d'un second, une fille qui l'adore. Il est le frère bien-aimé d'un homme sympathique, dont la santé vigoureuse lui inspire amertume et envie, et l'ex-mari de trois femmes, très différentes, qu'il a entraînées dans des mariages chaotiques. En fin de compte, c'est un homme qui est devenu ce qu'il ne voulait pas être.

J’ai lu ce livre en une journée, pas qu’il m’ait passionné, mais plutôt qu’il n’avait que 262 pages…

Je classe ce livre en 72ème position et ne lui décerne pas d’étoile.

Bien sûr quelques similitudes avec un personnage connu. Marié 3 fois et ayant subi un pontage coronarien. J’espère juste qu’il n’y en aura pas d’autres puisqu'après le pontage il subit 7 opérations successives (une tous les ans) et il divorce de sa 3ème épouse …

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17 mai 2012

Les temps difficiles

Dans l'école de Mr Gradgrind à Coketown, les maîtres sont chargés d'enseigner aux enfants les faits et à éradiquer tout symptôme d'imagination : Sissy Jupe, qui vient d'un cirque, fait mauvaise impression. En retournant chez lui, Mr Gradgrind surprend ses propres enfants, Tom et Louisa, à épier le cirque itinérant, malgré leur éducation utilitariste et rationnelle. Persuadé que la non-rationnelle Sissy Jupe a une influence pernicieuse, M. Gradgring et son ami Mr Bounderby, souhaite prévenir son père que l'école ne peut plus l'accueillir. Le directeur de la troupe, Mr Sleary, les informe que le père de Sissy, incapable d'assurer ses numéros, est parti, abandonnant sa fille. Mr Gradgrind propose de la recueillir (et de lui enseigner les faits). Malgré sa bonne volonté, Sissy ne fait aucun progrès dans l'apprentissage.

Plus tard, Mr Gradgrind est élu au Parlement et Sissy reste chez lui pour s'occuper de sa femme. Tom est entré dans la banque de Bounderby et encourage sa sœur à l'épouser malgré les 30 années qui les séparent.

Ce livre m’a fait rappeler « ravage » de Barjavel pour son côté sombre. Charles Dickens y décrit les débuts de la révolution industrielle et Coketown, la ville du charbon, est d'autant plus l'image de l'enfer que la classe ouvrière n'y est pas encore organisée et qu'elle apparaît ainsi comme la victime toute désignée de politiciens sans scrupules et d'une bourgeoisie, persuadée de la divinité de ses droits.

J’ai détesté le style, les phrases trop longues et empesées de mots compliqués, la noirceur de l'ensemble. Malgré tout, j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout pour connaître le destin des personnages.

Je le classe en 75ème position et ne lui donne pas d’étoile.

Juste pour terminer et pour vous donner une toute petite idée du style, un extrait (uniquement composé de 2 phrases !!) :

« Mme Sparsit, se reposant dans la villa Bourderby pour rendre du ton à ses nerfs, exerçait nuit et jour une surveillance si active, à l’ombre de ses sourcils coriolanesques, que ses yeux, semblables à deux phares allumés sur des récifs, auraient suffi pour avertir tout marin prudent de prendre garde d’aller donner contre un rocher aussi terrible que son nez romain et les sombres écueils des rides d’alentour, si la bonne dame n’eût rassuré son monde par ses manière calmes et doucereuses. Bien qu’il fût difficile de croire que ses disparitions nocturnes fussent autre chose qu’une simple affaire de forme, tant ces yeux classiques restaient sévèrement éveillés et tant il semblait impossible que ce nez inflexible pût céder à l’influence bienfaisante d’un paisible sommeil, cependant il y avait dans toute sa personne, dans sa façon de s’asseoir, de lisser ses mitaines (qui n’étaient pas bien moelleuses, fabriquées comme elles l’étaient d’un tissu aussi perméable à l’air que le treillage d’un garde-manger), il y avait dans sa manière de chevaucher à l’amble sur sa chaise, vers des pays inconnus, le pied dans son étrier de coton, une telle sérénité, que l’observateur le plus défiant ne pouvait s’empêcher de finir par la prendre pour une tourterelle, incorporée par quelque caprice de la nature dans le tabernacle terrestre d’un oiseau de proie. »

10 mai 2012

Emma

Je viens de terminer "Emma" de Jane Austen.

Orpheline de mère, seule auprès d'un père hypocondriaque, Emma Woodhouse, désormais la maîtresse de maison, s'est mis en tête de marier Hariett Smith, une jeune fille qu'elle a recueillie chez elle, et bien qu'elle-même se refuse au mariage. Elle tentera de convaincre son amie Hariett d'épouser un homme choisi par ses soins cependant son talent d'entremetteuse se heurtera à son inexpérience et ses propres sentiments amoureux...

Il faut savoir que mon livre préféré est déjà un livre de Jane Austen. Il s'agit "d'orgueil et préjugés". Ce livre là avait donc un rang à tenir et je n'ai pas été déçue.

Décidément, j'apprécie clairement ce genre de roman du XIXème siècle en vieux français, ou plutôt en vieil anglais traduit en français. J'aime les rapports entre les gens, le vouvoiement, les correspondances écrites et les conventions de l'époque qui peuvent paraître surannées à présent.

J'aime avoir envie de connaître la fin tout en n'ayant pas envie de terminer le livre...

Je classe ce livre en 8ème position et lui décerne 3 étoiles.

9 mai 2012

Le prénom

Avec JP et Antoine, nous sommes allés hier au cinéma voir « Le prénom ». Ce film fait suite à une pièce de théâtre qui a eu un beau succès l’année dernière.

Voici le synopsis du film :

Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance. En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

Maman était allée voir ce film avant nous et l’avait apprécié. La salle de cinéma était pleine. Tout cela était de bon augure.

Tous les 3 avons adoré ce film. Les dialogues sont claquants, caustiques et l’interprétation des 5 acteurs est magistrale. Durant ce violent règlement de compte, les rancœurs et les frustrations se font jour, les masques tombent, les invectives fusent, des coups s’échangent... charmante soirée !

On a ri, on a ressenti de belles émotions, on s’est parfois reconnu dans nos travers, enfin voilà, ce film est un vrai coup de cœur !!

4 mai 2012

le château d'Otrante

Je viens d’achever « Le château d’Otrante » de Horace Walpole.

Manfred, Prince d'Otrante, a deux enfants : un fils Conrad (15 ans) et une fille Mathilde (18 ans). Conrad, le Prince héritier, est malade et présenté comme peu intéressant. Dès le début du roman Conrad meurt écrasé sous un heaume géant tombé du ciel (!! c’est là que commencent les premiers phénomènes paranormaux !) le jour même de son mariage avec la fille d'un marquis, Isabelle.

Comme Conrad est mort, Manfred a le souhait d’épouser Isabelle ( !), dès qu'il aura obtenu le divorce qui le libérera de son épouse Hyppolite. Il espère ainsi avoir un autre héritier mâle que sa femme actuelle ne peut lui donner et légitimer ainsi son pouvoir.

En effet, la principauté d'Otrante est en danger, non seulement par une prophétie apocalyptique ( !), mais aussi depuis que la légitimité du prince est mise en doute par le père d'Isabelle, Frédéric, qui lui-même était près à épouser Mathilde ( !), qui elle-même était amoureuse de Théodore, un paysan arrivé dont ne sait où, et qui sauve Isabelle des griffes de Manfred. Vous suivez, j’espère ?

Cette histoire est surréaliste. Les phénomènes étranges m’ont fait décrocher de l’histoire même si je suis allée au bout des 144 pages (heureusement pas plus).

Entre les apparitions, fantômes et spectres en tous genres, on prend forcément du recul. Quant à l’intrigue, il y a des rebondissements, mais ceux-là même font sourire, à savoir que par 2 fois, des enfants (Isabelle et Théodore, paysan mais en fait héritier d’Otrante) découvrent leur père !!!

Je ne recommande donc pas cette lecture, lui donne un « moins », ce qui reste relativement rare, et le classe en 89ème position.

1 mai 2012

Belle-mère

Dans une banlieue campagnarde française, entre 1935 et 1983. Eudoxie, une couturière à domicile se remarie avec Armand, un veuf dont le fils, sauvage et assez bizarre, se bute totalement face à cette nouvelle présence. Elle s'emploie donc à l'apprivoiser et après la mort d'Armand, à l'aimer et à se faire aimer.

« Belle-mère » de Claude Pujade-Renaud que j’ai acheté pour le titre (on se demande bien pourquoi) m’a beaucoup plu.

J’ai aimé le style, le côté doux et rude à la fois de l’héroïne et ce lien insolite qui se crée au fil des pages avec son beau-fils.

Je classe cet ouvrage en 28ème position et lui donne 2 étoiles.

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  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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