Je viens de terminer "trois femmes puissantes" de Marie Ndiaye. J'avais vu plusieurs fois ce prix Gongourt en magasin et lu la 4ème de couverture et j'avais hésité à l'acheter. Et puis, à Pâques, ma soeurette me l'a acheté.

Il s'agit en fait, non pas d'une histoire mais de trois histoires différentes et successives qui parlent de 3 femmes Norah, Fanta et Khady Demba (d'où le titre).

Norah, la quarantaine, arrive chez son père en Afrique. Le tyran égocentrique de jadis lui demande de défendre son fils (le frère de Norah) qui est en prison (elle est avocate). Fanta enseigne la français à Dakar, mais elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy, qui s'avère incapable d'offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu'il lui promis. Khady Demba est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une lointaine cousine, Fanta, qui vit en France.

Jusqu'à la fin, j'ai cherché un lien entre ses 3 récits (Khady doit être la cousine de Fanta, le père de Norah doit être celui qui a racheté le centre de vacances au père de Rudy...) mais en fait il n'y en a pas (!).

J'ai eu beaucoup de mal aussi avec les longues phrases tarabiscotées (celles qui ont dû plaire au jury du Goncourt).

C'est pourquoi, je classe ce livre en 44ème position -désolée soeurette :o( j'aurais bien voulu un meilleur classement- et ne lui donne pas d'étoile.

J'ai regardé les avis sur internet : soit les lecteurs ont adoré, soit ils n'ont pas compris (malheureusement beaucoup plus nombreux). Je dois faire partie de la seconde catégorie.

Pendant les vacances à la Réunion, j'ai terminé "Bouquiner" d'Anne François. Cette autobiobibliographie de cette éditrice met le doigt sur ses habitudes et petites manies de lectrice dans lesquelles on se retrouve (ou pas !). Elle donne également une liste non exhaustive de ses nombreuses lectures.

J'ai bien aimé le début car je me retrouvais un peu dans ses attitudes de lectrice puis de moins en moins au fil des pages... Par contre, j'espérais bien davantage de son autobiobibliographie. En effet, j'aurais bien apprécié plus de détails sur chacune de ses lectures et pas seulement le titre ou l'auteur. Si elle les cite, c'est qu'elle les a aimé mais on n'en sait pas beaucoup plus.

C'est pourquoi je ne mets qu'une seule étoile et classe ce livre en 42ème position.

Nous sommes partis une semaine à la Réunion (pendant qu'Antoine était en Italie avec le collège). On a décollé le dimanche soir et on est arrivé le lundi matin (il n'y a que 2 heures de décalage) mais on a dû dormir 2 heures dans l'avion en gros !! On a toutefois bien apprécié le kit de "survie" (boule-quiès, masque pour les yeux, chaussettes, écouteurs), les "vrais" couverts avec le plateau repas, le "vrai" verre, la gentillesse des hôtesses et le bleu turquoise à l'intérieur de l'avion quasi-neuf.

Première vue de l'île de l'avion en arrivant :

Arrivés à l'aéroport de Saint-Denis, nous avons récupéré la voiture de location que nous avions réservée et sommes partis à Saint-Leu (à 36 kms de Saint-Denis) où se trouve le bungalow de notre hôtel :

Le premier jour, on était un peu fatigué donc on a juste visité Saint-Leu et fait une promenade en voiture sur les hauteurs vers le Tevelave avec vue sur l'océan indien :

Première ballade et déjà on a pu apprécier la végétation luxuriante (c'est la fin de l'automne là-bas, si, si !) :

Le 2ème jour, nous avons entrepris le tour de l'île par le sud. Après une visite le matin de la Pointe au sel (seul endroit sur l'île où ils font du sel, mais comme les marées ne sont pas assez forte, c'est une pompe qui hisse l'eau de mer jusqu'au bassin de tête avant de descendre et de s'évaporer sur les 22 bassins suivants) :

et des souffleurs (quand la mer est houleuse, elle s'engouffre dans les cavités rocheuses qui jouent un rôle de siphon et la font rejaillir en gerbes impressionnantes) :



Nous avons fait une ballade ensuite au piton de la grande anse :

Un peu plus loin, la cascade du Grand Galet :

et avons poussé jusqu'à la coulée de 2007 (éruption du piton de la Fournaise) encore fumante aujourd'hui :

Le 3ème jour, nous sommes montés au Maïdo (2203 m), mais arrivés sur place, pluie et brouillard :

De fait, nous y sommes retournés plus tard... Nous avons vite compris que pour profiter d'une vue dégagée dans les hauteurs de l'île, il faut y aller le matin de bonne heure.

Nous avons ensuite pas mal cherché le départ d'une ballade pour comprendre ensuite que c'était en voiture (!) et en passant devant un site, on a découvert un sentier qui nous menait, après une heure de marche, à ce bassin dit "bassin vital" :

Le 4ème jour, on a démarré très tôt et très fort... par un tour en hélicoptère de 45 minutes où on a vu le piton des neiges, le trou de fer, les 3 cirques, le piton de la fournaise et le lagon : magique !!!

Le Piton des neiges (3070 m) :

Le trou de fer et ses gigantesques cascades :

Le Cirque de Salazie :

Le Cirque de Cilaos :

Le cratère du Piton de la fournaise (2632 m) :

La plaine de sable qui entoure le volcan à l'intérieur du périmètre des remparts :

 Le lagon :

Après le tour en hélicoptère, nous sommes montés en voiture par la route des plaines (la seule route qui traverse l'île entre le sud et le nord-est) et pris la route du volcan pour nous garer au Pas de Bellecombe. De là, vue sur le piton de la Fournaise :

Le  petit cratère que l'on  voit sur la photo précédente est le cratère Formica Léo où nous sommes allés. Pour cela, il faut descendre un escalier à flan de rempart :

Le cratère Formica Léo, pas si petit que cela une fois dessus, et en toile de fond le piton de la Fournaise :

Le 5ème jour, nous sommes retournés au Maïdo qui, cette-fois, était dégagé et nous offrait enfin sa vue magnifique sur le cirque de Mafate :

En redescendant du Maïdo, on a aperçu cette statue dédiée à Saint Expédit. Ce Saint jouit d'une grande popularité à la Réunion. La légende raconte qu'il n'y avait pas de Saint Patron sur l'île, des religieux ont demandé au vatican les reliques d'un Saint. Le paquet est arrivé mais très abîmé, seule subsitait la mention Espedito. Les religieux ne comprenaient pas l'italien, ils ont cru que c'était le nom du Saint. Il a la réputation d'exaucer rapidement les voeux et est souvent invoqué dans les cas de vengeance. Le voeu exaucé, le demandeur doit lui faire une offrande pour ne pas être puni à son tour.

et on s'est arrêté pour acheter des goyaves au bord de la route. Jamais vu des goyaves comme ça mais alors super bonnes (un mélange entre la myrtille et le cassis au niveau du goût et de la texture) :

Une case créole typique (petite maison en bois sous toit de tôle) :

Jeunes pêcheurs de poulpes (mais  chevronnés, ils pêchent depuis l'âge de 3 ans) :

Le 6ème jour et le dernier (bouououhhhhh !!), nous sommes allés au marché de Saint-Paul gingembre et piments sur la photo) :

et visité le jardin botanique de Saint-Gilles :

Un caméléon (symbole de la Réunion) au passage :

Puis retour à Saint-Denis pour reprendre l'avion du retour (vous aurez remarqué la police de couleur bleu turquoise pour aller avec la couleur de l'océan).