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Le petit monde de So et de Fi
30 mars 2009

famille recomposée

Tant de choses à dire sur le sujet…

Rien n’est simple surtout quand on a 23 ans et que votre compagnon a déjà 5 enfants de 16 ans à 7 ans de 2 unions différentes. Des rapports forcément difficiles avec la 2ème maman à qui vous prenez un mari et des rapports plus faciles avec la 1ère que vous « vengez » quelque part de ce que lui a fait la 2ème. Des rapports plus difficiles également avec le 5ème enfant à qui vous avez enlevé le papa à sa maman et des rapports plus faciles avec les 4 premiers qui voient l’histoire se répéter d’un œil curieux.

Une situation difficile parfois avec le compagnon qui privilégie les rapports avec ses enfants et le sentiment de passer en 6ème position.

Un rôle d’autorité qui s’instaure à votre insu parce que le papa ne souhaite pas ce rôle car il est en compétition quelque part avec les mamans pour offrir des moments de joie et non pas des moments de rappels à l’ordre à ses enfants lorsqu’ils viennent à la maison.

Peu de moments à deux car les enfants sont là tous les week-ends et toutes les vacances mais aussi pendant la semaine, en somme quand ils le souhaitent, mais quand on choisit un homme qui est aussi papa, on se doit d’accepter ce partage permanent.

Ensuite, plus tard, pendant ma grossesse, Bédi viendra s’installer à la maison car les rapports avec son beau-père ne sont pas au beau fixe. Puis Nicolas nous rejoindra ensuite. La vie à 5 à la maison. On se serre un peu. On se supporte avec des hauts et des bas, avec des rires et des pleurs. Le « t’es pas ma mère » une fois et le « tu vis chez moi » en réponse ( !?). La période adolescente avec le « je monte dans ma chambre sans dire bonsoir » ou « je retrouve pas ce que j’avais mis au frigo pour ce soir !».

Je ne pense pas que l’amour puisse se décréter du jour au lendemain. Quoiqu’on fasse, la relation reste différente entre nos propres enfants et les enfants de l’autre. L’instinct maternel, s’il existe, peut difficilement se développer quand la relation n’est pas « légitime » au départ. Je veux dire entre belle-mère et beaux enfants… et on culpabilise.

Le départ de Bédi, puis de Nicolas. Vie à 3 pour la première fois.

Des rapports plus faciles maintenant qu’ils ont leur indépendance. Plus de compréhension mutuelle parce qu’ils passent par les étapes où on est passé avant eux. On comprend mieux ses parents en le devenant soi-même. L’expérience permet de prendre du recul.

Si c’était à refaire, je ne me laisserais pas prendre au rôle de la belle-mère qui râle pour maintenir un minimum d’ordre et de règles dans la maison. Je laisserais ce rôle au papa qui finirait bien par réagir. Je me prendrais du temps pour moi, histoire de rentrer plus zen, d’être plus disponible. Si c’était à refaire, je tenterai d’expliquer davantage les choses et de parler avec plus de diplomatie (je reconnais cela n’est pas mon fort).

Mais la vie est comme cela, on ne peut pas recommencer. J’aurai bien aimé parfois être conseillée par une femme ayant vécu les mêmes situations. On réagit en fonction de son expérience et au fur et à mesure…

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27 mars 2009

les amies d'enfance

Il y a un an à peu près, une amie d’enfance a retrouvé ma trace après 26 ans sans nouvelle. Nous avons échangé 2 ou 3 mails, puis re-mails à l’occasion de nos anniversaires (à 2 jours d’intervalle en novembre), puis re-re-mails à la nouvelle année et puis c’est tout. Alors, récemment, je lui ai envoyé  un message en lui expliquant que j’espérais davantage de nos retrouvailles et que j’aurais aimé que l’on corresponde davantage. Elle m’a répondu que « l’eau avait coulé sous les ponts depuis notre jeunesse », qu’elle avait sa nouvelle vie de famille à gérer et pas forcément beaucoup de temps à me consacrer. Quel intérêt alors de nous être retrouvées ? Est-ce que c’est trop vouloir que souhaiter avoir des nouvelles régulières (je n’en attendais pas tous les jours non plus) ? Est-ce incompréhensible d’avoir envie de savoir qui nous sommes devenues ? Est-ce impossible de redevenir amies ?

19 mars 2009

Envie de changer de tête

Envie d’aller chez le coiffeur et de tout couper. Mon chéri serait content, il me préfère avec les cheveux courts. Le problème c’est qu’à chaque fois je suis ravie sur l’instant et après je regrette parce que j’ai des épis un peu partout (je l’ai déjà dit ça) et que je ne sais pas me coiffer (je l’ai déjà dit aussi). Encore là, avec mon carré plongeant, j’arrive à peu près à les mettre comme je veux (grâce à ma super acquisition de brosse rotative chauffante) et quand j’en ai marre je les attache. Si je les coupe courts, je devrais remettre du gel ou de la mousse (à cause des épis) pour qu’ils se mettent comme il faut et je n’aime pas vraiment ça. Alors je me dis qu’il faut que je les laisse comme ils sont… mais là aussi j’en ai marre de faire un brushing tous les 2 jours et la queue de cheval (ou la pince) tous les 2 jours en quinconce. Alors je tourne en rond…

15 mars 2009

Jeux de société

J'ai toujours aimé les jeux de société et à l'approche de mes 40 ans toujours autant. A tel point que l'on décide régulièrement en famille de faire des « soirées jeux » comme hier soir. Auparavant, quand on achetait un nouveau jeu, il me revenait le rôle de lire et d'expliquer la règle du jeu et j'obtenais avec plus ou moins de succès l'attention de mes acolytes, maintenant, avec Aurélie, la petite amie de Nico, 4ème loustic de mon chéri, nous sommes deux, c'est plus facile. Le tour du monde en 80 jours, Pictionnary, Taboo, Cérébrale Académie, Bluffer, Trivial Pursuit, Moi vouloir faire rire toi (depuis peu) et tant d'autres. On forme des équipes, on s'amuse, on rit, la soirée passe vite.

7 mars 2009

Judo et code moral

 

Nous revenons de la dernière compétition de judo d’Antoine. Comme à chaque fois, nous avons été témoins de scènes quelque peu affligeantes de parents déchaînés. Encourager son enfant, oui, mais se mettre à hurler, avoir des propos déplacés, voire irrespectueux envers l’adversaire ou l’arbitre, il y en a quand même qui dépassent les limites. Antoine a fini 1er et nous l’avons félicité. C’est une période avec, mais il y aura des périodes sans. S’il avait perdu, nous lui aurions dit que ce n’est pas grave et que la prochaine fois, il ferait mieux. Certains parents disputent leurs enfants s’ils perdent ! Où est le sport dans tout ça ? Antoine fait du judo depuis 3 ans et a gagné en assurance et en confiance en soi. J’aime les valeurs que véhicule le judo : politesse, courage, sincérité, honneur, modestie, respect, contrôle de soi et amitié. Certains parents devraient relire le code moral avant d’amener leurs enfants en compétition…

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4 mars 2009

Vive le collège (1)

sAntoine est revenu du collège avec une nouvelle punition aujourd’hui, donnée par une surveillante. La dernière était justifiée car la professeure de français lui avait fait copier à tous les temps de l’indicatif : "j’écoute mes camarades" et "je demande l’autorisation avant de prendre la parole".

Donc pour en revenir à aujourd’hui, il aurait embêté, avec 2 ou 3 autres copains, des élèves de 3ème.

Il me dit qu’il n’a rien fait mais qu’il n’a pas pu s’expliquer sous la menace d’un point en moins en comportement sur son permis par la surveillante. Un des ses copains aurait donné un coup d’écharpe (oh dites donc, quelle horreur !!!) à un 3ème et par peur de représailles de celui-ci, ce copain + un autre + Antoine se seraient sauvés en courant. La surveillante serait arrivée à ce moment précis.

J’ai tendance à croire ce que me dit Antoine. En effet, la dernière fois qu’il a bousculé un camarade dans la cour et que celui-ci est tombé mais n’a pas voulu dénoncer Antoine, c’est Antoine qui est allé voir la CPE pour se dénoncer lui-même !

J’étais prête à mettre un mot dans ce sens dans son carnet de correspondance mais JP me dit que je ne peux pas me battre contre tout et tous au collège.

Ils ont instauré un système tellement strict, à mon avis, que le dialogue n’a plus sa place et qu’il suffit de brandir la menace de points en moins sur le permis pour obtenir la réddition des élèves… enfin tout du moins en 6ème…

1 mars 2009

15 ans chez les chtis

1er mars 2009, voici donc 15 ans aujourd’hui que je vis dans le Nord. Il y a 17 ans et demi, arrivait dans la Société de Transports  dans le Loiret où je travaillais, un chti embauché en vue de la création d’une agence dans le Nord. Un peu plus de 2 ans après je le suivais dans cette région. Premier logement à Wargnies-le-Grand (parce qu’il existe un Wargnies-le-Petit). Premier contact avec un autochtone venu remettre l’eau. Première surprise, « J’vas d’aller vire al rue » (en français : je vais aller voir dans la rue, autrement dit l’arrivée d’eau au niveau du trottoir devant la maison) et JP se mettre à parler patois avec lui et moi ne plus rien suivre du tout (est-on arrivé dans un pays étranger ?). Premiers contacts avec des gens qui ont de drôles d’expression « entre les midis » signifie entre 12 h et 14 h, « rester » au lieu d’habiter, et certains qui mettent des « ch » à la place des « se » ou des « ge », des « qu » à la place des « ch », paraître idiote de ne pas comprendre ce que l’on me dit, m’entendre dire que j’ai un accent ( !?). Etre étonnée de ces personnes qui ne vous connaissent pas et qui vous parlent quand même, dans les queues à la caisse par exemple. Des gens solidaires, simples, chaleureux, une fois qu’ils vous ont accepté. Région décriée par les Nordistes eux-mêmes à cause de son climat (au moins l’herbe y est verte toute l’année), qui ne se rendent même plus compte que leur région est magnifique et les briques rouges, moi, je trouve ça beau.

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Le petit monde de So et de Fi
  • Jeune quinca, Mariée, Maman d'un sportif de haut niveau en judo... Vous me retrouverez ici telle que je vis, avec mes bonheurs et mes indignations, telle que je suis, avec mes qualités mais aussi et surtout avec mes défauts !!
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