Comme je l’avais déjà rapidement évoqué dans un précédent billet, tout ce qui a été construit dans notre maison l’a vraiment été en « dur ».

En effet, que ce soit la fausse cheminée (alors qu’il existe un vrai conduit ), le plan de travail de la cuisine, les plaques de séparation dans le fond du jardin ou même la pose des carrelages existants dans les toilettes ou dans la salle de bains, tout a été fait en béton voire en béton armé (pour la cheminée et le plan de travail de la cuisine).

Pour les enlever, il a fallu y aller au marteau et au burin (jusque là c’est normal), mais égalelment à la scie circulaire et même au marteau-piqueur !

Antoine devait avoir 4 ans, nous étions dans une grande surface, lui assis dans le petit siège du caddie et moi le poussant. Dans un rayon où il y avait trop de monde pour y aller avec le caddie, je dis à Antoine : "je vais chercher un produit dans le rayon, si quelqu’un s’approche du caddie, tu hurles". Je vais rapidement chercher ce dont j’avais besoin tout en gardant un œil sur Antoine et reviens. Antoine me dit : "c’est bon maman, personne n’a rien pris dans le caddie". Alors je rigole et lui explique : "ce qu’il y a dans le caddie, je m’en moque, c’est toi que je n’ai pas envie qu’on me prenne !" C’est vrai que c’est une angoisse que j’ai (encore maintenant) et que malheureusement je lui ai transmise depuis cette petite histoire de caddie !

Dimanche, nous sommes allés tous les 3 à Bruges. JP et moi y étions déjà allés, il y a déjà un bon moment, nous n’habitions pas encore dans le Nord, je crois. Je n’ai pas de trace de cette première visite, je ne devais pas avoir d’appareil photo sous la main (oui, oui, ça arrive).

La place est toujours aussi belle avec ses hautes maisons flamandes colorées et ses pavés.

Après un tour de la ville en calèche nous avons procédé à l’ascension des 366 marches du Beffroi. L’escalier y est de moins en moins large. La visite du Beffroi permet de voir, d’une part, le mécanisme du carillon et, d’autre part, le panorama à 360 ° de la ville.

Nous avons poussé ensuite jusqu’au Béguinage (autrefois occupé par les béguines, femmes ayant décidé de consacrer leur vie à Dieu, le Béguinage est aujourd’hui habité par des bénédictines. Fondé au XIIIe siècle, ce petit village situé au cœur de Bruges est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco) et longé les canaux qui donnent le surnom de cette ville en "Venise du Nord".

Le jardin, dans sa 2ème partie, comporte une allée centrale faite de dalles de béton qui existaient avant notre arrivée.  Nous l’avons conservée mais nous avons souhaité l’agrémenter d’une "petite" haie de chaque côté. Pour cela, il y a 8 ans, nous avons planté des lonicéras (beaucoup de loniceras  : 20 m x 2). A l’époque, nous avions 2 labradors : Ozone, qui est mort depuis, et Pastel, qui va bientôt avoir 10 ans et que voici dans toute son énergie :

Les 2 chiens étaient jeunes et s’amusaient à courir ensemble dans le jardin mais pas seulement ! Ils aimaient tout particulièrement déterrer les petits plans de loniceras que nous nous acharnions désespérément chaque soir à replanter. Cela a duré un moment et on s’est même dit qu’il n’y aurait jamais de haie. Les chiens ont grandi et fait moins de bêtises et les arbustes ont enfin pu pousser !

Voici maintenant à quoi ressemble cette haie. Avant la taille de ce matin :

pendant la taille :

Enfin, la fameuse haie, une fois taillée :

Nous avons installé 3 pergolas qui surplombent cette allée. La photo ci-dessus est prise au niveau de la première qui accueille les 2 pieds de glycine (sévèrement taillés par JP cette année. Nous avons du fait 3 malheureuses fleurs cette année ), la 2ème au milieu, 2 pieds de jasmin (qui ont subi le même sort que la glycine) et la 3ème supporte 2 pieds de chèvrefeuille.

Si c’était à refaire, je ne mettrais pas de haie. On a beau la tailler 2 fois par an, elle prend finalement beaucoup de place. Nous avions considéré à l’époque que retirer les dalles de béton (sachant surtout que tout a été fait dans la maison avec une quantité de béton incroyable, je vous raconterai peut-être un jour l’histoire du plan de travail de la cuisine et celle de la fausse cheminée) se révèlerait trop compliqué. Donc si c’était à refaire, je retirerai les dalles et je referai une allée avec des virages qui serpenterait jusque dans le fond du jardin le long des différents massifs de fleurs et d’arbustes.

Je ne résiste pas à l’envie de rajouter une photo des fleurs du Potentille Red Ace :

et de l’Azalée au soleil :

C’est la saison que je préfère au jardin. Après les premiers bourgeons, voici les fleurs.

Le cytise est magnifique :

Dommage que la floraison ne dure pas longtemps… et en dehors de cette période l’arbuste passe inaperçu.

Les rhododendrons, en provenance de notre pépiniériste préféré, nouvellement installés dans 2 pots de chaque côté de la porte d’entrée ont l’air de se plaire :

Le lilas sent magnifiquement bon même s’il reste avare en fleurs :

L’azalée, déplacé au moins 4 ou 5 fois dans le jardin, est toujours aussi haut en couleur :

Le Weigelia, dans une vue d’ensemble :

et dans une vue de détail :

Première tentative de plantes variées en jardinière  :

Enfin, petite vue générale de la fenêtre de notre chambre mais qui ne laisse entrevoir que la première partie du jardin (qui en compte 4 à mon sens) :

8 jours de vacances au club Med à Marrakech La Palmeraie, du samedi matin au samedi soir suivant.

30 °C plus ou moins chaque jour = .

501, le numéro de la chambre (voir photo), comprenant la chambre proprement dite avec le grand lit, un petit salon, une salle de bains et une belle terrasse à l’abri des regards.

La chambre

100, voire plus, je n’ai pas compté, le nombre de pétales de roses déposés joliment et différemment chaque jour sur le lit et sur les serviettes de bains (voir photo).

5 sports pratiqués : VTT, Tennis, Equitation (2 leçons et une ballade d’une heure dans la palmeraie), pétanque et piscine (enfin seulement pour moi parce que JP et l’eau…).

3 escapades, une dans les souks et sur la place Jemaa el-Fna de Marrakech, une à Ouarzazate porte du désert, en passant par Aït Ben Haddou, magnifique village fortifié classé au patrimoine mondial de l’UNESCO (voir photo) et une à Essaouira, une forteresse sur l’Atlantique.

Aït Ben Haddou

1 passage au SPA comprenant la séance de Hammam, un gommage du corps au savon noir, un soin et massage du visage extraordinaire. Le tout dans un cadre zen avec nénuphars sur plan d’eau devant un thé à la menthe. Magique !

2 piscines, une grande et une plus petite dite « piscine tranquille » (voir photo).

La grande piscine.

3 restaurants, le principal au club avec un choix et une qualité incroyables, le restaurant El Kebir au club également mais uniquement avec des spécialités marocaines et le restaurant au menu unique à Ouarzazate.

104 euros, le prix du taxi (et encore il nous a fait cadeau du supplément pour les bagages) entre Paris Orly (aéroport du retour) et Paris Roissy Charles de Gaulle (aéroport du départ) pour récupérer la voiture car plus de navette à partir de 22 h 30 (retour à 22 h 45 ! )

103 photos imprimées au retour sur les 337 prises pendant la semaine .